TGS 07 > Senjô no Valkyria

Ce qui est pratique chez Sega, c’est qu’un producteur est capable de passer d’un projet à un autre sans avoir besoin de passer d’entretien. C’est ce qui est arrivé à Toshihiro Nagoshi, un jeune producteur reconnu par ses pairs pour avoir mis sur pied la licence Yakuza. Visiblement satisfait de son travail au sein de la société, les plus hauts dirigeants de Sega lui ont confié le projet Senjô no Valkyria : Gallian Chronicles, un jeu d’action tactique qui se démarque par-dessus tout par sa patte graphique assez aguicheuse. Des graphismes faits de cel-shading auquel un effet crayonné a été rajouté, ce qui permet d’intensifier l’aspect cartoon de la chose, et qui rappelle - il est vrai - la série Naruto Narutimate, ce qui est loin d’être une mauvaise référence. L’histoire de Senjô no Valkyria : Gallian Chronicles quant à elle, se déroule en 1935 dans une Europe thaumaturgique ravagée par une guerre qui semble s’éterniser. Au milieu de ce conflit qui oppose l’Ocean Federal Organization et l'East European Empire Union, la région de Gallia est sur le point de faire les frais de ces hostilités. Il faut impérativement intervenir !

Valkyria no Profile

Entouré d’anciens membres du studio Overworks (Sakura no Taisen et Skies of Arcadia, c’est eux), Toshihiro Nagoshi a mis en place un système de jeu baptisé BLiTZ. Mis en avant sur le site officiel du jeu, le Battle of Live Tactical Zone System utilise le fameux tour par tour que certains commencent sérieusement à renier. La démarche est simple : utiliser à bon escient les différents protagonistes qui composent votre équipe sur le terrain. Le système ne faisant pas la différence entre fantassins et véhicules blindés, ces derniers s’utilisent de la même manière que les troupes qui se déplacent à pied. Après avoir pris le soin de jeter un œil à la carte afin d’étudier le terrain et la situation, puis sélectionner son attaquant fétiche, il convient ensuite de le déplacer en temps réel sur le champ de bataille. Attention toute fois à ne pas se tromper. La jauge jaune en bas de l’écran qui se vide au fur et à mesure que l’on avance est un indicateur visuel, permettant de savoir combien il reste de manœuvres à faire avant de passer son tour. Grâce à elle, le joueur peut très bien se déplacer, attaquer et se mettre à couvert avant de céder son tour. Bien entendu, chaque membre de l’équipe se différencie de ses aptitudes et de l’arme avec laquelle il fait joujou. Artilleur, sniper ou bien encore armes lourdes, il convient de bien faire son choix avant de se jeter tête baissée à l’assaut du premier bataillon ennemi en vue. La palette d’actions et de mouvements étant plutôt large et le level design étant configuré pour que le tout fonctionne à merveille, on ose imaginer que le résultat devrait tenir toutes ses promesses.