Test WWE 12 sur X360

Nouveau nom pour nouvelle peau. Dans la logique, les fans de la série ne pouvaient qu'acquiescer. Malheureusement, une fois le jeu lancé, c'est la douche froide, WWE 12 ne parvenant pas à se démarquer significativement de ses prédécesseurs du point de vue graphique. Certes, nos catcheurs à la peau luisante jouissent toujours d'une modélisation fidèle et maintenant plus soignée. Les fans de John Cena ou de Rey Mysterio auront donc encore moins de difficultés à reconnaître leurs idoles. Mais à l'image des volets précédents, l'animation des combattants n'impressionne guère et reste dans l'ensemble trop raide. Par ailleurs, le titre se positionne encore en retrait graphiquement par rapport à des titres dits "next-gen", ne profitant pleinement des capacités des consoles actuelles. Quelques mots également sur l'interaction avec les objets lors des combats (chaises, échelles...) qui, dans certains modes de jeu, manque de précision et de fluidité dans les gestes réalisés. Les joueurs pourront néanmoins se consoler en balançant hors du ring leurs adversaires et ainsi leur fracasser le dos sur une table bien positionnée. Car soyons honnête, le titre propose à plusieurs reprises de belles scènes d'anthologie lors des affrontements grâce une liste exhaustive de prises à réaliser et à abuser, et dont le nombre a été légèrement revue à la hausse par les développeurs. Le titre profite pour cela d'une réalisation des mouvements convaincante. Une fidélisation qui se ressent d'autant plus par la présence d'une soixantaine de catcheurs issus des divisions RAW et Smackdown, et possédant chacun la clef de bras ou l'enchaînement qui les caractérise. Malheureusement, niveau contenu, c'est la même rengaine mis à part un gameplay plus attractif en comparaison des grands frères de WWE 12.

CATCH ME IF YOU CAN

Côté contenu, WWE 12 ne révolutionne pas la série. On retrouve ainsi la plupart des modes de jeu déjà existants dans les précédentes itérations. Du simple un contre un, aux plus bordéliques des affrontements entre six catcheurs, en passant par le mode "Univers WWE" et son calendrier d'évènements, les joueurs ne sauront plus où donner de la tête, que ce soit seul ou avec leurs amis. Car oui, comme à l'accoutumé, c'est du côté du multijoueur que le jeu tire son épingle du jeu grâce à une multitude de règles et de types de combats mis à disposition. Le mode "Création" de WWE Smackdown VS Raw 2011 répond aussi présent avec sa customisation avancée des combattants, de leurs entrées sur scène, des prises qui leurs sont assignés ou des scénarii qui les animent. Enfin, le mode "Road to Wrestlemania" est également de retour sans pour autant avoir bénéficié d'une quelconque refonte puisqu'il s'agit à nouveau d'une campagne solo à la mise en scène hachée, que les passionnés apprécieront essentiellement pour son approche théâtrale de la discipline. Et le gameplay dans tout ça ? Dans WWE 12, les affrontements restent en somme très classiques et s'appuient sur des mécaniques légèrement répétitives. La réussite d'un combat réside donc le plus souvent dans la capacité à contrer un coup à l'aide des gâchettes, d'enchainer par la suite sur une prise impressionnante et de répéter l'opération une dizaine de fois pour finalement plaquer à terre l'adversaire épuisé pendant trois secondes. Mais si maltraiter sa manette n'importe comment permettait encore de s'en sortir dans les précédents volets, dans WWE 12, il n'y a pas de place à la chance. Nous sommes donc bien face à face à une vraie simulation ou l'erreur n'est pas envisageable et où le choix des prises une fois un coup paré, doit être judicieux pour finir victorieux. Le joueur doit donc de se positionner, déplacer son adversaire ou grimper sur les cordes si celui-ci souhaite asséner un mouvement magistrale et envoyer son opposant hors de la compétition. Une jouabilité revue et corrigée, venant enfin donner un second souffle à une licence en manque d'audace ces dernières années.

TEST VIDÉO WWE 12