Test également disponible sur : PC

Test World of Warplanes : atterrissage forcé

Test World of Warplanes sur PC
La Note
note World of Warplanes 12 20

On aurait aimé adorer World of Warplanes, mais le titre de Wargaming.net loupe le coche. De peu, certes, mais le système de visée et de déplacement qui hésite entre arcade et simulation entache réellement l'expérience. C'est d'autant plus regrettable que le reste du jeu force la sympathie. Très nombreux et bien modélisés, les avions sont les véritables vedettes du show, tandis que les sympathiques décors font leur petit effet. Et surtout, le modèle économique retenu est vraiment très raisonnable pour un free-to-play. Il est réellement possible de ne rien dépenser, sans jamais se sentir lésé par rapport aux joueurs payants. N'hésitez donc pas à essayer ce jeu imparfait mais attachant, surtout que les développeurs ont promis de l'améliorer au fil des mois à venir.

Retrouvez plus bas la suite du test de World of Warplanes


Les plus
  • Vraiment jouable gratuitement
  • De nombreux avions
  • Facile à prendre en main
  • Plutôt joli
Les moins
  • Maniabilité entre deux chaises
  • Un seul vrai mode de jeu
  • Parties trop courtes
  • Forcément répétitif en l'état


Le Test
Le développeur Wargaming.net s'étant fait connaître avec World of Tanks, les déclinaisons de leur titre phare commencent à pointer le bout de leur nez. En attendant la sortie du futur Worlf of Warships, consacré aux batailles navales, c'est aujourd'hui World of Warplanes qui fait son apparition. Dans la droite lignée de World of Tanks, il s'agit une nouvelle fois d'un free-to-play jouable exclusivement en ligne. Mais ici, ce sont bien sûr les avions qui sont à l'honneur.

World of WarplanesExclusivement orienté multijoueur, World of Warplanes ne s'embarrasse d'aucune campagne solo, ni même d'un quelconque contexte scénaristique. Une fois connecté au jeu, on se retrouve tout simplement dans le hangar qui permet de choisir l'avion avec lequel on va se défouler. De prime abord, la plupart d'entre eux sont bloqués, et il faudra naturellement gagner de l'expérience au fil des parties pour pouvoir y accéder. Les différents modèles couvrent une époque allant en gros des années 30 aux années 50 et cinq nations sont représentées : l'Allemagne, les Etats-Unis, le Japon, le Royaume Uni et l'U.R.S.S. On compte pour l'heure une vingtaine d'appareils par pays, soit une centaine d'avions au total. Déjà pas mal impressionnant, ce nombre est amené à augmenter au fil des mois à venir puisque les développeurs promettent carrément de nous offrir au final une centaine d'engins par nation ! Chacun d'entre eux possède naturellement des caractéristiques différentes, à commencer par sa catégorie générale (qui peut être chasseur, chasseur lourd ou avion d'assaut) et son rang (de 1 à 10). Selon les cas, on aura donc affaire à un blindage plus ou moins important, une plus grande puissance de feu ou une meilleure manœuvrabilité. Le jeu propose également tout un système de progression des membres d'équipages comme des coucous, qui possèdent d'ailleurs un arbre technologique et peuvent aussi être personnalisés de manière cosmétique. Bref, il y a de quoi s'occuper entre deux batailles. Ces dernières se déroulent à 15 joueurs contre 15, dans un unique mode si on excepte les modes d'entraînement. C'est franchement un peu juste, surtout que les parties durent rarement plus de cinq minutes, le temps que les quinze avions d'une même équipe soient détruits. Les cibles au sol (batteries anti-aériennes, bateaux...) viennent rajouter un peu de piment dans l'action, il est intéressant de se coordonner avec ses coéquipiers, mais tout cela ne prolonge pas vraiment la durée des parties. Il est donc conseillé de passer pas mal de temps à bichonner son écurie de zincs, sous peine de se lasser rapidement de ces courtes sessions de vol effectuées en boucle.

 

Les chevaliers du fiel

 

World of WarplanesHeureusement, ces dernières ont l'avantage d'être faciles d'accès, la prise en main étant quasiment immédiate. Le pilotage est en effet plutôt typé arcade, et il faut vraiment faire n'importe quoi pour se crasher au sol ou sur le flanc d'une montagne. De plus, les commandes principales se limitent au déclenchement du boost, qui surchauffe si on l'active trop longtemps, et au tir, dont la cadence ralentit si on oublie de tirer par rafales. Le jeu supporte aussi bien le pilotage à la souris qu'au clavier, à la manette ou encore au joystick. Mais tous ces beaux efforts d'accessibilité se voient un peu gâchés par le système de visé qui, lui, penche plus du côté du réalisme que de l'arcade. Que le temps de propagation des tirs et la vitesse de déplacements des avions ennemis soient pris en compte, pas de problème ! C'est plutôt une bonne chose, surtout qu'un réticule rouge est là pour nous indiquer où il faut tirer pour atteindre notre cible mouvante. Le problème vient plutôt du fait qu'il faut également composer avec deux autres réticules supplémentaires. L'un est placé de manière classique au centre de l'écran, tandis que l'autre indique l'endroit où pointe le nez de l'avion et où atterriront donc les tirs. Tout se complique quand on réalise que la même commande (par exemple le mouvement de la souris) dirige à la fois la caméra virtuelle et le déplacement de l'avion.

 

Le jeu supporte aussi bien le pilotage à la souris qu'au clavier, à la manette ou encore au joystick. Mais tous ces beaux efforts d'accessibilité se voient un peu gâchés par le système de visé qui, lui, penche plus du côté du réalisme que de l'arcade."

 

 

World of WarplanesConcrètement, celui-ci met un certain temps à revenir dans l'axe de la caméra, ce qui entraîne donc un décalage entre les deux réticules. Quand on rajoute à cela le réticule rouge évoqué plus haut, on finit forcément par s'y perdre. Evidemment, les choses s'améliorent avec la pratique. Mais on se demande quand même pourquoi les développeurs n'ont pas retenu un système plus classique, basé sur des commandes caméra et avion séparées. La prise en main aurait certes été moins immédiate, notamment pour les joueurs débutants, mais sur le long terme, le confort de jeu aurait été plus grand. En revanche, il n'y a pas grand-chose à redire du côté des graphismes. Les avions sont modélisés avec soin, tandis que les décors sont loin d'être laids tant qu'on ne colle pas le nez de l'appareil dessus. Et surtout, on peut tirer notre chapeau à Wargaming.net pour le modèle économique retenu. World of Warplanes est vraiment un free-to-play, et pas du tout un pay-to-win. En gros, ceux qui décideront de passer à la caisse auront droit à un bonus d'expérience et de crédits (gagnés après chaque bataille) de 50%. De plus, le statut Premium du compte reste alors valable pour World of Tanks. Au final, même s'il est pétri de bonne volonté, World of Warplanes aurait tout de même mérité quelques raffinements supplémentaires. Surtout qu'avec la sortie prochaine de War Thunder, la concurrence s'annonce rude...

 




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