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Associer les deux écoles fleurons de la – gentille – charcuterie vidéoludique est une idée qui ravira seulement les amateurs du genre. Entre sa réalisation périmée, ses soucis de caméra et son concept rébarbatif, Warriors Orochi ne peut de toute manière prétendre à mieux. On peut néanmoins mentionner le fait qu’il soit le dernier épisode à débarquer également sur PlayStation 2, ceci expliquant peut être cela. Quoi qu’il en soit, Koei et Omega Force ont intérêt à revoir quelque peu leur copie pour BladeStorm : The Hundred Years War et Dynasty Warriors 6.
- Défoulant
- Très bonne durée de vie
- Combattre avec trois personnages
- Techniquement dépassé
- Caméra mal placée
- Répétitif et lassant
- A quand du nouveau ?
Koei ne sait décidément plus comment relancer l’intérêt de ses séries phares. A mesure que les suites s’enchaînent, les ventes ne cessent de décroître. Le constat est donc simplissime pour les équipes d’Omega Force : proposer de l’inédit, du jamais-vu. Et il faut bien avouer qu’en matière de jamais-vu, ce cross over Warriors Orochi ne frappe pas vraiment fort.
Cette dernière mouture du simulateur de – gentil – charcutier asiatique a eu l’idée toute simple de combiner les deux écoles dont l’apologie est faite depuis quelques années. L’élégance de la Chine des Trois Royaumes mêlée à la finesse des samouraïs japonais a tout de l‘anachronisme, pour un résultat – comme on pouvait s’y attendre – mitigé. Pour justifier cette faille temporelle dans leur script, les scénaristes d’Omega Force ont créé le personnage d’Orochi, une sombre créature démoniaque aux ambitions despotiques. Le bonhomme fusionne ainsi les deux mondes, séparés à la base par plus d’un millénaire, pour se défaire de la fine fleur des guerriers qui les composent et ainsi imposer sa suprématie. Warriors Orochi nous permet ainsi de contrôler 77 personnages tirés des deux univers même si, vous vous doutez bien, la plupart d’entre eux sont à débloquer au cours de vos missions. En prenant les choses du bon côté, on peut dire que c’est le genre d’élément qui assure une excellente durée de vie aux plus motivés ; ce casting riche et efficace avec sa pléthore de personnages à gueule d’amour rendent par ailleurs l’identification plus aisée. Un très bon point pour les fans, donc.
Et tu tapes, tapes, tapes…