Test également disponible sur : PC

Test UFO : Aftermath

Test UFO : Aftermath
La Note
note UFO : Aftermath 5 20

UFO : Aftermath est un jeu qui demande beaucoup de patience avant de pouvoir véritablement se prendre au concept. L’interface complexe et parfois bordélique en est fatalement la cause première. Ajoutez à cela une réalisation technique moyenne dotée d’un scénario bateau pour comprendre que ce soft est réservé aux joueurs avertis.


Les plus
  • On cherche encore
Les moins
  • Graphismes obsolètes
  • Interface austère
  • Design de mauvais goût
  • Combats mous
  • Animations inexistantes


Le Test

En cette période de Noël avant l’heure, les jeux de bonne facture ne cessent de déferler au grand bonheur des joueurs, qui n’auront que l’embarras du choix. Que ce soit sur console ou sur PC, les hits affluent en masse devançant une prochaine grande traversée du désert qui aura certainement lieu une fois les festivités bien digérées. Difficile donc pour les softs mineurs ou de qualité moyenne d’avoir une bonne place dans les rayons. UFO a peut-être quelques arguments pour essayer de nous convaincre.


Avec un titre tellement peu évocateur et un scénario aussi has-been que l’invasion de la Terre par des petits gris, nul ce serait douté que le titre développé par Altar est un jeu de stratégie au tour par tour mâtiné de temps réel. D’autant plus que l’intro du jeu, limite film d’horreur malsain (des cadavres qui pourrissent dans un vieux cinéma où un film est projeté) pose les bases d’un scénario où il est question d’épuration de la race humaine par des aliens. Passé cette intro décalée, on se retrouve en face d’une représentation de la Terre sur laquelle le joueur a une totale liberté d’action dessus, avec notamment la possibilité de faire pivoter le globe comme bon nous semble. Les zones et plus précisément les villes infectées sont repérées sur la carte et vous devrez envoyer vos hommes pour éradiquer toute présence de racailles martiennes. C’est donc depuis la planète bleue que vous aller pouvoir gérer vos troupes, les armer, leur donner des ordres de construction avant de partir à la chasse. En premier lieu, vous n’aurez qu’une seule base pour commencer mais au fil des missions réussies, les villes que vous aurez épurées des menaces étrangères vous permettront d’acquérir de nouveaux points stratégiques et ainsi de vous déplacer sur le globe terrestre. Au départ, votre seul moyen de transport est réduit à un simple hélicoptère, que vous pourrez remplacer par la suite après avoir développé de nouvelles bases et autres technologies.

Merci ne pas rire

Malgré la présence d’un didacticiel hautement recommandé, la prise en main du jeu reste tout de même un brin compliqué notamment à cause de son interface tellement peu chaleureuse et intuitive. A la tête d’un commando de 7 soldats, parmi un choix de 20, il vous faudra assigner des ordres pour faire avancer le schmilblik. Chacun d’entre eux peuvent gagner de l’expérience au combat et certains s’avèrent être plus efficaces au maniement de certaines armes. La gestion de vos hommes est donc cruciale et il faudra prendre en compte pas mal de paramètres comme le force de frappe, la rapidité ou bien encore le maniement des armes avant de se lancer à corps perdu dans la bataille du millénaire. Vos troupes peuvent marcher, courir, s’accroupir, attaquer seul ou à plusieurs, avancer à petits pas et même se soigner. Pour ce faire, il faudra mettre le jeu en pause (option fonctionnelle que vous pourrez désactiver à tout moment) et donner des ordres à vos hommes en toute quiétude et cela, même pendant les combats. Un système certes déstabilisant de prime abord mais qu’on aura vite fait d’intégrer après quelques clics de souris. Vous l’aurez compris, le joueur devra s’armer de patience, de dextérité et même peut-être de courage pour s’atteler à ce gameplay qui sort un peu des sentiers battus et qui aura certainement vite fait de provoquer une calvitie précoce pour ceux qui se seront arrachés les cheveux par poignées. Passé cette corvée, on peut enfin commencer à prendre plaisir à jouer. Sinon les moins téméraires peuvent avoir recours à l’automatisation des batailles que certains abuseront pour passer certaines missions. Ce n’est pas pour autant que vous allez forcément remporter la victoire. En gros, c’est pas gagné…
L’environnement en full 3D permet une liberté d’action assez confortable avec la possibilité de faire pivoter la caméra tout autour de vos hommes. Parfois, il arrive que la caméra soit bloquée par un élément du décor, notamment dans les maps où les bâtiments cachent la visibilité du champs de bataille. La molette de la souris permet même de se rapprocher de l’action ou de s’en éloigner pour avoir une vue d’ensemble et ainsi repérer les aliens répartis sur la carte. Les ennemis ont d’ailleurs un design assez contestable et pour la plupart ne ressemblent à rien. Vos hommes, eux aussi, manque singulièrement de charisme et on n’a du mal à les reconnaître et à s’y attacher. Et malgré des décors assez détaillés, on se rend compte rapidement que les textures implantées sont plutôt grossières et que les animations des différents personnages carrément sommaires. Techniquement, on ne peut pas dire que UFO brille dans ce domaine.




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