Test également disponible sur : Xbox - GameCube - PlayStation 2

Test UEFA Champions League sur Xbox

Test UEFA Champions League
La Note
note UEFA Champions League 2004-2005 8 20
 

Les plus
  • Le mode saison original
  • Les commentaires soignés
  • Le générique de la Champions League
Les moins
  • Jeu bâclé
  • Zone de jeu ridicule
  • Jouabilité catastrophique
  • Rendez-nous le radar !


Le Test

Et c’est parti pour le show, et c’est parti le stade est chaud, et c’est parti bouge-toi sur ce floor... Et c’est parti pour le show, et c’est parti tout le monde est chaud, et c’est parti… Everybody, everybody, everybody...


Si vous êtes, vous aussi, un adepte du réveil en radio, branché sur autre chose que Nostalgie ou Chante France, vous avez sûrement dû entendre cette chanson de Nadiya qui m’colle encore au cœur et au corps... (NDRC : jamais entendu ce truc !) Le rapprochement avec le jeu qui nous intéresse aujourd’hui, UEFA Champions League 2004-2005, n’est pas bien dur à faire puisque le jeu est développé par EA Sports et est en quelque sorte la version 1.5 de FIFA 2005, soit la référence du show à l’américaine. Un léger problème intervient toutefois avec la licence cette année. Si on regarde de plus près on note que nos trois clubs alignés dans cette compétition sont l’Olympique Lyonnais (environ 3000 supporteurs en France), l’A.S. Monaco (et ses 150 supporteurs), et le PSG, éliminé après une défaite 3-1 à domicile contre Moscou ! Autant vous le dire, heureusement que le jeu ne se base que sur la licence (donc en gros toutes les équipes européennes) et non pas sur la seule Ligue des Champions 2004-2005, sinon son succès en France risquerait d’être sérieusement compromis.

 

Overdose programmée

 

Comme on a coutume de dire, la vie est dure, moi je me bats pour le futur, quelle aventure… Non, ici la coutume, ce n’est pas de dire que la vie est dure, mais plutôt de dire que trop de foot, tue le foot. Cette formule, sortie tout droit de la bouche d’un journaliste sportif peu après la Coupe du Monde 98, revient chaque année dans la bouche des non-abonnés de Canal + ou de ceux qui croyaient qu’il y aurait plus de films que de matchs de foot sur la chaîne cryptée. Malheureusement pour eux, en ayant remporté les derniers droits de diffusion du championnat de France de la Ligue 1 Orange, Canal devra débourser près de 600 millions d’euros par an ! Avec ça, les abonnés en sont quittes pour 3 matchs décalés par semaine (chouette !!!), rien que pour le championnat de France, et le PSG peut regarder les sous de son actionnaire principal s’envoler en fumée (chouette, chouette !!!). Selon les prévisions de Mme Soleil, le club de la capitale devrait d’ailleurs retrouver la Ligue 2 d’ici deux ou trois saisons. Je disais donc, trop de foot, tue le foot. Si ce proverbe chinois s’avère exact en ce qui concerne la télévision, elle se vérifie aussi désormais du côté des jeux vidéo. Entre Winning Eleven (PES chez nous), Winning Eleven Final Evolution, Winning Eleven International, FIFA, Road to World Cup, Euro et UEFA Champions League, chaque éditeur nous pond entre deux et trois jeux de foot par an. Quand on sait que les différences portent généralement sur une simple mise à jour des effectifs, ça commence à revenir cher si on doit tout acheter.

 

Le radar ? Mais pourquoi faire ?

 

Contrairement à son concurrent direct qu’est PES (pour les versions PS2 et Xbox), UEFA Champions League 2004-2005 part avec le net désavantage d’être le successeur d’un FIFA 2005 pas franchement mémorable. Si, en six mois, les équipes amélioraient sensiblement le jeu, cela pourrait se justifier, mais pour nous sortir une chose comme UEFA Champions League, on se demande si les développeurs jouent à leurs jeux avant de les sortir. En 6 mois, ils ont réussi à nous pondre un jeu plus laid, sans aucun contenu supplémentaire et à la jouabilité plus douteuse que jamais. Attention, UEFA Champions League inclut tout de même quelques nouveautés, catastrophiques certes, mais des nouveautés quand même. La première consiste à prendre l’écran de jeu, rajouter deux grosses bandes noires en haut en bas et d’y mettre quelques infos comme le nom du joueur sous contrôle ou son état de fatigue. Non seulement ça n’apporte rien, mais pire, on a l’impression de jouer sur un mini téléviseur de camion. Les joueurs sont alors tout petits (même en changeant l’angle de caméra) et on se retrouve avec une vue à la kick-off du début des années 90. Quant au radar, j’aurais bien voulu vous en parler, mais il a totalement disparu de la circulation. Toujours au rayon des bonnes surprises, j’ai le plaisir de décerner le prix du mode de jeu le plus inutile au mode « Aller-Retour ». Kezako que ce mode Aller-Retour me dites-vous ? Eh bien il s’agit d’une simple rencontre amicale avec un match aller et un match retour… On passe rapidement sur les modes Scénario (on définit le score et le temps de jeu, et on termine le match…), Compétition (un tournoi entièrement paramétrable), Entraînement et UEFA Ligue des Champions (32 équipes aléatoires réparties en 8 groupes de 4) pour se concentrer sur la seule chose à peu prés intéressante de cette version, le mode Saison. Dans ce mode plutôt original, vous incarnez un entraîneur et devez suivre les objectifs présidentiels durant toute une saison.

 

Après avoir créé votre avatar et choisi votre équipe, vous commencez par devoir gagner le dernier match de la saison afin d’être qualifié pour la prochaine Ligue des Champions. Si vous réussissez, vous enchaînerez alors les matchs de préparation avec des objectifs plus ou moins farfelus comme évoluer dans un schéma donné, marquer plus de trois buts, ne pas en encaisser, gagner par deux buts d’écart minimum, acheter un joueur, en remplacer un… Bref, vous devrez répondre à tous les petits caprices de votre président. Si vous réussissez vos objectifs, vous gagnerez beaucoup de sous et vous pourrez vous offrir les joueurs qui vous font rêver. Si, par contre, vous échouez, cela impliquera d’autres objectifs, comme vendre tous les attaquants titulaires du match précédent s’ils n’ont pas marqué, ou le gardien s’il a été trop mauvais. Enfin, si vous ratez trop d’objectifs, ce sera le licenciement à la Vahid. A chaque fin de match, Radio EA se lance automatiquement, et pendant que vous consulterez vos stats ou la liste des transferts, vous pourrez entendre quelques appels téléphoniques assez rigolos.

 

Malgré la présence d’un mode de jeu vraiment original, de commentaires soignés et des appels téléphoniques bidon, UEFA Champions League 2004-2005 n’en reste pas moins un jeu totalement bâclé et sans aucun intérêt. Si vous aimez un tant soit peu le foot, ne vous laissez pas aveugler par les campagnes marketings imposantes, la référence reste toujours Pro Evolution Soccer 4 pour quelques mois encore.


Réagir à cet article Réagir à cet article
Ludovic Bechtold

le vendredi 11 février 2005, 17:51




Autres articles

UEFA Champions League 2004 - 2005 - Débloquer les Bonus du Mode Saison : Aucune Limite de Terrain : obtenez 630.000 points en Mode ... 05/01/2006, 13:39
UEFA Champions League Disponible dès aujourd'hui, voici les toutes dernières images de UEFA Champions League. 02/02/2005, 13:05

Mercato d'hiver 21/12/2004, 15:49
La Ligue des Champions 4 | 19/11/2004, 16:34