Test également disponible sur : PC

Test This War of Mine sur PC sur PC

Test This War of Mine sur PC
La Note
note This War of Mine 17 20

Sombre et mélancolique, dans ses graphismes comme dans son propos, This War of Mine est un jeu de survie pas tout à fait comme les autres. En choisissant comme cadre une guerre civile tout ce qu'il y a de plus crédible, et comme protagonistes des gens du quotidien, le titre de 11 bit studios nous révèle les tréfonds de l'âme humaine, dont la noirceur n'a d'égale que la volonté farouche de rester en vie. Le tout bénéficie d'un gameplay bien pensé et d'une rejouabilité assurée par la dose d'aléatoire introduite dans chaque partie (personnages et lieux). Au final, cette survie en milieu urbain se révèle bien plus intéressante qu'une survie sur une île déserte, dans un univers post-apocalyptique ou un monde infesté de zombie. Faites de cette guerre la vôtre !
Retrouvez plus bas la suite de notre test de This War of Mine 


Les plus
  • Ambiance oppressante
  • Choix cornéliens
  • Direction artistique plaisante
  • Gameplay réussi
  • Concept relativement original
Les moins
  • Un peu répétitif
  • Pas de multi/coop
  • Prozac non fourni avec le jeu


Le Test

Lancez une partie de This War of Mine et vous vous retrouverez à contrôler le destin de quelques survivants isolés dans un refuge. De jour comme de nuit, il vous faudra alors récolter des ressources, améliorer votre habitat, vous armer, vous défendre, et composer régulièrement avec d'autres civils, plus ou moins bien intentionnés. Tout en étant un véritable jeu au gameplay très agréable, ce titre signé 11 bit studios (déjà auteurs des sympathiques Anomaly) nous fait également réfléchir sur ce que serait notre quotidien lors d'une guerre civile. Et ce n'est guère joyeux...


This War of Mine[Jour 1] Je m'appelle Pavle. Cette guerre qui est la mienne, je n'en connais pas vraiment les tenants ni les aboutissants. Et peu importe, car tout ce qui m'importe maintenant, c'est de survivre un jour de plus. Le hasard a placé sur mon chemin Bruno, un ancien restaurateur, et Katia, une journaliste dans le domaine du divertissement qui se retrouve aujourd'hui confrontée à la dure réalité. Le premier sait cuisiner un peu mieux que nous autres. La seconde est plus particulièrement douée pour le troc. Quant à moi, mon passé de footballeur me permet de courir plus vite, ce qui peut-être utile pour s'enfuir lors d'une séance de pillage qui tourne mal. Nous vivons tous trois dans un grand bâtiment délabré, que nous nous empressons de fouiller. Parfois, je me prends à rêver que Dieu ne nous a pas totalement abandonnés. Qu'il nous regarde en plan de coupe comme on le ferait avec une maison de poupées. Et même qu'il contrôle alternativement les déplacements et les actions de chacun d'entre nous à son gré. Puis je reviens à des considérations plus prosaïques. Ouvrir les placards pour récupérer des vieux médicaments, fouiller dans les tas de gravas à la recherche de planches de bois et de matériaux divers. Ces premiers butins nous permettent de construire un atelier de bricolage qui, lui-même, nous permet de fabriquer une pelle afin de dégager plus rapidement les éboulis. Plus tard, nous pourrons consrtuire des pièges à rats pour obtenir de la viande, un distillateur pour pouvoir échanger de l'alcool lors des séances de troc, un atelier de plantes pour confectionner des cigarettes et des médicaments, une radio pour écouter les dernières nouvelles, des lampes à chaleur et même de quoi fabriquer différentes armes. Mais pour l'heure, la priorité est donnée au confort. Construire un lit pour mieux dormir, et boucher les ouvertures dans les murs à l'aide de quelques planches afin de limiter les pillages. Mais voilà que la nuit tombe déjà, et qu'un autre pan de notre vie quotidienne se découvre.


I WILL SURVIVE


This War of MineChaque soir, l'un d'entre nous peut se rendre à l'extérieur afin d'accomplir des missions de collecte. Pour l'heure, c'est moi qui m'y colle du fait de mes talents de coureur. Katia dormira dans le lit, car elle est légèrement malade, tandis que Bruno se contentera du sol. J'emmène avec moi la pelle, pour gagner du temps, ainsi qu'un outil de crochetage au cas où une porte soit fermée. Sur ma carte sont présentés plusieurs lieux, chacun d'entre eux possédant plus ou moins de nourriture, matériaux, médicaments et armes. Mais l'information la plus importante concerne la présence d'éventuels habitants et leur état d'esprit. Certains sont belliqueux, d'autres sont ouverts au marchandage, et d'autres encore se contentent de vivre leur vie comme ils peuvent. Faciles à piller, ces derniers font des victimes parfaites. Mais je ne suis pas encore prêt à salir mon âme pour quelques boîtes de conserve. Pas encore. Je choisis donc de me rendre dans un cottage abandonné, et en ramène essentiellement des matériaux.
 

[Jour 2] Satisfaits de mes fouilles, je perds vite le sourire à mon retour lorsque j'apprends que notre refuge a été pillé durant mon absence. J'aurais dû demander à Bruno de monter la garde. Il aurait été plus fatigué, peut-être même blessé suite à l'altercation avec les pillards, mais nos maigres réserves n'auraient pas été autant vidées. Heureusement, un homme se présente à notre porte pour du troc. J'envoie Katia marchander afin d'optimiser l'opération, et nous récupérons de quoi nous nourrir et nous soigner. Mais pour cela, il a fallu nous séparer de certaines ressources récoltées cette nuit, ce qui retarde la fabrication des différents ateliers, objets et consommables utiles à notre survie. Je pars me coucher dans le lit afin de récupérer et, la nuit tombée, retourne piller le cottage.
 

[Jour 3] Coup de chance ou effet dissuadif de la garde de Bruno, pas de pillage à déplorer cette fois. Mais voilà qu'une jeune femme se présente à notre porte. Elle et sa fille ont besoin d'aide pour barricader leurs fenêtres. Nous hésitons quelques secondes, mais refusons finalement de les aider afin de ne pas subir l'absence de l'un des nôtres pendant toute une journée et une nuit. De ce fait, nous signons peut-être l'arrêt de mort de notre voisine… Des choix de ce genre, nous en aurons bien d'autres à faire à l'avenir, et ils seront de plus en plus cornéliens. D'autant plus que nous ne réagissons pas tous de la même façon aux mêmes événements, ce qui peut créer des tensions dans le groupe.

This War of Mine
[Jour 8] Le confort s'améliore dans notre refuge, et il ne fait pas encore trop froid. Mais hélas, nous sommes en train de mourir de faim, et mes récentes blessures m'empêchent de courir. Cette nuit, c'est donc Bruno qui part en expédition, et il a pour mission d'entasser un maximum de nourriture dans son sac à dos à dix emplacements. Pour cela, il se rend dans une villa proche et essaye de s'infiltrer discrètement, en marchant plutôt qu'en courant afin de ne pas faire trop de bruit, et en se cachant dans les recoins sombres présents dans certaines pièces, et qui semblent être faits pour ça. Mais il fait se repérer en plein pillage du frigo et doit affronter le chef de famille. Parti sans arme, mais avec sa pelle, Bruno blesse son opposant et s'enfuit avant de devoir le tuer. Pas sûr que ce soit suffisant pour apaiser sa conscience.

 

[Jour 9] Comme je le craignais, Bruno est en pleine déprime. La nourriture qu'il a rapportée nous permet certes de survivre, mais il sait pertinemment que ce sont désormais les habitants qu'il a détroussés qui mouront de faim. De plus, Katia peine à se remettre des blessures qu'elle a subies l'une des dernières nuits car nous n'avons plus de bandages. Nous venons à son chevet pour lui apporter de la nourriture, car elle ne peut plus se déplacer. Et nous lui parlons. Ce qui nous remonte légèrement le moral, tout comme la musique diffusée par la radio.
 

[Jour 11] Bruno est parti. Sans dire un mot. Nous ne sommes plus que deux dans le refuge, malades, blessés et affamés. Et ce qui devait arriver arriva : Katia décède dans la journée. Je me retrouve seul et réalise immédiatement que je ne pourrais pas survivre ainsi. Inutile de partir en mission cette nuit ou de tenter un ultime bricolage. Il ne me reste qu'une seule chose à faire: me coucher et attendre la mort. Game over.
 

[Jour 1] Je m'appelle Marin, expert en bricolage...

 


Réagir à cet article Réagir à cet article


Autres articles

This War of Mine : une nouvelle initiative caritative pour l’Ukraine pour les 8 ans du jeu Le combat en soutien pour l'Ukraine ne s'arrête pas là pour This War of Mine, puisque pour les 8 ans du jeu, nous apprenons que ce dernier va continuer à contribuer à aider à reconstruire l'Ukraine. 16/11/2022, 09:17
Ukraine-Russie : le studio polonais 11bit va aider la Croix-Rouge avec son jeu This War of Mine Après GSC Game World et le jeu STALKER 2, c'est au tour du studio polonais 11bit de faire une déclaration en soutien à l'Ukraine. 25/02/2022, 16:33