Test également disponible sur : DS

Test Super Princess Peach

Test Super Princess Peach
La Note
note Super Princess Peach 16 20

Réduire Super Princess Peach au rang d'ersatz de Super Mario Bros. serait une grossière erreur. Sous ses airs bon enfant et candides se cache en réalité un excellent jeu de plates-formes en 2D titre qui renoue enfin avec le passé, du temps où le genre régnait en maître absolu dans le milieu des années 80. Puisant ses inspirations du côté des Super Mario Bros., Super Princess Peach arrive en sus à insuffler une part de nouveautés et de fraîcheur bienvenue grâce à une utilisation ingénieuse de l’écran tactile. Un gameplay à la hauteur de l’excellente réalisation en 2D donc, qui exhibe des graphismes de toute beauté. Cette fois-ci, c'est la bonne, Peach vient enfin de gagner le respect des joueurs mâles.


Les plus
  • Réalisation sans accroc
  • Affiche une 2D magnifique
  • Gameplay frais et original à la fois
  • Certains nouveaux ennemis déjà cultes !
  • Le retour de la plate-forme 2D
Les moins
  • Manque de challenge
  • Boss assez classiques
  • Un peu court


Le Test

En attendant que Mario nous revienne dans un véritable jeu de plates-formes old school, Nintendo donné le feu vert à Peach pour assurer la transition et faire patienter les joueurs en manque de jeux de plates-formes 2D. Ne sous-estimez pas la princesse des champignons, elle dispose de plus d'un tour sous son jupon.


Mise à jour de notre test import réalisé le 23 décembre 2005.

 

Peach, héroïne d’un jeu vidéo ? On n’avait pas vu ça depuis Super Mario Bros. 2 (Nes, 1988) où elle partageait déjà l’affiche avec les frangins Mario et Luigi. Généralement reléguée au rang de victime en se faisant systématiquement kidnapper par l’affreux Bowser, notre belle blonde est désormais prête à prendre sa revanche et nous prouver que les femmes sont aussi capables de porter la culotte. Ca tombe bien, la tendance s’est inversée depuis quelques années déjà et on ne compte désormais plus le nombre de femmes exerçant le dur métier de héros de jeu vidéo.

 

C’est l’histoire d’une blonde…

 

C’est la panique au sein du Mushroom Kingdom. Bowser et ses sbires viennent de sévir une fois de plus, semant le trouble et la zizanie au sein du château. Mario, Luigi et les valets Toad ont, contre toute attente, été enlevés par Bowser et son armée de frères Marto et il incombe à Peach de leur venir en aide. Pour mener à bien sa mission de sauvetage, notre princesse décide de faire appel à Kassa, un parapluie nanti d’une conscience et doté de divers pouvoirs qui vont lui permettre de braver les nombreux dangers et autres obstacles qui l’attendent. Frapper, porter des objets, planer un court instant dans les airs, se protéger, envoyer une vague d’énergie, avaler les ennemis, les possibilités sont nombreuses et il va falloir faire preuve de réflexe pour les utiliser à bon escient. Outre le soutien ô combien précieux de son ombrelle, Peach pourra également jouer avec son humeur, représenté par quatre cœurs de couleur différente et directement accessibles depuis l’écran tactile de la DS. D’un simple touché, il est possible de faire passer la princesse du simple rire aux larmes en passant par la colère et la joie.

 

Quatre états d’humeur qui correspondent à autant de pouvoirs bien distincts dont Peach se servira pour avancer dans son périple en toute quiétude. Le torrent de larmes permet de faire pousser des plantes, geler des plates-formes dans le monde de glace, éteindre les feux ou bien encore faire disparaître un mur de sable qui empêche de récupérer un bonus ; un coup de sang et voilà notre belle entouré d’un rideau de flammes lui permettant de mettre le feu aux pontons en bois, allumer des lanternes, faire fuir des ennemis coriaces, écraser avec impact des interrupteurs ou bien encore éclairer une pièce plongée dans le noir le plus complet. Quant au fou-rire, il permet à la princesse de créer un tourbillon, idéal pour dissiper les salles embuées par un épais nuages de fumée ou de brume, de stopper un geyser d’eau, activer un levier ou bien encore s’envoler dans les airs pour atteindre des plates-formes inaccessibles. Le dernier saut d’humeur de Peach n’est autre que la joie. En l’activant, il lui permet de faire monter sa barre de vie dans la limite du possible, c’est-à-dire en fonction de la jauge de pouvoir disponible. Il en va d'ailleurs de même pour chacun des dons dont elle dispose.

 

Une Peach d’enfer

 

Heureusement, il existe de nombreuses façons de récupérer ses capacités spéciales, autre que les pastilles bleues distillées ici et là. Il suffit par exemple d’avaler un ennemi ou sa simple carapace pour gonfler un peu plus sa fiole de pouvoir. Si elle se montre pas bien longue au départ, une simple visite à la boutique du coin – accessible depuis la carte en appuyant sur R – permet de faire ses emplettes et pourquoi pas augmenter sa barre de santé et sa jauge de pouvoir. Pour ce faire, chaque bonus supplémentaire affichera un tarif qui changera en fonction de son importance. Le troc n’étant visiblement pas un moyen d’échange légal dans Super Princess Peach, il ne faut pas oublier de récupérer un maximum de pièces d’or pour ne pas être à court de monnaie une fois sur le comptoir du magasin. Privilégier les grosses pièces – qui équivalent à 5 pièces normales – permet de gonfler plus rapidement son porte-monnaie. S’il n’est pas obligatoire de passer par la case "achat" dans un premier temps, on se rend rapidement compte en progressant dans le jeu que trois petits cœurs en guise d’énergie vitale semble bien léger lorsqu’il faut faire face aux Boss qui illustrent chaque fin de monde, surtout lorsqu’on approche du dernier chapitre.

 

Vraie ou fausse blonde ?

Avec un total de 7 mondes découpés chacun en 6 niveaux, Super Princess Peach offre une durée de vie un peu courte c’est vrai. Les habitués des jeux de plates-formes et plus particulièrement des anciens épisodes de Super Mario Bros. n’auront aucun mal pour plier le jeu en une journée, s’ils persévèrent suffisamment. Nintendo n’a en effet pas pris trop de risque en développant Super Princess Peach et s’est permis de piocher les ingrédients les plus efficaces parmi les anciens jeux de plates-formes Mario, tout en ajoutant une petite touche de fraîche franchement pas déplaisant. On avance donc en terrain connu mais quel pied de retrouver ses sensations perdues depuis l’avènement de la 3D. Courir, sauter sur la tête de goombas tout en cassant des briques reste toujours une exercice on ne peut plus agréable à faire. Malgré le poids des années, le coup de main revient instantanément et comme le vélo, ça ne se perd pas ! Mais Nintendo a quand même poussé le bouchon un peu plus loin en faisant appel au stylet (on prend quand même l’habitude d’utiliser ses gros doigts bien gras pour gagner du temps), soit pour changer l’humeur de Peach, soit pour réussir les mini-jeux à faire juste avant les Boss. Des épreuves qui reprennent le concept de Yoshi Touch & Go par exemple en évitant à la princesse de rentrer en contact avec les ennemis pendant sa chute vers le sol. Parfois, il faudra faire avancer un tronçon d’arbre en prenant soin d’éviter les flèches qui tenteront d’allumer la Miss Peach. Reste à savoir s’il est prête à accepter une telle proposition.




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