11 20
- Richesse des tableaux
- Réalisation soignée
- Musique désagréable et répétitive
- Gestion de la bille douteuse
- Gameplay mal pensé
- Pas de tilt possible
Après nous avoir séduit dans différents sports (kart, tennis, golf et prochainement le base-ball), Mario se lance à tête baissée dans le flipper. Si notre plombier se roule en boule, c’est pour la bonne cause ! Devinez quoi ? La princesse Peach s’est encore faite enlever ! Quelle surprise !
Les scénaristes de Nintendo nous ont, comme d’habitude, concocté une histoire digne des meilleurs best-sellers. Imaginez Mario, Peach et Toad en train de s’amuser dans une fête foraine. Très vite, nos amis vont tourner leur regard vers l’attraction majeure des forains, le canon propulseur. A l’aide d’une machine miraculeuse, Toad se métamorphose en boule et aussitôt se fait éjecter en direction d’une cible. Trouvant le concept amusant, Peach décide alors de passer à son tour dans la machine. Manque de bol, deux sbires de Bowser rôdent dans le coin et détournent la position du canon pour envoyer la princesse dans les cachots du château de Bowser. C’est ainsi que débute Super Mario Ball. (NDRC : Espérons que ça soit adapté en film !)
Mario, quelle bille !
Imaginer un scénario pour un jeu de flipper est une bonne idée en soi mais proposer un bon jeu de flipper, c’est encore mieux ! Chose que Nintendo et Fuse Games ont, semble-t-il, omis de faire. Pourtant les qualités de Super Mario Ball ne sont pas absentes et les différents tableaux (5 environnements) nous permettent de retrouver l’univers innocent et coloré de Mario. Chaque niveau est composé de plusieurs tableaux qui cachent chacun une précieuse étoile. En récupérant ces étoiles, vous pouvez ouvrir les portes qui bloquent l’accès de certains tableaux. Les étoiles se récupèrent systématiquement de la même manière : vous devez soit éliminer l’ensemble des ennemis d’un niveau, soit élucider des énigmes. Sur le papier, cela semble plutôt accessible et intéressant mais une fois le jeu en main, c’est une autre paire de manches. Et il va falloir les retrousser jusqu’aux épaules pour venir à bout du jeu. La maniabilité peu précise et la gestion assez hasardeuse de la bille risquent d’en faire craquer plus d’un. Rares sont les moments où Mario partira dans la direction que vous souhaitez. La difficulté se corse dès que vous aurez pris conscience qu’à chaque fois que vous aurez laissé filer une bille, vous devrez systématiquement reprendre à zéro. Admettons par exemple que vous vous retrouvez dans la salle du Boss ; si jamais la bille venait à vous échapper lors de l’affrontement, vous devez non seulement réussir à retourner dans la salle (chose pas toujours aisée lorsqu’on perd son sang froid) mais en plus, il vous faut le battre à nouveau en repartant de rien, le jeu n’ayant pas sauvegardé vos coups portés à l’ennemi. Et ce système complètement débile se répète pour tous les autres tableaux. Autant vous dire que c’est peine perdue une fois la zénitude disparue.
Tu me fais tourner… la têteuuuu
Pour palier à cette frustration, Mario peut toujours aller rendre visite à son ami Toad qui se chargera de lui vendre quelques babioles du type champignons qui font grandir, éclair qui détruit tout en un seul coup, tuyaux qui empêchent la bille de filer entre les deux flippers ou bien encore accéder à d’autres tableaux qui font office de salles de mini-jeux. Si la plupart des objets se marchandent à l’aide de pièces d’or, d’autres en revanche s’échangent avec des pièces bleues ou plus convoitées encore, les pièces rouges.