Test également disponible sur : X360

Test Summer Athletics sur X360

Test Summer Athletics
La Note
note Summer Athletics 11 20

Derrière les gros a priori qu’il doit à sa réalisation peu séduisante, Summer Athletics parvient finalement à tirer quelques épingles de son jeu. Loin de la catastrophe annoncée, il n’en demeure pas moins hors-compétition une fois placé sur la même ligne qu’un Beijing 2008 - Le jeu officiel des Jeux Olympiques. Parsemé d’épreuves doublons, moins complet, moins technique et carrément moins accrocheur sur la durée, le titre de 49Games devrait cependant satisfaire les moins exigeants, voire les moins aisés. Avec une étiquette affichant 40 €, Summer Athletics a un petit coup à jouer.


Les plus
  • Prise en main immédiate
  • Petit prix
Les moins
  • Gameplay un peu bancal
  • Trop de doublons dans les épreuves
  • Réalisation archaïque
  • Gestion des départ et de la fatigue ratée
  • Marge de progression limitée
  • Abîme les mains et les manettes


Le Test
A quelques jours de la grande cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Pékin, 49Games et dtp entertainment AG se lancent à la poursuite de Sega et d’Eurocom, bien armés du très bon Beijing 2008 - Le jeu officiel des Jeux Olympiques. En dépit du manque de licence forcément préjudiciable, les deux challengers sauront-ils créer la surprise avec audace et culot ?

On ne va pas se mentir. Aux premiers abords, Summer Athletics ne fait clairement pas envie. Contrairement à Beijing 2008 qui nous avait agréablement surpris du côté technique, le titre de 49Games exhibe de graves carences, indignes d’une console HD, à la limite du tolérable sur Dreamcast. Entre des modèles physiques qui ne respectent pas toujours la physionomie de l’être humain, et une palette de couleurs inadéquate, Summer Athletics part avec de lourds handicaps esthétiques. Pour voir son ciel s’éclaircir quelque peu, le jeu se rabattra alors sur l’argument du fun procuré, alibi largement recevable il est vrai. Avec un tarif en boutique de 40 €, on se doute bien que le budget de production n’avait rien de colossal, et que les efforts se sont davantage concentrés sur le contenu du jeu en lui-même. Au chapitre des modes de jeu, le soft assure l’essentiel entre les différents tournois préconçus (Décathlon, Petit Tournoi, Tournoi Summer Athletics…) et la possibilité de créer une compétition de A à Z afin de se friter joyeusement entre amis. Et uniquement entre amis qui se trouvent à proximité, le online étant tout simplement absent. Les joueurs solitaires se tourneront vers le mode Carrière qui leur permettra de créer, puis de customiser l’athlète de leurs rêves. Comme d’habitude dans ce genre de mode, cette partie sera le reflet des performances du bonhomme dans les stades, qui lui octroieront - ou non - des points à repartir afin de l’améliorer dans cinq catégories distinctes : Vitesse, Technique, Puissance, Puissance de saut et Energie. Manette en main, Summer Athletics navigue entre deux eaux. Tout comme Beijing 2008, il ne fait pas nécessairement dans le matraquage intempestif, et tente de varier les situation, ce qui se fait avec plaisir non feint dans une épreuves comme la plongée, bien mieux pensée que chez la concurrence. Malheureusement, pour lui, cette discipline constitue le seul exemple allant en sa faveur. Le reste est clairement moins bon que chez Sega, avec notamment une proportion de doublons intolérables à ce niveau de compétition. Par exemple, l’ensemble des épreuves de lancer sont identiques en tout point côté gameplay, et ne se différencient que par un habillage différent. Du côté de la natation, on trouve à peine mieux, avec de simples variantes dans le sens dans lequel doivent être tourné les sticks analogiques. Les courses d’endurance en prennent également pour leur grade, avec une gestion de la fatigue ratée, et mal maîtrisée. Si l’on déplorait le jeu de gâchette pas vraiment convaincant dans les départ des épreuves de vitesse de Beijing 2008, on pointera également du doigt celui de Summer Athletics. Plus accessible, il fait perdre toute notion de faux départ, et donc de stress, puisqu’il nous faudra simplement relâcher la touche au moment du départ. Ce raisonnement s’applique de la même manière pour les prises d’angles, surtout dans les épreuves de lancer, qui n’occasionneront que trop rarement des loupés. Reste que ces exemples sont finalement à l’image du titre : bancal, mais peut-être plus souple, plus indulgent et plus facile dans sa prise en main qu’un Beijing 2008, ce qui le déleste du coup de toute marge de progression crédible.




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Hung Nguyen

le lundi 4 août 2008, 14:17




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