La Note
13 20
13 20
Les plus
- Bande Son
Les moins
- Jouabilité
Le Test
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Après une apparition remarquée dans Soul Calibur II, Spawn a droit à son propre jeu. Attention, sortez les chaînes.
Spawn, un des héros les plus torturés du monde des comics. Spawn, un des personnages les plus classieux de Soul Calibur II version Xbox. Spawn, la créature la plus rentable à être sortie du cerveau de son créateur, Todd Mc Farlane. Ce sont un peu toutes ces facettes du personnage qui sont réunies dans Spawn : Armageddon.
A n’en point douter, ce Spawn Armageddon lorgne fortement du côté de Devil May Cry. Même mélange entre combat au corps à corps et utilisation d’armes de calibres divers et variés, même possibilité d’améliorer ses armes entre chaque mission, mouvements très ressemblants, il y a beaucoup de Dante dans ce Spawn… Nul doute que la proximité des Enfers a tendance à uniformiser les héros.
Spawn should cry
Inutile de faire durer le suspense, la comparaison avec Devil May Cry n’a pas lieu d’être. En effet, face au hit de Capcom, ce Spawn Armageddon fait un peu pâle figure. Une figure de mort, serait on tenté de dire… Pourtant, ces aventures de Al Simmons ont tout de même quelques arguments à faire valoir. C’est tout d’abord l’univers du personnage qui est charismatique avec ses monstres torturés à souhait, ses ennemis impressionnants (Violator, Cy-Gor, Redeemer,…) tout droit issus des pages du comics. Les boss sont très impressionnants et même si le scénario n’est que prétexte à enchaîner les missions, on a toujours plaisir à découvrir les nouvelles créatures que l’on va affronter. On a même droit à une petite encyclopédie façons monstres et merveilles. Autre point positif pour ce jeu, l’action y est non-stop et on n’a pas trop le temps de s’ennuyer. Si les niveaux sont courts, voire très courts, ils sont suffisamment denses pour ne pas ôter le doigt de la gâchette, une qualité indéniable pour un jeu d’action.
Jouabilité en berne
Mais, car il y a un gros mais, le reste du tableau est loin d’être idyllique. Un des plus gros problèmes de Spawn Armageddon provient de son système de caméras libres qu’il faut sans cesse recadrer. Si tant que l’action n’atteint pas son apogée, cela peut être géré par un joueur habile, dès qu’elle devient frénétique, on ne parvient plus à combiner les déplacements, les tirs et le recadrage de la caméra. Cette situation aboutit au paradoxe que l’on ne s’occupe plus trop des ennemis et que l’on fait confiance au ciblage automatique (possible grâce à un bouton de tranche) pour tirer à l’aveuglette. Autre défaut du jeu, le manque d’équilibre entre les différentes armes puisque les chaînes, votre arme de base ont bien souvent tendance à être plus efficaces que certaines autres que vous pouvez découvrir par la suite. La représentation à l’écran des chaînes n’est d’ailleurs pas bouleversante, manquant furieusement d’impact visuel. Enfin, certains bugs viennent entacher quelques phases de jeu telles que l’affrontement avec Cy-Gor où de vilaines bandes noires viennent polluer l’écran alors que le combat est déjà loin d’être aisé… C’est d’ailleurs un des rares moments difficiles au cours de la vingtaine de niveaux que comporte le jeu.
Spawn Armageddon est loin d’être un mauvais jeu mais même en appréciant le personnage, il est vraiment difficile d’accrocher à son gameplay handicapé par quelques défauts majeurs. Le niveau technique étant assez moyen pour un GameCube avec des textures assez grossières et une animation passable, on imagine aisément ce qu’aurait pu donner un tel titre entre les mains expertes des créateurs de Devil May Cry. A ne réserver donc qu’aux gros fans du héros maudit, de la trempe de ceux qui ont déjà tous les figurines de la série.
A n’en point douter, ce Spawn Armageddon lorgne fortement du côté de Devil May Cry. Même mélange entre combat au corps à corps et utilisation d’armes de calibres divers et variés, même possibilité d’améliorer ses armes entre chaque mission, mouvements très ressemblants, il y a beaucoup de Dante dans ce Spawn… Nul doute que la proximité des Enfers a tendance à uniformiser les héros.
Spawn should cry
Inutile de faire durer le suspense, la comparaison avec Devil May Cry n’a pas lieu d’être. En effet, face au hit de Capcom, ce Spawn Armageddon fait un peu pâle figure. Une figure de mort, serait on tenté de dire… Pourtant, ces aventures de Al Simmons ont tout de même quelques arguments à faire valoir. C’est tout d’abord l’univers du personnage qui est charismatique avec ses monstres torturés à souhait, ses ennemis impressionnants (Violator, Cy-Gor, Redeemer,…) tout droit issus des pages du comics. Les boss sont très impressionnants et même si le scénario n’est que prétexte à enchaîner les missions, on a toujours plaisir à découvrir les nouvelles créatures que l’on va affronter. On a même droit à une petite encyclopédie façons monstres et merveilles. Autre point positif pour ce jeu, l’action y est non-stop et on n’a pas trop le temps de s’ennuyer. Si les niveaux sont courts, voire très courts, ils sont suffisamment denses pour ne pas ôter le doigt de la gâchette, une qualité indéniable pour un jeu d’action.
Jouabilité en berne
Mais, car il y a un gros mais, le reste du tableau est loin d’être idyllique. Un des plus gros problèmes de Spawn Armageddon provient de son système de caméras libres qu’il faut sans cesse recadrer. Si tant que l’action n’atteint pas son apogée, cela peut être géré par un joueur habile, dès qu’elle devient frénétique, on ne parvient plus à combiner les déplacements, les tirs et le recadrage de la caméra. Cette situation aboutit au paradoxe que l’on ne s’occupe plus trop des ennemis et que l’on fait confiance au ciblage automatique (possible grâce à un bouton de tranche) pour tirer à l’aveuglette. Autre défaut du jeu, le manque d’équilibre entre les différentes armes puisque les chaînes, votre arme de base ont bien souvent tendance à être plus efficaces que certaines autres que vous pouvez découvrir par la suite. La représentation à l’écran des chaînes n’est d’ailleurs pas bouleversante, manquant furieusement d’impact visuel. Enfin, certains bugs viennent entacher quelques phases de jeu telles que l’affrontement avec Cy-Gor où de vilaines bandes noires viennent polluer l’écran alors que le combat est déjà loin d’être aisé… C’est d’ailleurs un des rares moments difficiles au cours de la vingtaine de niveaux que comporte le jeu.
Spawn Armageddon est loin d’être un mauvais jeu mais même en appréciant le personnage, il est vraiment difficile d’accrocher à son gameplay handicapé par quelques défauts majeurs. Le niveau technique étant assez moyen pour un GameCube avec des textures assez grossières et une animation passable, on imagine aisément ce qu’aurait pu donner un tel titre entre les mains expertes des créateurs de Devil May Cry. A ne réserver donc qu’aux gros fans du héros maudit, de la trempe de ceux qui ont déjà tous les figurines de la série.
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