Test également disponible sur : PC

Test Space Colony

Test Space Colony
La Note
note Space Colony 12 20
 

Les plus
  • Durée de Vie
Les moins
  • Jouabilité


Le Test

Les concepteurs de Stronghold abandonnent l’ambiance moyenâgeuse pour nous propulser dans un futur lointain où l’Homme, lassé de vivre sur la planète bleue, décide de conquérir de nouveaux horizons. Et pour mettre en pâte tout cela, prenez un peu de Startopia, ajoutez-y une pincée de Theme Hospital, saupoudrez le tout par du Sims, mélangez bien et vous obtiendrez la nouvelle recette des studios Firefly.


Ca y est, il fallait bien que ça arrive un jour où l’autre, la Terre est devenue une planète invivable et nos êtres humains sont obligés d’aller fouiner dans la galaxie pour essayer de trouver d’autres planètes qu’ils pourront à nouveau polluer. Mais avant de pouvoir y habiter en toute quiétude, il va falloir développer une base spatiale en y construisant tous les éléments nécessaires et exploiter au mieux les ressources de la planète. Pour un jeu de gestion, rien d’innovant me direz-vous. Seulement voilà, à cela vient se greffer une couche de jeu social puisque nos colons possèdent chacun une personnalité bien a eux. Il va donc falloir veiller au grain de nos Sims galactiques et tenir compte de leurs humeurs, de leurs besoins mais aussi de leurs envies. Se voulant être un jeu plein d’humour, les différents personnages sont donc assez caricaturaux. On retrouvera la belle mais pas très fute fute Hoshi, la vieille Texane célibataire et grincheuse Tami, le motard râleur Stig ou bien encore la punk de service Kita, et j’en passe des vertes et des pas mûres. Bref tout ce petit monde à faire cohabiter ensemble pour qu’ils bossent le mieux possible tout en surveillant leur état de santé et de bien-être (représenté par une jauge évolutive) est un challenge de taille.

Les Sims dans l’espace

Il sera possible de les lier d’amitié ou de provoquer des engueulades toutes aussi poilantes traduites par des dialogues digne d’une Star Academy en pleine forme. Pour propager de la bonne humeur au sein du groupe, une foultitude d’infrastructures sont mises à votre disposition : jacuzzi, salle de sport, discothèque, bar branché, restaurants et cetera, et cetera. Alors que certains personnages sont prédisposés à des tâches spécifiques, d’autres en revanche, ont un poil dans la main et refusent catégoriquement de faire le sale boulot. Et pourtant, il va falloir les dresser pour éviter que votre base ne devienne une porcherie ou un champs de bataille. Chaque personnage est donc complémentaire et gérer au mieux votre base ne sera pas une mince affaire. De plus, nos petits colons arrivent au compte-goutte et avant de pouvoir développer au mieux votre architecture, il va falloir s’armer de patience. L’autre point à ne pas négliger est l’utilisation de la place qui vous est autorisé. En effet, en débarquant sur une planète, vous n’aurez pas toujours l’espace que vous souhaitez et vous ne pourrez pas non plus poser autant d’infrastructures que vous le désirez. Outre l’abondance de roches et autres végétaux, la taille des cartes ne permet pas de s’étaler pour ceux qui souhaitaient bâtir une base digne de leurs ambitions. Le plus frustrant est d’avoir à disposition une multitude d’accessoires qu’on ne pourra pas utiliser.

Un jeu pour deux paires de mains

Et comme si tout cela ne suffisait pas, les développeurs ont jugé bon d’apporter un peu plus de piquant à leur titre en y intégrant la possibilité de se faire attaquer par des aliens, mécontents que vous foutiez le souk sur leur planète. Reprenant exactement le concept de Stronghold, il faudra placer des tourelles de défense, des mines, des champs de protection et mêmes de robots (et des chiens-robots) pour ne pas vous faire expulser de la planète illico presto. Là aussi, il va falloir se retrousser les manches car les aliens ont la fâcheuse tendance d’attaquer en nombre et surtout de viser vos infrastructures. Plus vous tarderez à construire des appareils de protection et plus vous serez vulnérables aux attaques ennemies. D’autant plus que ces derniers commencent toujours par attaquer vos ressources, engendrant un manque d’énergie ou d’oxygène au sein de votre base, se résultant par des pannes de courant. Le cas échéant, certaines pièces de votre base deviennent inaccessibles (en devenant bleues) et vos colons se réuniront dans une même pièce jusqu’à se faire abattre. Rude. A l’inverse si tout se passe au mieux, vous pourrez développer votre base pour en faire une zone touristique en installant des attractions telles que des zoos aliens, des terrains de golf ou bien encore des hôtels. Au fil des missions, tout cela prend des proportions énormes et entre la construction de votre base, la gestion de l’état de bien-être de vos personnages et l’attaque des ennemis, les choses se complexifient rapidement et le tout devient rapidement un bordel monstre. Et c’est peu de le dire vu le nombre de tâches à assigner pour le peu de colons que vous possédez. Comme je l’ai déjà mentionné plus haut, vos bonshommes arrivent un par un au départ. Il faut attendre d’avoir plié quelques missions pour avoir un nombre suffisant de persos d’entrée de jeu.

Un concept toujours aussi amusant

Alors que la plupart des jeux de gestion sont passés à la 3D, Firefly Studios préfèrent rester à la 2D isométrique, qui à déjà fait ses preuves mais qui semble obsolète de nos jours. Le jeu garde un certain charme certes mais les animations hachés des différents persos du jeu commencent à se faire sentir. L’autre point noir du jeu qui risquent de faire siffler nos oreilles est la musique répétitive qui s’avère être stressante au bout de quelques heures de jeu. Heureusement une option permet de choisir nos propres MP3. Le soft se rattrape toutefois par son gameplay relativement varié qui saura nous tenir en haleine suffisamment longtemps pour apprécier la qualité du titre. Space Colony est au final un jeu de gestion fort sympathique à l’humour décalé et aux idées intéressantes qui séduiront, on peut en être sûr, tous ceux qui apprécient l’ambiance des jeux à la Sims et autres séries des Theme.


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