La Note
14 20
14 20
Les plus
Les moins
- Jouabilité
Le Test
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Vous trouvez les Sims trop puritains ? Singles débarque à point nommé et compte jouer sans tabous.
Quatre ans après sa sortie, et malgré sept add-on plus ou moins garnis, il reste un domaine où les Sims ne sont toujours pas allés, c’est celui du sexe. Bien que cela soit plus ou moins abordé dans l’add-on Les Sims et plus si affinités…, les avatars n’allaient jamais jusqu’au bout de leurs pensées et se cantonnaient à quelques baisers langoureux. Aujourd’hui, Singles fait tomber les tabous et propose un vrai jeu de drague, déconseillé aux moins de 16 ans, dans lequel on nous montre les personnages dans la nudité la plus totale.
Contrairement aux Sims, Singles présente un véritable objectif, celui de faire cohabiter deux personnes et de les faire coucher ensemble le plus rapidement possible. Là où les Sims tournaient autour du pot, Singles n’y va pas par quatre chemins et fonce droit dans le tas.
Chacun des douze avatars proposés dispose d’un profil sensiblement différent, ainsi, s’il sera assez facile de faire cohabiter certaines personnes, faire coucher une femme BCBG avec un jeune branleur demandera beaucoup plus de temps et de patience. Pour ceux qui aiment le challenge, il sera même possible de tenter une expérience homosexuelle, fille avec fille et garçon avec garçon (Modes Pink et Rainbow).
Les Sims du cul
Pour bien débuter, et pour suivre le manuel à la lettre, nous avons pris deux personnes sensiblement identiques, Mike et Linda. Ils partagent les mêmes centres d’intérêts, sont de nature plutôt décontractée et ne pensent pas qu’à bosser. Bref, ils sont fait l’un pour l’autre.
Le premier week-end de cohabitation fait office de tutorial, on y apprend notamment à se déplacer, à utiliser l’interface et à gérer les huit besoins de vos colocataires. La faim se règle en mangeant, le corps en allant aux toilettes, en se brossant les dents ou en prenant une douche, l’énergie en dormant, les loisirs en faisant du sport, en jouant à l’ordinateur, ou en regardant la télé, les relations, en discutant de longues heures avec votre colocataire et en partageant des repas autour de la table et l’érotique, en flirtant ou en échangeant des baisers langoureux (à condition de ne pas vous être disputés juste avant). À ces besoins « généraux », viennent s’ajouter les besoins de confort et d’espace, qui dépendent de la pièce où vous vous trouvez. Un lit plus confortable, un lave-vaisselle tout neuf, une télé grand écran, une baignoire deux places ou un petit coup d’aspirateur permettront de faire monter ces indicateurs et de rendre vos avatars heureux.
En plus des besoins, chaque personnage dispose de huit compétences qu’il faudra améliorer en dépensant des points de compétences, gagnés au fur et à mesure que le temps passe et que l’on réussit de « bonnes actions ». Les compétences améliorables sont la carrière, le nettoyage, la cuisine, le flirt, l’humour, le bricolage, la romance et la flemme. Chacune dispose de cinq niveaux et vous permettra d’être plus performant dans les domaines en question. Ainsi, si vous mettez des points en carrière, vous ramènerez plus d’argent, mais passerez plus de temps au boulot, ce qui pourrait déplaire à votre conjoint. Si vous montez les compétences nettoyage, cuisine ou bricolage, vos personnages iront plus vite pour faire ces tâches et le feront d’eux même sans que vous ayez à leur demander. L’humour permet de faire rire votre conjoint et de remonter le moral du couple, tandis que le flirt et la romance vous permettront d’être moins timide et plus entreprenant, sentimentalement et sexuellement parlant. Quand à la flemme, ça reste à ce jour un grand mystère pour moi…(ndrc : tu parles du jeu ou de la vie réelle ?)
Du sous-Sims
Si faire coucher vos colocataires, est l’objectif principal du jeu, ça ne se fera pas non plus en claquant des doigts. Si tout se passe bien, que vous n’oubliez pas de les faire manger, que vous respectez l’intimité de l’autre, que vous échangez des conversations amicales et que vous faites monter l’indicateur de séduction et d’érotisme assez haut, un premier baiser est envisageable au bout d’une semaine (environ trois heures de jeu). Comptez une semaine supplémentaire pour un petit câlin et l’achat d’un lit double, puis une troisième semaine pour passer pleinement à l’acte (remarquez que toutes les actions sensibles se passent systématiquement le week-end). Comptez donc en gros huit heures de jeux pour voir vos colocataires devenir un couple à part entière. Et après, me direz-vous ? Et bien le gros problème de Singles, il est là. Car une fois que vous aurez réussi à faire coucher vos deux héros, l’intérêt du jeu descend en flèche. On peut certes s’amuser à agrandir la maison, décorer le jardin, changer les meubles de places ou encore partir en week-end dans une maison de campagne avec piscine et barbecue (mais sans amis), il n’y a plus vraiment d’objectif, et l’intérêt s’épuise rapidement. La faute à un nombre d’actions trop faible et à un manque d’objets pour personnaliser la maison. Sur ce plan là, Singles est très très loin des Sims et il aurait été bon de s’aligner directement sans avoir à attendre un éventuel add-on.
Du sexe, oui, mais avec votre consentement
Le seul domaine où le titre de Deep Silver dépasse celui d’Electronic Arts, c’est sur le plan technique. Même si ce n’est pas parfait, que le jeu rame parfois misérablement, quelle que soit la puissance du PC, et que le défilement est saccadé au possible, graphiquement, c’est plutôt sympa, et surtout, les douze personnages disponibles sont impeccablement modélisés. Visages, torse, poitrines, sexes, rien à redire, on voit sur quels domaines les développeurs se sont attardés.
L’intelligence artificielle, quant à elle, est largement en dessous de celle des Sims. Les personnages suivent un rythme plus ou moins préétabli. À 6h, ils se lèvent, à 9h, ils partent au travail, à 15h ils rentrent du travail, à 18h ils se préparent à manger et à 22h, tout le monde au lit. Si vous leur laissez ne serait-ce que trois petites minutes sans surveillance, vous pouvez être sûr qu’ils suivront cette ligne de conduite à la lettre. Dur dur de les habituer à manger à 21h et à ne se coucher qu’à minuit. Et même en essayant de les habituer à prendre votre rythme, ils n’en feront encore souvent qu’à leur tête, oubliant de faire le ménage, de regarder la télévision ou de se brosser les dents. Pas question non plus d’entreprendre une action sensuelle ou érotique sans votre accord, ils ne feront rien sans vous, ce qui est tout de même bien dommage.
Après quelques heures sympathiques et forcément intrigantes, l’intérêt de Singles se limite à faire coucher les deux personnes que vous avez choisies et perd pratiquement tout son attrait à partir de cet instant. On a certes envie de recommencer une nouvelle fois en tentant de former un couple extravagant ou homosexuel, mais après deux ou trois tentatives, on en aura vraiment fait le tour dans tous les sens. En attendant, si vous aimez gérer le genre et que vous n’avez plus rien à apprendre des Sims, venez donc découvrir le quotidien des Singles, en attendant Les Sims 2.
Contrairement aux Sims, Singles présente un véritable objectif, celui de faire cohabiter deux personnes et de les faire coucher ensemble le plus rapidement possible. Là où les Sims tournaient autour du pot, Singles n’y va pas par quatre chemins et fonce droit dans le tas.
Chacun des douze avatars proposés dispose d’un profil sensiblement différent, ainsi, s’il sera assez facile de faire cohabiter certaines personnes, faire coucher une femme BCBG avec un jeune branleur demandera beaucoup plus de temps et de patience. Pour ceux qui aiment le challenge, il sera même possible de tenter une expérience homosexuelle, fille avec fille et garçon avec garçon (Modes Pink et Rainbow).
Les Sims du cul
Pour bien débuter, et pour suivre le manuel à la lettre, nous avons pris deux personnes sensiblement identiques, Mike et Linda. Ils partagent les mêmes centres d’intérêts, sont de nature plutôt décontractée et ne pensent pas qu’à bosser. Bref, ils sont fait l’un pour l’autre.
Le premier week-end de cohabitation fait office de tutorial, on y apprend notamment à se déplacer, à utiliser l’interface et à gérer les huit besoins de vos colocataires. La faim se règle en mangeant, le corps en allant aux toilettes, en se brossant les dents ou en prenant une douche, l’énergie en dormant, les loisirs en faisant du sport, en jouant à l’ordinateur, ou en regardant la télé, les relations, en discutant de longues heures avec votre colocataire et en partageant des repas autour de la table et l’érotique, en flirtant ou en échangeant des baisers langoureux (à condition de ne pas vous être disputés juste avant). À ces besoins « généraux », viennent s’ajouter les besoins de confort et d’espace, qui dépendent de la pièce où vous vous trouvez. Un lit plus confortable, un lave-vaisselle tout neuf, une télé grand écran, une baignoire deux places ou un petit coup d’aspirateur permettront de faire monter ces indicateurs et de rendre vos avatars heureux.
En plus des besoins, chaque personnage dispose de huit compétences qu’il faudra améliorer en dépensant des points de compétences, gagnés au fur et à mesure que le temps passe et que l’on réussit de « bonnes actions ». Les compétences améliorables sont la carrière, le nettoyage, la cuisine, le flirt, l’humour, le bricolage, la romance et la flemme. Chacune dispose de cinq niveaux et vous permettra d’être plus performant dans les domaines en question. Ainsi, si vous mettez des points en carrière, vous ramènerez plus d’argent, mais passerez plus de temps au boulot, ce qui pourrait déplaire à votre conjoint. Si vous montez les compétences nettoyage, cuisine ou bricolage, vos personnages iront plus vite pour faire ces tâches et le feront d’eux même sans que vous ayez à leur demander. L’humour permet de faire rire votre conjoint et de remonter le moral du couple, tandis que le flirt et la romance vous permettront d’être moins timide et plus entreprenant, sentimentalement et sexuellement parlant. Quand à la flemme, ça reste à ce jour un grand mystère pour moi…(ndrc : tu parles du jeu ou de la vie réelle ?)
Du sous-Sims
Si faire coucher vos colocataires, est l’objectif principal du jeu, ça ne se fera pas non plus en claquant des doigts. Si tout se passe bien, que vous n’oubliez pas de les faire manger, que vous respectez l’intimité de l’autre, que vous échangez des conversations amicales et que vous faites monter l’indicateur de séduction et d’érotisme assez haut, un premier baiser est envisageable au bout d’une semaine (environ trois heures de jeu). Comptez une semaine supplémentaire pour un petit câlin et l’achat d’un lit double, puis une troisième semaine pour passer pleinement à l’acte (remarquez que toutes les actions sensibles se passent systématiquement le week-end). Comptez donc en gros huit heures de jeux pour voir vos colocataires devenir un couple à part entière. Et après, me direz-vous ? Et bien le gros problème de Singles, il est là. Car une fois que vous aurez réussi à faire coucher vos deux héros, l’intérêt du jeu descend en flèche. On peut certes s’amuser à agrandir la maison, décorer le jardin, changer les meubles de places ou encore partir en week-end dans une maison de campagne avec piscine et barbecue (mais sans amis), il n’y a plus vraiment d’objectif, et l’intérêt s’épuise rapidement. La faute à un nombre d’actions trop faible et à un manque d’objets pour personnaliser la maison. Sur ce plan là, Singles est très très loin des Sims et il aurait été bon de s’aligner directement sans avoir à attendre un éventuel add-on.
Du sexe, oui, mais avec votre consentement
Le seul domaine où le titre de Deep Silver dépasse celui d’Electronic Arts, c’est sur le plan technique. Même si ce n’est pas parfait, que le jeu rame parfois misérablement, quelle que soit la puissance du PC, et que le défilement est saccadé au possible, graphiquement, c’est plutôt sympa, et surtout, les douze personnages disponibles sont impeccablement modélisés. Visages, torse, poitrines, sexes, rien à redire, on voit sur quels domaines les développeurs se sont attardés.
L’intelligence artificielle, quant à elle, est largement en dessous de celle des Sims. Les personnages suivent un rythme plus ou moins préétabli. À 6h, ils se lèvent, à 9h, ils partent au travail, à 15h ils rentrent du travail, à 18h ils se préparent à manger et à 22h, tout le monde au lit. Si vous leur laissez ne serait-ce que trois petites minutes sans surveillance, vous pouvez être sûr qu’ils suivront cette ligne de conduite à la lettre. Dur dur de les habituer à manger à 21h et à ne se coucher qu’à minuit. Et même en essayant de les habituer à prendre votre rythme, ils n’en feront encore souvent qu’à leur tête, oubliant de faire le ménage, de regarder la télévision ou de se brosser les dents. Pas question non plus d’entreprendre une action sensuelle ou érotique sans votre accord, ils ne feront rien sans vous, ce qui est tout de même bien dommage.
Après quelques heures sympathiques et forcément intrigantes, l’intérêt de Singles se limite à faire coucher les deux personnes que vous avez choisies et perd pratiquement tout son attrait à partir de cet instant. On a certes envie de recommencer une nouvelle fois en tentant de former un couple extravagant ou homosexuel, mais après deux ou trois tentatives, on en aura vraiment fait le tour dans tous les sens. En attendant, si vous aimez gérer le genre et que vous n’avez plus rien à apprendre des Sims, venez donc découvrir le quotidien des Singles, en attendant Les Sims 2.
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02/04/2004, 19:33
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