Test également disponible sur : PSP

Test Singes en Délire

Test Singes en Délire
La Note
note Singes en Délire 6 20

Si vous attendiez de Singes en Délire qu'il soit le roi des party games, vous risquez de rapidement faire la grimace. Avec son manque de contenu, ses mini-jeux sans imagination et sa lenteur générale, le jeu est clairement une insulte aux titres du genre. Si l’UMD se destine bien-sûr avant tout aux plus petits des joueurs, on était en droit d’en attendre bien plus de la part de Sony. Non, irrémédiablement, avec Singe en Délire, ce ne sera pas le gros délire.


Les plus
  • Peut amuser un enfant de 5 ans quelques minutes
Les moins
  • Mais où est passée la convivialité ?
  • Peu de modes et de mini-jeux
  • Gameplay bien trop minimaliste
  • Trop poussif
  • Direction artistique peu aguicheuse


Le Test

Histoire de combler les désirs des tout petits, Sony Computer Entertainment a décidé de sortir Singes en Délire, un Party Game qui est malheureusement loin de se montrer révolutionnaire dans son approche. Si le titre se classe dans la catégorie des jeux dits pour un public occasionnel, on ne comprend vraiment pas pourquoi Sony n’a pas davantage soigné sa copie. Tout de suite, rejoignons nos amis simiesques pour mieux comprendre l’affaire…


Avant toute chose, il convient encore de rappeler que Singes en Délire est un Party Game. A partir de là, il ne faut pas s’attendre à des modes de jeu à la pelle, à une profondeur de jeu hallucinante et à un gameplay qui demande une grande marge de progression. Mais ranger ce titre dans cette catégorie ne justifie pas non plus le résultat offert par des développeurs en sérieux manque d’inspiration. Résultat, on obtient un jeu extrêmement minimaliste, qui même pour un public laxiste, a du mal à captiver l’attention, même quelques dizaines de minutes…. On commence d’abord avec une interface bien poussive agrémentée d’une voix féminine bien agaçante. Hormis enchaîner les mini-jeux de manière aléatoire, se créer des listes à sauvegarder, s’entraîner ou jouer à plusieurs  avec la connexion sans fil ou en se passant la PSP, on ne peut pas dire que l’originalité des modes soit au rendez-vous. Après avoir sélectionné son primate parmi un choix de quatre couleurs et l’avoir nommé et affublé d’un équipement bien ridicule via une navigation bien lourde, on peut enfin pénétrer dans cette jungle d’épreuves en tous genres. Enfin jungle, c’est vite dit car le soft ne propose malheureusement que 15 petites activités. Autrement dit, c’est très faible et le côté simpliste n’arrange rien à l’affaire. Ainsi, Singe en Délire ne propose que des gameplays qui s’articulent essentiellement autour des boutons de façade, la touche X étant souvent la seule utilisée d’ailleurs. Taper dans une balle avec une batte de base-ball, garder sa tête le plus longtemps dans la gueule du lion ou envoyer son primate sur une cible : le tout n’est pas très varié et n’amuse quasiment pas. On pourrait penser qu’un public peu familier des jeux vidéo pourrait se contenter de cela, mais certains mini-jeux comme Coule les Nénuphars se montrent bien difficile à appréhender pour les plus petits (approximation des actions, notion de timing hasardeuse). Pour se consoler, les parents peuvent se dire que quelques mini-jeux, comme celui qui demande de trouver l’intrus ou de désigner le chiffre le plus grand, peuvent éventuellement avoir des vertus ludo-éducatives. Mais franchement, il vaut mieux se tourner vers la ludothèque PC, déjà bien fournie ou encore en direction des excellents épisodes Professeur Layton venant de la concurrence. En définitive donc, ce n’est pas avec cette bande de primates que la PSP sera auréolée de console portable la plus conviviale pour les plus jeunes.




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Stéphane Sautonie

le vendredi 3 décembre 2010, 23:48