Test également disponible sur : PS3

Test Rune Factory Oceans sur PS3 sur PS3

Test Rune Factory Oceans sur PS3
La Note
note Rune Factory Oceans 13 20

Rune Factory Oceans possède des qualités certaines à l'image de sa réalisation colorée, son univers aquatique que l'on arpente avec plaisir au dos de son géant, et une durée de vie faramineuse qui n'a rien à envier aux précédents itérations de la saga. Mais un changement d'univers ne se fait pas sans houle, en atteste les phases d'agriculture trop en retrait. Le joueur est désormais moins impliqué qu'à l'accoutumé, les monstres se coltinant l'essentiel du dur labeur. L'abondance des îles et donjons à découvrir aura de quoi occuper certains temps morts, même si l'on reste dans l'ensemble un peu sur notre faim.

Retrouvez plus bas la suite de notre test de Rune Factory Oceans


Les plus
  • Durée de vie monstre
  • Réalisation colorée
  • Les phases d'exploration
Les moins
  • De nombreuses longueurs
  • Affrontements répétitifs
  • La culture des champs en retrait
  • Histoire peu captivante


Le Test

Lorsqu'il s'agit de faire parler le râteau et de se prendre pour un agriculteur en herbe, deux alternatives majeures se posent aux joueurs aujourd'hui. D'un côté Harvest Moon pour ceux qui préfèrent se consacrer corps et âme à la gestion d'une ferme, et de l'autre son spin-off, Rune Factory, proposant une pointe d'action mâtinée d'éléments RPG. Avec Rune Factory Oceans sur PS3 et Wii, le studio Neverland est-il parvenu une nouvelle fois à trouver le bon équilibre entre la culture des champs et la chasse aux monstres ? Réponse.


Le Golen est l'une des bonnes surprises du jeu.La série Rune Factory a la particularité à chaque épisode de proposer une histoire unique, ayant pour but de trouver une raison valable à nos pérégrinations à travers des terres certes fertiles mais peuplées de bébêtes à dézinguer. Chaque volet ne parvient pourtant jamais à proposer une aventure pleinement captivante du début à la fin et le scénario de Rune Factory Oceans ne déroge pas à la règle. Le jeu nous transporte ainsi sur l'île Fenrith, ville d'adoption de nos deux protagonistes, Aden et Sonja, malheureusement pas charismatiques pour un sou. Mais touchée par une malédiction, Sonja se retrouve emprisonnée dans le corps d'Aden. Tous les deux forcés à partager le même corps, ils se réveillent qui plus est sur une île différente, habitée par des personnes inconnues. Une bonne excuse pour réintroduire le système d'amitié des précédents volets qui vous obligera à caresser dans le sens du poil vos voisins afin de débloquer de nouvelles quêtes ou bien encore obtenir certaines récompenses. Malheureusement, leur manque flagrant de personnalité et des dialogues enfantins ne raviront que les plus jeunes tandis que les plus grands seront très vite las du manque de diversité dans le texte. Côté environnement, la série sort agréablement des sentiers battus en introduisant un monde aquatique sympathique. En effet, une fois passées les deux longues premières heures consacrées à présenter votre terrain de jeu, le Golem fera son apparition et devient ainsi votre allié pour voguer sur les sept mers, et découvrir de nouvelles terres à fertiliser, offrant une durée de vie toujours aussi démente.

 

Géant vert

 

L'océan est désormais votre terrain de jeu.Entre les marchés, festivals et autres quêtes à recueillir dans l'auberge du coin, vous serez donc amené à ramener à la surface des îles (à revivifier à l'aide d'esprits récupérés durant votre voyage) mais également de nombreuses cités englouties abritant de nouvelles créatures et donjons plus ou moins variés. Votre golem se retrouvera quelque fois au centre des combats en pleine mer bien qu'au final, ces phases restent très anecdotiques. C'est donc sur la terre ferme que l'action prend forme. Le système de combat consiste ainsi à marteler une touche jusqu'à ce que mort s'en suive, les affrontements se ressemblant inévitablement, sans pour autant tomber dans la facilité. Les moins préparés seront vite punis, notamment ceux qui n'auront pas pris le temps d'enrôler des monstres dans leur équipe, hébergés dans l'étable du Golem. Si certes les éléments propres au genre RPG à l'image d'un système d'expérience et d'attaques spéciales à débloquer permettent toujours de rendre son personnage plus fort, c'est du côté des mécaniques liées à l'entretien des champs qu'il faudra avant tout puiser la force de traverser sans encombres les donjons du jeu, avec toutes les subtilités que cela comporte, de la fabrication des armes, à la création de bons petits plats et autres remèdes. Les développeurs ont pourtant décidé de rendre le gameplay plus accessible, révélant au passage de nouvelles failles. Moyennant quelques cookies, vos monstres se chargeront ainsi de gérer vos terres, votre modeste contribution se résumant désormais à un coup de baguette magique sur les différents lieux de plantation.

 

Or, dans Rune Factory Oceans, le dur labeur étant réservé aux sbires, les joueurs devront se tourner vers la chasse aux monstres, moins passionnante, pour s'occuper avant de revenir moissonner leurs denrées.

 

Les affrontements seront également légions.Le côté "gestion de ferme" de la série s'en retrouve sérieusement imputé, s'appuyant seulement sur les caractéristiques spécifiques des quatre îles saisonnières du jeu, ainsi que sur les compétences des différentes bestioles, plus aptes à produire certains produits (légumes, fruits ou minerais) Cette implication moins importante du joueur a pour conséquence de générer plusieurs temps morts, présents dans les précédentes itérations mais qu'il était alors possible de combler en semant, plantant, arrosant et bichonnant ses jeunes pousses. Or, dans Rune Factory Oceans, le dur labeur étant réservé aux sbires, les joueurs devront se tourner vers la chasse aux monstres, moins passionnante, pour s'occuper avant de revenir moissonner leurs denrées. L'impossibilité de contrôler le temps renforce cette impression de subir une lenteur de jeu quasi permanente, le titre s'évertuant par ailleurs à nous réveiller à 6h pétante et à attendre de longues minutes, impuissant, que la seule épicerie du jeu ouvre ses portes. La réalisation remonte légèrement le niveau en restant fidèle à la série, colorée et toujours aussi enchanteresse. L'univers aquatique de l'épisode possède un charme qui ne laissera inévitablement pas les plus jeunes indifférents, le plaisir de fouiller les fonds marins à la recherche de trésors perdus étant bien présent. Mais si on arrive à justifier les limitations graphiques du titre sur Wii, difficile a contrario d'excuser une version PS3 qui n'offre pas de grandes améliorations visuelles.

 

TEST VIDÉO RUNE FACTORY OCEANS




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Vincent de Lavaissière Vincent de Lavaissière

le mercredi 30 mai 2012, 11:26




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