La Note
14 20
14 20
Les plus
- Bande Son
Les moins
- Jouabilité
Le Test
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Avec sa blonde héroïne, Rogue Ops tente d'exister face aux cadors du jeu d'infiltration.
Les jeux d’infiltration ont pour l’instant deux figures de proue viriles : Sam Fisher et Solid Snake. Face à deux héros au visage buriné et à la discrétion légendaire, une petite nouvelle tente de se faire une petite place au soleil. Quoi que dans ce cas précis, c’est plutôt dans l’ombre que les as de l’intrusion aiment à se complaire.
Cette petite nouvelle se nomme Nikki Connors, elle est blonde, elle a quitté ses fonctions dans l’armée et elle a bien évidemment perdu mari et enfant lors d’un attentat terroriste, un bien beau CV pour résumer. L’organisation à l’origine de ces décès, Omega 19, ayant décidé de se faire remarquer en perpétrant des actions criminelles dans tous les lieux chauds de la planète, Nikki rejoint les forces du bien au sein du groupe Phoenix. Rien de bien original, me direz-vous et vous aurez raison car Rogue Ops ne cherche pas trop à s’écarter des chemins déjà bien balisés par ses illustres prédécesseurs. Mais nous allons voir cela dans le paragraphe qui suit.
Lettres classiques
Au delà de sa trame, Rogue Ops opère donc dans le classique au niveau de sa structure également. Découpé en huit missions, le jeu commence par un didacticiel qui vous explique le maniement de votre personnage et ses différentes aptitudes. Tout comme dans MGS, les champs de vision des ennemis ou des caméras de surveillance sont affichés dans une petite fenêtre en haut de l’écran. Vous pouvez également vous plaquer au mur pour franchir des passages étroits ou jeter un coup d’œil, vous suspendre à un mur ou encore monter le long d’un poteau. Particularité propre au jeu de Kemco, une certaine forme d’aide est intégrée au jeu puisqu’en pressant un bouton de tranche et en regardant autour de vous, vous pourrez découvrir les emplacements avec lesquels il est possible d’interagir, un rebord sur lequel s’accrocher, par exemple. Cela est un des points qui montre que Rogue Ops s’adresse à un public plus large qu’un Metal Gear Solid.
G.I. Jane
Cela se ressent également au niveau des missions en elle-même où une place plus importante est donnée à l’action que dans un Splinter Cell. En effet, si pour certaines parties de mission, mieux vaudra rester dans l’ombre, vous pourrez également bien souvent affronter vos ennemis à découvert en ne vous souciant pas trop des cadavres que vous pourriez laissez derrière vous. Cela a pour conséquence un rythme plus soutenu pour les niveaux de Rogue Ops que pour ceux de ses concurrents. Cela plaira sans doute aux débutants qui n’auraient pas la patience nécessaire à un nettoyage en profondeur façon tueur professionnel. Les éliminations tout en finesse ont, par contre, été plutôt bien pensées dans Rogue Ops puisqu’en se faufilant dans le dos d’un ennemi et en étant suffisamment proche, vous verrez une jauge se remplir. Une fois pleine, vous pourrez exécuter un homicide silencieux à mains nues en retranscrivant parfaitement la série de touches à presser qui s’affiche à l’écran. Néanmoins, la plupart du temps, vous utiliserez une de vos armes de poing : le pistolet à silencieux, le fusil de sniper, les shurikens,… Pour vous venir en aide, vous utiliserez également des lunettes à vision thermique pour déceler des emplacements secrets ou des faisceaux de sécurité, le scanner rétinien pour passer certains systèmes de verrouillage ou encore la caméra volante, une espèce de grosse mouche permettant de visionner ce qui se passe dans certains endroits. Tous ces gadgets sont plutôt sympas à utiliser même si cela se fait de façon trop ponctuelle pour la plupart.
Toute première fois
Si présenté comme il l’est dans les lignes ci-dessus, Rogue Ops peut apparaître comme un bon jeu, il souffre tout de même de quelques gros défauts, le plus sensible étant l’intelligence artificielle défaillante. En effet, bien souvent vos ennemis réagiront n’importe comment ou, au contraire, brilleront par leur absence de réaction. Il leur arrivera également de ne pas vous voir alors que vous êtes dans leur champ de vision ou au contraire, vous débusqueront alors que vous êtes hors de vue en théorie. Autre souci, certains effets graphiques sont plutôt ratés, tels que les explosions de grenade et si la version Xbox est correcte graphiquement, elle est loin d’exploiter à fond les capacités de la machine. Heureusement, la bande-son est de qualité bien supérieure avec des ambiances bien distillées et une version française convenablement localisée. On se retrouve donc avec simplement un bon petit jeu qui, s’il ne tient absolument pas la comparaison avec ces monstres que sont Metal Gear Solid et Splinter Cell, peut constituer un bon palliatif en attendant les prochains épisodes de ces séries. De même, c’est pour les débutants un moyen sympathique et pas trop difficile de s’initier aux jeux d’infiltration. Pour une première fois, autant commencer en douceur avec une jolie demoiselle.
Cette petite nouvelle se nomme Nikki Connors, elle est blonde, elle a quitté ses fonctions dans l’armée et elle a bien évidemment perdu mari et enfant lors d’un attentat terroriste, un bien beau CV pour résumer. L’organisation à l’origine de ces décès, Omega 19, ayant décidé de se faire remarquer en perpétrant des actions criminelles dans tous les lieux chauds de la planète, Nikki rejoint les forces du bien au sein du groupe Phoenix. Rien de bien original, me direz-vous et vous aurez raison car Rogue Ops ne cherche pas trop à s’écarter des chemins déjà bien balisés par ses illustres prédécesseurs. Mais nous allons voir cela dans le paragraphe qui suit.
Lettres classiques
Au delà de sa trame, Rogue Ops opère donc dans le classique au niveau de sa structure également. Découpé en huit missions, le jeu commence par un didacticiel qui vous explique le maniement de votre personnage et ses différentes aptitudes. Tout comme dans MGS, les champs de vision des ennemis ou des caméras de surveillance sont affichés dans une petite fenêtre en haut de l’écran. Vous pouvez également vous plaquer au mur pour franchir des passages étroits ou jeter un coup d’œil, vous suspendre à un mur ou encore monter le long d’un poteau. Particularité propre au jeu de Kemco, une certaine forme d’aide est intégrée au jeu puisqu’en pressant un bouton de tranche et en regardant autour de vous, vous pourrez découvrir les emplacements avec lesquels il est possible d’interagir, un rebord sur lequel s’accrocher, par exemple. Cela est un des points qui montre que Rogue Ops s’adresse à un public plus large qu’un Metal Gear Solid.
G.I. Jane
Cela se ressent également au niveau des missions en elle-même où une place plus importante est donnée à l’action que dans un Splinter Cell. En effet, si pour certaines parties de mission, mieux vaudra rester dans l’ombre, vous pourrez également bien souvent affronter vos ennemis à découvert en ne vous souciant pas trop des cadavres que vous pourriez laissez derrière vous. Cela a pour conséquence un rythme plus soutenu pour les niveaux de Rogue Ops que pour ceux de ses concurrents. Cela plaira sans doute aux débutants qui n’auraient pas la patience nécessaire à un nettoyage en profondeur façon tueur professionnel. Les éliminations tout en finesse ont, par contre, été plutôt bien pensées dans Rogue Ops puisqu’en se faufilant dans le dos d’un ennemi et en étant suffisamment proche, vous verrez une jauge se remplir. Une fois pleine, vous pourrez exécuter un homicide silencieux à mains nues en retranscrivant parfaitement la série de touches à presser qui s’affiche à l’écran. Néanmoins, la plupart du temps, vous utiliserez une de vos armes de poing : le pistolet à silencieux, le fusil de sniper, les shurikens,… Pour vous venir en aide, vous utiliserez également des lunettes à vision thermique pour déceler des emplacements secrets ou des faisceaux de sécurité, le scanner rétinien pour passer certains systèmes de verrouillage ou encore la caméra volante, une espèce de grosse mouche permettant de visionner ce qui se passe dans certains endroits. Tous ces gadgets sont plutôt sympas à utiliser même si cela se fait de façon trop ponctuelle pour la plupart.
Toute première fois
Si présenté comme il l’est dans les lignes ci-dessus, Rogue Ops peut apparaître comme un bon jeu, il souffre tout de même de quelques gros défauts, le plus sensible étant l’intelligence artificielle défaillante. En effet, bien souvent vos ennemis réagiront n’importe comment ou, au contraire, brilleront par leur absence de réaction. Il leur arrivera également de ne pas vous voir alors que vous êtes dans leur champ de vision ou au contraire, vous débusqueront alors que vous êtes hors de vue en théorie. Autre souci, certains effets graphiques sont plutôt ratés, tels que les explosions de grenade et si la version Xbox est correcte graphiquement, elle est loin d’exploiter à fond les capacités de la machine. Heureusement, la bande-son est de qualité bien supérieure avec des ambiances bien distillées et une version française convenablement localisée. On se retrouve donc avec simplement un bon petit jeu qui, s’il ne tient absolument pas la comparaison avec ces monstres que sont Metal Gear Solid et Splinter Cell, peut constituer un bon palliatif en attendant les prochains épisodes de ces séries. De même, c’est pour les débutants un moyen sympathique et pas trop difficile de s’initier aux jeux d’infiltration. Pour une première fois, autant commencer en douceur avec une jolie demoiselle.
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