Test également disponible sur : X360 - PS3 - Wii

Test Rio sur PS3

Test Rio
La Note
note Rio 9 20

Avec son enrobage graphique plutôt séduisant et une certaine fidélité au matériau d’origine, Rio le jeu vidéo aurait pu prolonger l’expérience ciné à la maison. Seulement voilà, en optant pour un party game aux mini-jeux trop classiques et souvent répétitifs (la plupart des épreuves sont des doublons), Eurocom et THQ se coupent d’un public pourtant avide de ce concept, mais désormais habitué à lui servir de la soupe de qualité. On aurait tant aimé un jeu d’action/aventure…


Les plus
  • Fidèle à l'univers du film
  • L'enrobage graphique est plutôt réussi
  • Ambiance festive
  • 40 épreuves tout de même…
Les moins
  • …mais deux fois moins que la concurrence
  • Des mini-jeux ultra limités
  • Beaucoup de doublons
  • Contenu trop léger


Le Test

A l’affiche au cinéma depuis quelques jours seulement, Rio est disponible en jeu vidéo depuis le début du mois d’avril. Face au succès inattendu du nouveau film d’animation signé Blue Sky Studios, nous nous sommes intéressés à son cas sur PlayStation 3 et sur Wii, deux versions identiques qui ont choisi le party game pour s’illustrer. Peut-on s’en réjouir ? Réponse dans ce test.


Avec un univers aussi riche et coloré, des personnages attachants et un tel scénario, Rio aurait pu bénéficier d’un traitement de faveur de la part de THQ et du studio Eurocom, qui ont préféré choisir la carte de la facilité en optant pour le party game. Ceux qui espéraient voir en ce titre un sympathique jeu d’action/aventure risquent de tirer la tronche, car ici, on a affaire à des mini-jeux aussi simplistes que rigolos quand ils ne sont pas répétitifs et ennuyeux. Car avec un total de 40 épreuves différentes, il fallait s’attendre à une certaine inégalité dans la qualité et l’originalité de ces mini-jeux. Le nombre est là certes (quoique chez la concurrence, on en compte le double), mais très rapidement, on se rend compte qu’il s’agit plus ou moins des mêmes épreuves, l’enrobage différent en plus. Que l’on balance à la figure de ses adversaires des boules de neige ou des fruits, le résultat est le même, d’autant que le principe se limite à ces règles pour le moins basiques où même le scoring a du mal à justifier l’envie d’aller plus loin. Il y a fort heureusement quelques défis qui permettent de passer un peu de bon temps tels le pas de danse ou la course à la bombe, mais rien de bien transcendant non plus, les Mario Party et consorts regorgeant de bonnes et nouvelles idées. Reste alors les modes de jeu, présentés ici en tant que style de fête, et qui redistribuent quelque peu le rôle de chaque joueur lors d’une partie. En mode "Versus", c’est chacun pour soi, tandis que le mode "Equipe" demande de sélectionner un partenaire pour accumuler les points. Chacun des ces styles décrits possède une version quiz, qui ajoutent une série de questions entre deux manches. Pas de quoi casser trois pattes à un perroquet. Le mode "Histoire" aurait pu lui aussi offrir un certain challenge, mais il s’agit juste d’enchaîner les épreuves rencontrées dans les autres modes, égayées ici et là de quelques cinématiques, qui ne sont que des – très – courts extraits du long-métrage. Seuls les modes "Roue de Carnaval" et "Gala de guirlandes" varient quelque peu les plaisirs, en faisant intervenir des personnages hôtes ou en proposant des règles totalement différentes. Mais là encore, pas de quoi non plus tenir toute une soirée. C’est d’autant plus regrettable car la réalisation du jeu ne manque pas de couleurs et de vie, avec un respect de l’univers du film d’animation et une ambiance pour le moins festive. D’ailleurs, si vous faites partie des gens qui ont généreusement applaudi Rio à la fin de la séance seront certainement ravis d’apprendre que les principaux protagonistes font partie de l’aventure vidéoludique. Avant chaque mini-jeu, il est même possible de choisir parmi Blu, Perla, Pedro, Nico, Rafael ou bien encore Eva. Même le vil Hector et le sympathique bouledogue Luiz font partie de l’aventure, mais seulement en tant que guest-stars, ou hôtes comme on dit ici. Difficile donc avec si peu d’arguments de convaincre le joueur, habitué depuis l’avènement de la Wii à manger du party game par kilos chaque année.





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