19 20
- Le meilleur jeu de foot tout simplement
- Durée de vie infinie
- Le réalisme
- Manque de licences
- Un Xbox Live pas encore au point
Après avoir fait les beaux jours de la PS2, la série des PES débarque enfin sur Xbox ! Une attente longue mais finalement atténuée par la possibilité de se connecter et profiter des joies du jeu en ligne. Si PES 4 reste en lui-même un excellent titre, le mode Xbox Live laisse un léger goût d'amertume au fond de la gorge. Eléments de réponse.
Le paragraphe traitant du Xbox Live a été écrit par Julien Dordain.
Au début, ce fut dur à admettre, mais à force de persévérance, on a finit par s’y faire et maintenant, c’est lui qu’on attend. Mais qui ça donc ? Mario ? Sonic ? Zelda ? Non non, pas un héros de jeu vidéo, mais des centaines de stars internationales modélisées qui bossent 24/24, 7/7 365 jours par an pour nous divertir et nous faire suer à tout moment. Je parle bien évidemment de nos amis les footballeurs et de leurs doublures numériques dans l’incontournable série des Pro Evolution Soccer. Au début, donc, quand la série tournait sur Nintendo 64 ou sur PS1, et qu’elle s’appelait encore ISS, il fallait être bien malin, ou totalement marginal, pour savoir que quelques années plus tard, on ne parlerait plus que d’elle, reléguant le maître d’alors, FIFA, à des années lumières. Malgré un retard culturel footballistique proche de celui d’un supporteur lyonnais (voir même proche de celui de Laurely), les japonais sont aujourd’hui les rois du jeu vidéo et les maîtres du football de salon. Un peu à l’image des athlètes chinois pour les Jeux Olympiques, les développeurs observent, écoutent, apprennent, bref, se perfectionnent pour être à chaque fois un peu plus près… des étoiles.
Plus beau, plus grand, plus fort
Depuis la sortie de la PS2,
Les licences pour PES 5 ?
Un seul regret à noter, le même que pour les trois précédents épisodes, concernant les licences, que l’on nous promettait vraiment complètes. Au final, si les clubs français, allemand, hollandais, etc. (près de 150 clubs en tout et 65 équipes nationales) sont bien présents, on est encore bien loin des belles promesses de Konami et de
À la retraite les vieux
Je sais, je chipote beaucoup, sur ce qui ne sera pour certains qu’un détail, mais c’est le seul reproche que l’on peut faire à ce jeu presque parfait. Jeu multijoueur par excellence, PES a su néanmoins attirer les joueurs solitaires grâce au mode Master Ligue, qui est bien évidemment toujours présent. Contrairement aux championnats nationaux qu’il est possible de remporter dans le mode tournoi,
Champagne pour tout le monde
Outre le perfectionnement de votre technique, le fait de participer à
Un Xbox Live en demi-teinte
Beaucoup de joueurs, heureux possesseurs des consoles Xbox, ont pris leur mal en patience afin de découvrir PES 4 orné d’un joli liseré doré sur lequel est inscrit Compatible Xbox Live. Cette attente est-elle vraiment payante ? A l’heure actuelle, non ! On a l’impression que Konami a ajouté ce mode de jeu online à la va-vite et par faute de temps n’a pu l’optimiser. Au niveau de l’interface visuelle, la sobriété prime comme à l’accoutumée. Le Mode Xbox Live propose uniquement des matches simples avec la possibilité de paramétrer sa partie (prolongations, but en or, but en argent, penalty, durée, temps, saison…). L’Optimatch est également de la partie avec le choix de la langue, une option de plus en plus rare ces derniers temps. Enfin, et les footeux souffleront un grand coup, Konami a pensé à intégrer un tableau des scores dans lequel on retrouve les classements mondiaux, hebdomadaires et mensuels. Mais avant de faire apparaître son gamertag dans ces listes, il faut tout d’abord fouler la pelouse. Et c’est là que les problèmes s’accumulent. Imaginons tout d’abord que vous voulez créer la partie en invitant un ami. Vous vous rendez dans votre liste d’amis, cherchez un concurrent digne de votre jeu et déjà une mauvaise surprise vous attend. Impossible d’envoyer une quelconque invitation, enfin a priori. Annuler l’invitation d’ami, rejoindre la partie ou supprimer un ami, voici les actions que l’on vous propose. Il semblerait que Konami ait du mal avec le verbe annuler car il faut comprendre envoyer. PES 4 étant compatible avec le Xbox Live 3.0, il est possible d’envoyer des messages vocaux. Encore faut-il que le jeu daigne vous le proposer car aucune option n’est présente à cet effet. C’est aléatoire.
Concentrons-nous maintenant sur le jeu, étant donné qu’il s’agit de son principal intérêt. Ici aussi, il y a dilemme ! Tout est chronométré afin d’éviter que certains joueurs squattent les serveurs. La sélection des équipes se fait rapidement, mais lorsque vient le menu des formations, il y a de quoi s’arracher les cheveux. Konami a eu « l’excellente idée » de nous laisser une minute pour modifier son équipe, ses joueurs, sa formation, ses stratégies, ses tireurs, ses consignes… Bref, c’est mission impossible ! Si vous voulez apporter d’autres modifications durant le jeu, il faudra au préalable demander une pause, au nombre de trois. Ce n’est pas comme dans une partie classique : vous mettez pause et zou, dans les menus. Non, pour ne pas ennuyer votre concurrent, il faut attendre un temps mort pour que le jeu s’arrête. Et c’est reparti pour une minute de bidouillage. De retour sur la pelouse, les problèmes continuent, surtout si vous êtes l’invité. En effet, si vous n’avez pas créé la partie, le jeu sera sujet à des lags récurrents. Peu importe votre connexion, peu importe celle de celui qui host la partie. Il n’est pas très important mais suffisamment agaçant et omniprésent pour réduire à néant vos attaques et votre défense. Pendant le match, on a l’impression que le ballon reste planté dans les pieds du joueurs lorsque vous essayé de sprinter. Sur le terrain, un autre problème survient : le changement de joueur. Manuel ou automatique ? PES 4 n’en a que faire de votre choix. C’est du grand n’importe quoi. Le curseur change de joueur sans même qu’on s’y attende, pour sélectionner un footballeur à Pétaouchnoc de l’action. Grisant ! Pour terminer ce tour d’horizon des défauts, on notera la naïveté de Konami par rapport à son classement. Bon nombre de joueurs mal intentionnés n’hésitent pas à quitter un match en cours de partie lorsque leur équipe est vouée à la défaite. Ils ne descendent pas dans les stats mais vous, vous n’augmentez pas non plus !