Test également disponible sur : PSP

Test Power Stone Collection

Test Power Stone Collection
La Note
note Power Stone Collection 13 20

Malgré son grand âge, Power Stone Collection arrive encore à nous captiver le temps de quelques parties nostalgiques. Le gameplay, un peu vieillissant c’est vrai, parvient tout de même à faire son petit effet et c’est avec un certain plaisir qu’on redécouvre les joies de la chasse aux diamants. Dommage en revanche que le mode multijoueur ne soit pas mis en avant pour un titre qui tend pourtant vers cette nature. Amusant mais pas indispensable.


Les plus
  • Assez joli pour un jeu sur portable
  • Un gameplay qui fait encore son effet
  • Amusant à plusieurs
Les moins
  • Temps de chargement qui durent
  • Power Stone 1 ne présente que peu d'intérêt
  • Game-sharing sans intérêt
  • Quelques phases pas adaptées à l'écran de la PSP


Le Test

Quand il est question de recyclage, Capcom répond toujours présent. Bon, il s’agit là d’une formule toute trouvée et un peu facile mais que voulez-vous, entre un Dead Rising et un Okami, Capcom n’hésite pas à revenir vers ses bonnes vieilles habitudes, histoire de garder notre nostalgie intacte. Au tour donc de la série Power Stone de venir faire son tour sur PSP. Hop, c’est parti !


Sorti dans un premier temps en Arcade, Power Stone fut aussitôt décliné sur consoles la même année. Nous sommes en 1999 et c’est la Dreamcast qui s’est chargé du transfert. A l’époque, Capcom innovait puisque le titre ne se classait pas comme un jeu de baston classique, mais lorgnait davantage vers le jeu de combat ouvert, genre désormais bien installé dans le milieu et repris par d’autres développeurs. Avec ses arènes plus ouvert, le joueur pouvait donc se balader librement d’un coin à un autre à la recherche d’artefacts (des diamants ici) mais aussi d’autres items, afin de combler le manque de coups spéciaux. L’intérêt de Power Stone ne résidait pas dans l’enchaînement de coups et d’attaques comme on avait l’habitude de voir dans un Street Fighter II par exemple. Non, dans Power Stone, l’objectif est plus primaire et pour sortir vainqueur d’un combat, il faut faire fonctionner un peu plus son crâne de piaf. Jouer avec le décor, récupérer les bons items, se placer au bon endroit au bon moment, autant d’éléments clefs qui ont permis au jeu de se faire une certaine renommée.

 

A la poursuite du diamant vert

 

Un an plus tard et suite au succès du premier opus, Capcom mettait au monde une suite. Baptisée tout simplement Power Stone 2, le jeu reprenait les mêmes ingrédients en y apportant un peu plus de profondeur. Davantage de persos, plus de coups spéciaux, des décors plus variés et plus dynamiques, des nouveaux modes de jeu, bref tout ce qu’il fallait pour donner envie aux fans du premier épisode de claquer à nouveau 400 francs, peu ou prou. Qu’en est-il en 2006, soit six ans après la mort prématurée de la Dreamcast ? La 3D a considérablement évoluée, les jeux s’affichent en 720p, 1080i et même full HD, les manettes sont dotées de capteurs de mouvements, à première vue, Power Stone Collection ne risque pas vraiment de faire le poids. Mais heureusement pour lui, c’est sur PSP que le titre sort. Et faire un come-back sur une console portable n’a pas le même impact que sur une console de salon, à moins de s’afficher comme oldie sur le Xbox Live Arcade. Toujours est-il que six après, la série Power Stone a gardé son charme, un certain charme dirons-nous. Si la 3D paraît bien cubique et les textures bien floues de nos jours, l’ensemble est suffisamment clair et brillant pour titiller encore un peu la rétine. La gameplay fait encore lui aussi son petit effet même si au bout de 2/3 heures de jeu, la lassitude peut se faire sentir, surtout pour le premier épisode qui ne présente aucun intérêt, étant donné que Power Stone 2 reprend les mêmes bases en mieux.

 

En revanche, côté contenu, c’est vache maigre et on ne peut pas dire que Capcom s’est décarcassé comme Ducros le ferait pour ses recettes. Un mode Collection qui nous permet d’accéder au "Movie Theater" par exemple et contempler les fins de chaque personnage. Mais pour ce faire, il va falloir terminer le mode "Solo" en long et en large. Bien évidemment, l’intérêt de Power Stone réside dans ses parties multijoueurs et il est regrettable que le game-sharing ne serve qu’à une simple démo dénué d’intérêt, si ce n’est nous mettre en appétit. Donc comme beaucoup de titres sur PSP, il va falloir que chacun y mette du sien pour profiter pleinement de Power Stone Collection.




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