Test Polarium

Le principe de Polarium est, en fait, extrêmement simple. Sur votre écran s’affiche un damier comprenant un certain nombre de cases blanches ou noires, appelées tuiles. Grâce à votre stylet, vous devez tracer une ligne continue qui, partout où elle passera, aura pour effet de changer la couleur des tuiles (les noires devenant blanches et inversement). Il est impossible, bien évidemment, de passer deux fois au même endroit. Le but est de réaliser un tracé tel qu’il aura pour effet de faire apparaître uniquement des lignes de tuiles de même couleur.

Si vous n’avez toujours rien compris après mes explications, un didacticiel est présent et plutôt bien fichu et les images ci-dessous devraient vous suffire à saisir les subtilités du gameplay de Polarium.

Polarium compte quatre modes de jeu distincts (ou plutôt 3 ½) fonctionnant sur les bases décrites en introduction. Dans le mode Défi, des lignes de tuiles tombent depuis le haut de l’écran et vous devez très vite les éliminer sous peine de les voir s’empiler jusqu’à ce qu’un Game Over fatidique s’affiche. Personnellement, je n’apprécie pas ce mélange de réflexion et de précipitation, bien moins fun que le gigantesque Zoo Keeper, par exemple. Plus intéressant est le mode Puzzles qui vous met face à 100 tableaux fixes que vous devez vider au moyen d’un seul tracé. Le temps n’étant pas limité, on est alors dans le casse-tête pur qui requiert de la logique. Bon, c’est vrai qu’on n’est pas très loin d’une version interactive des énigmes de Télé 7 Jeux mais le jeu reste prenant. La difficulté est toutefois assez étrange, des puzzles de niveau 70 étant plus ardus que certains de niveau 40… Si jamais vous calez, vous pouvez bénéficier d’une aide suggérant des points de départ et d’arrivée pour votre tracé. Vous pouvez, par ailleurs, créer vos propres puzzles puis les échanger avec des amis via le Wi-Fi. Enfin, le mode Duel permet à deux joueurs de s’affronter à la condition de posséder deux cartouches, plutôt frustrant…Toujours est-il que vous devez alors tourner votre DS à la verticale et éliminer les tuiles sur votre partie d’écran pour les envoyer chez votre adversaire. Divers bonus sont présents pour nuire à votre concurrent mais tout cela n’est à vrai dire, guère passionnant… Vous pouvez avoir un aperçu de cela dans le mode Salon qui permet, entre autres, de s’affronter à deux avec une seule cartouche sur la version démo de Polarium. Si vous n’aimez pas prêter votre DS, vous pouvez d’ailleurs envoyer cette version démo comprenant également un didacticiel et 10 niveaux de puzzles à un ami via le Wi-Fi. C’est tout ? Et bien oui, c’est tout…

Si la DS a déjà un grand petit jeu avec Zoo Keeper, Polarium est très loin d’atteindre le niveau d’addiction du jeu d’Ignition. On retiendra juste les 100 puzzles qui se finissent malgré tout assez rapidement pour peu que vous soyez logique. Le mode Défi n’arrivant pas à allier réflexion et rapidité de manière convaincante, je repars donc chasser du panda sur Zoo Keeper…