Test Pokémon Version Or HeartGold

Sans grande originalité, l'histoire de Pokémon Or HeartGold vous met dans la peau d'un jeune garçon - ou d'une jeune fille, c’est selon - qui vise à devenir le plus grand dresseur de Pokémon. L'aventure débute dans le village de Bourg Geon où, rapidement, le choix parmi les Pokémons Héricendre, Kaiminus et Germignon est proposé au joueur. On notera que le Pokémon de tête suit son dresseur, reste visible à l'écran lors des phases de déplacement, et qu'il est même possible de lui parler. Après ce premier contact avec l'animal, l'exploration de la région de Jotho peut commencer avec de nombreuses captures de créatures et moult affrontements contre d’autres dresseurs. Avant de se concentrer sur le contenu du jeu, un mot sur l'aspect graphique s'impose. Comparativement aux versions sorties sur Game Boy Color, le titre est forcément plus beau mais ne montre pratiquement aucun changement depuis Pokémon Platine. L'univers reste assez niais mais coloré et les combats, bien que prenants, sont toujours aussi statiques. La DS est loin d'être poussée dans ses derniers retranchements mais cela devrait changer avec les futurs Pokémon Black et White annoncés récemment.

Marche avec mon Pokémon !

En ce qui concerne le système de jeu de cet épisode, les choses n’ont pas vraiment évolué non plus. Pokémon reste un RPG où on peut visiter des villages, discuter avec tout le monde et se lâcher dans de nombreux combats aléatoires ou événementiels afin de rendre son équipe toujours plus forte. De nombreuses subtilités agrémentent les combats, avec en tête la nature à laquelle appartiennent les Pokémon. A l'époque, Or et Argent possédaient de nombreuses nouveautés qui en ont fait le titre préféré des fans. Ainsi, l'humeur des monstres de poche avait une incidence lors des combats, on pouvait leur donner un objet qu'ils pouvaient utiliser et il était possible d'accoupler ses créatures. Un cycle journalier réel offrait quelques changements dans les espèces rencontrées et donnait un aspect encore plus immersif à l'aventure ; un peu à la manière de ce que fait Animal Crossing. L'interface passait aussi par le Pokématos, un véritable couteau suisse qui permettait de consulter sa carte, téléphoner aux différents protagonistes rencontrés et même d'écouter de la radio. Les nombreux événements qui font avancer le scénario sont toujours présents dans cette version, tout comme la quête des fameux huit Badges de Champion que l'on obtient dans autant d'arènes. La prise en main est assez fluide bien que loin d'être renouvelée. Le pavé directionnel gère les déplacements alors que les autres actions peuvent être réalisées à partir de l'écran tactile si on le désire. L'apport en termes de contenu de ce remake provient de l'aire de jeu qui a été doublée, avec l'intégration de la région de Kanto issue des épisodes Rouge, Bleu et Jaune. Cet ajout rallonge considérablement la durée de vie avec huit arènes supplémentaires, plus de lieux à explorer, plus d'affrontements, plus de Pokémons à attraper... Bref, les développeurs ont tout fait pour que l’expérience de jeu soit encore plus longue que dans les volets précédents.

Enfin, la dernière grande nouveauté reste l'implantation du Pokéwalker, un véritable Podomètre aux couleurs d'une Pokéball fourni en bundle avec le jeu. Fonctionnant avec la technologie infrarouge, le Pokéwalker permet d'importer le Pokémon de son choix et de se balader avec lui après avoir choisit une zone virtuelle à visiter."

De nouvelles zones ont aussi été implantées comme le Parc Safari, la Zone Combat et le Dôme du Pokéathlon. Ce dernier permet de s'adonner à des mini-jeux qui exploitent les fonctionnalités tactiles de la DS. Pas franchement palpitantes, ces épreuves, qui demandent un minimum de gestion de la part du joueur, ont le mérite de détendre entre deux séries de combats. Quant aux fonctionnalités online, elles n’ont pas été oubliées avec les échanges de créatures, le visionnage de combats et d’images mis en ligne avec le reste du monde. Le multijoueur local est aussi présent et permet de se battre contre ses amis, de s'échanger ses bestioles et même de participer aux mini-jeux du Pokéathlon. Le soft est compatible avec tous les titres sortis sur DS et Pokémon Battle Revolution sur Wii. Malheureusement pour les joueurs DSi et DSi XL, la compatibilité avec les titres Game Boy Advance est à proscrire à cause de l'absence de second port. Enfin, la dernière grande nouveauté reste l'implantation du Pokéwalker, un véritable Podomètre aux couleurs d'une Pokéball fourni en bundle avec le jeu. Fonctionnant avec la technologie infrarouge, le Pokéwalker permet d'importer le Pokémon de son choix et de se balader avec lui après avoir choisi une zone virtuelle à visiter. Les pas comptabilisés sont ainsi convertis en watts et utilisés comme monnaie d'échange à travers l'écran de l'appareil. Plus qu'un gadget, le Pokéwalker permet de combattre à travers des mini-jeux, de gagner de l'expérience, de découvrir de nouvelles zones, de trouver des trésors et aussi et surtout de dénicher des Pokémon qui ne le sont que par ce biais. Après un nouveau transfert vers la cartouche, un petit récapitulatif décortique votre balade. Sympathique à utiliser, cet ajout fait son petit effet, et pour peu, on aurait presque l'impression de réellement trimballer l'animal avec nous. Votre Pokémon ne vous quittera plus !