Test également disponible sur : PC

Test Pacific Storm 2

Test Pacific Storm 2
La Note
note Pacific Storm 2 13 20

Options inédites en masse, nouvelles structures, zones et unités, plus de liberté pour contrôler ces dernières directement, Pacific Storm 2 s’est orienté vers la correction de nombreuses failles mineures et la production de contenu. Extrêmement riche et complet, le titre ne s’adresse qu’à un public bien particulier de passionnés. Les développeurs avaient peut-être la volonté d’élargir le cercle de potentiels acheteurs mais ne se sont pas vraiment attardés sur les deux réels problèmes qui viennent ternir le tableau : une I.A. décevante et une dynamique de jeu un peu molle, il est vrai.


Les plus
  • Plein de nouvelles options
  • Le concept 3 jeux en 1
  • Extrêmement complet
  • Plutôt joli
Les moins
  • Un rythme un peu mou
  • I.A. faiblarde
  • Prise en main compliquée
  • Caméra capricieuse


Le Test

Dès le premier opus, les petits gars de Lesta Studio s’était lancé dans un projet démesurément ambitieux : Pacific Storm, soit la synthèse entre un STR, un jeu tactique et une simulation. Persuadés de tenir là un bon filon, les développeurs ont revu leur copie et nous offre un contenu encore plus solide.


L’affaire aura tourné en boucle longtemps. Alors que l’on s’attendait à la sortie d’une "simple" extension, on ne savait plus vraiment comment appréhender ce Pacific Storm estampillé "Allies". Pour être direct, il suffit de lire les premières pages du manuel pour se rendre compte que les développeurs eux-mêmes ne savaient pas non plus dans quelle direction ils se dirigeaient. Finalité de l’histoire, Pacific Storm 2 s’impose donc comme un jeu à part entière, un "stand-alone" dans notre jargon.

Guerre éclair ?

L’entraînement se veut une étape clairement indispensable. Dire que Pacific Storm 2 est un jeu très complet est un doux euphémisme. A tel point qu’une bonne matinée ne vous permettra juste de se familiariser avec les différentes interfaces et quelques concepts. Première mission et déjà on passe du temps à essayer de manier une caméra un peu capricieuse. Heureusement, on se peut se téléporter instanément où l’on souhaite sur le champ de bataille en cliquant sur la mini-carte ou suivre la progression de ses unités. En tant que commandant en chef des armées plus ou moins omniscient, on peut aller jusqu’à définir les ordres de chacune des unités. Passer en mode kamikaze (exclusivement pour les japonais), largage de bombes, choix du comportement de ses armées, priorité d’attaque (on peut par exemple demander à ce que son aviation vise prioritairement tel type de bombardier ou tel navire, etc.). On peut aller jusqu’à sélectionner quelle est la cible de chaque canon de ses bâtiments ! Avec autant d’options disponibles, on pourra se faciliter la vie avec plusieurs solutions automatiques ou alors il faudra mitrailler le bouton Pause pour le faire manuellement en toute quiétude. Le rythme du jeu déjà extrêmement lent en prend un sérieux coup et contribue à le rendre soporifique au possible. Pour se défouler, on peut prendre directement part au combat. Les avions peuvent se piloter à la souris et les joysticks sont mieux pris en compte. Petite nouveauté, les navires sont également contrôlables mais ils se meuvent si difficilement que cela rend la tâche ingrate. Enfin, les fous de la gâchette peuvent entres autres prendre position sur les batteries anti-aériennes. La dynamique de jeu redevient malheureusement aussi molle dès que l’on passe en mode wargame. Extrêmement complète, il va falloir endosser la casquette de commandant en chef de sa nation de 1940 à 1948 pour gérer son économie, le développement de technologies et des infrastructures, la modernisation de son matériel, la diplomatie avec les autres nations ou encore la gestion de son personnel. Découpées en une soixantaine de zones, la carte du Pacifique reste notre terrain de jeu. Selon la taille des populations locales ou des richesses d’une région, on aura intérêt ou non à y établir une base puis développer toutes infrastructures. Grâce à ce poste avancé, on pourra ensuite acheminer les ressources collectées vers sa métropole (argent, aluminium, fer et carburant) pour alimenter l’effort de guerre. La production d’unités nécessite un certain temps mais on peut l’accélérer le processus via quelques subventions. Les économies d’échelles sont également prises en compte ainsi que le travail à la chaîne. Par exemple, plus la demande de production d’unités d’aviation est forte, plus le temps pour les produire et le coût unitaire est moindre.

 

Guerre et paix

 

Le mode "Arcade" sélectionnable dans chaque mode de jeu simplifie le gameplay et permet de se défaire de plusieurs tâches (comme les ravitaillements et autres convois économiques) pour se concentrer sur l’essentiel. Pour le reste, 4 modes de jeux se partagent la vedette : la campagne historique essaye de coller à la situation la plus proche de la réalité. A savoir les États-Unis sont une monstrueuse puissance économique alors que l’Empire du Japon se positionne davantage en tant que puissance militaire maritime. L’Angleterre, affaiblie, est entre les deux et profite de sa colonie en Australie dans sa participation à ce conflit. Quant à la campagne libre, les ressources et armées en début de partie sont davantage équitables. Les missions tactiques permettent de revivre les batailles réelles les plus intenses et de participer à des assauts fictifs. Enfin, le multijoueurs reprend les principaux fondements du jeu : effectuer des missions tactiques en coopération, combattre jusqu’à 8 joueurs sur le champ de bataille ou bien se livrer à une séance de dotfights. Les possibilités ne manquent pas.

 

Le personnel est sous-découpé en 4 catégories : les pilotes, les marins forment les équipages des navires, les sapeurs sont spécialisés dans la construction et la réparation et les soldats capturent et défendent les bases. Pour parfaire l’ensemble, ils acquièrent de l’expérience au fil des combats et deviennent donc de plus en plus compétents. D’abord jeunes recrues, ils peuvent passer au rang d’expérimentés, aguerris, vétérans puis Elites. Cerise sur le cake, vos commandants ont réellement existés à cette époque et leur biographie est même disponible. Cette richesse documentaire hors-norme se remarque d’autant plus avec la modélisation réaliste des unités de guerre de l’époque. Les chiffres sont d’ailleurs édifiants pour cette extension : on passe de 24 bâtiments navals à 45, de 36 à 80 avions différents ou encore 20 à 25 types de missiles. Pour voir les choses en plus grand, l’Angleterre est désormais pleinement jouable. A l’inverse, l’Allemagne, la Russie et la Hollande s’invitent dans cette guerre du Pacifique mais on peut interagir avec eux que par le biais du nouveau mode "diplomatie".  Peu d’options sont cependant disponibles si ce n’est les habituelles déclarations de guerre ou ouverture de routes commerciales.




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Frédéric Pedro

le jeudi 24 mai 2007, 20:47




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