Test également disponible sur : X360 - PS3

Test NFS The Run sur X360

Test NFS The Run
La Note
note Need For Speed : The Run 12 20
Comme vous avez pu le lire dans notre test de Need For Speed : The Run, nos impressions quant au titre d'Electronic Arts restent mitigées. Le jeu propose de beaux décors, une conduite accessible et arrive parfaitement à rythmer ainsi qu'à alterner les différents types de courses. Cependant, les joueurs ne pourront fermer les yeux face à son scénario invisible, sa mise en scène anecdotique ainsi qu'à la répétitivité des objectifs qui n'osent pas sortir des sentiers battus. Qui plus est, les fonctionnalités en ligne et le nombre important de véhicules à débloquer ne suffisent pas à rallonger une durée de vie déjà très faible. Dommage pour un jeu de course avec tout de même du potentiel.
Retrouvez plus bas la suite de notre test de Need For Speed : The Run

Les plus
  • Des décors à couper le souffle
  • Une conduite sans prise de tête
  • Des courses dynamiques
Les moins
  • Scénario inexistant
  • Répétitivité des objectifs
  • Durée de vie faiblarde
  • Des grandes villes passe-partout
  • Fonctionnalités en ligne anecdotiques


Le Test

La licence Need For Speed s'est déclinée sous presque toutes les formes depuis sa création en 1994. Mais voilà qu'Electronic Arts tente d'innover en offrant le premier titre "carte postale" avec au menu, une traversée mouvementée des États-Unis sous-couvert d'un simili-scénario. Plutôt joli dans l'ensemble et proposant une conduite très accessible, Need For Speed : The Run ne parvient pourtant pas à nous accrocher, malgré de bonnes idées et la forte volonté de nous faire voir du pays. Explications dans notre test.


Need For Speed : The RunA l'instar de l'épisode Undercover sorti en 2008, Need For Speed : The Run s'appuie sur la présence d'un scénario venu rythmer les différentes courses. Dans les grandes lignes, les joueurs auront le plaisir d'incarner Jack, un jeune homme endetté jusqu'au cou et pourchassé par la mafia. Ce fondu de bagnoles n'a pas d'autres choix que de participer à une course illégale, reliant San Francisco à New York, et donc de terminer premier pour toucher le pactole. Pour quelles raisons obscures Jack doit-il de l'argent ? Qui dirige la mafia ? Qui a mangé le dernier Kinder Bueno ? N'attendez pas de réponses à ces questions puisque le scénario a très clairement été survolé, voire bâclé. Le seul intérêt réside dans les quelques courses qui s'inscrivent dans l'histoire, à l'image des diverses courses-poursuites avec les forces de l'ordre ou les hélicoptères de la mafia qui essaieront de réduire votre bolide en morceaux avec leur mitrailleuse. Ce n'est pas faute également de proposer quelques cinématiques nerveuses, dynamiques et prenantes, notamment par la présence de phases de QTE. Mais encore une fois, ces dernières sont tellement anecdotiques qu'elles ne représentent en rien un critère suffisant de qualité. Du côté de notre protagoniste, Jack a moins de charisme qu'une huître avec sa personnalité proche du zéro aboslu. Sans compter le peu de travail réalisé autour des rivaux à évincer du championnat et leurs apparitions sporadiques. Ces derniers ne possèdent véritablement aucun "background"et ils faut donc se contenter de deux ou trois lignes pendant les temps de chargement, présentant tout aussi vaguement leurs motivations à concourir. En bref, EA Black Box souhaitait faire de la mise en scène son fer de lance – rappelez-vous le dernier trailer réalisé par Michael Bay – alors qu'au final, on est plus proche du pétard mouillé. Heureusement, la réalisation des environnements, quoiqu'en dents de scie, et son gameplay accessible offrent un certain attrait.

 

RUN BABY, RUN !

 

Need For Speed : The RunComme dit plus haut, Need For Speed : The Run est avant tout une traversée épique des Etats-Unis au volant de voitures survitaminées. Qui dit road-trip, dit paysages magnifiques. De ce point de vue, le titre nous offre des environnements en demi-teinte. Si certains terrains de jeu sont bien modélisés à l'image des Grand Parcs nationaux, ou des routes montagneuses des Rocheuses, d'autres régions ont beaucoup de difficultés à nous enchanter. Par exemple, les grands villes telles que Las Vegas, Chicago et New York ont très clairement du mal à se démarquer et à se différencier les unes des autres. Les joueurs peuvent tout de même se consoler sur les nombreuses courses qui transpirent l'adrénaline avec leurs virages serrés et leur circulation congestionnée. Certaines se paient même le luxe d'y incorporer des explosions et autres avalanches, donnant lieu à des situations impressionnantes mais pas forcément mémorables. Quant à la réalisation des véhicules, tous les modèles présents restent fidèles aux marques. Des Muscle Cars de Ford, aux coupés sportifs de chez BMW, autant dire que le garage est bien garni, se remplissant au gré des victoires. Visuellement, le réalisme est de mise grâce au moteur Frosbite 2 offrant une très bonne mise en scène des accidents, façon Burnout. Physiquement, c'est une autre histoire puisqu'il est assez difficile de discerner une réelle différence de conduite entre chaque modèle. Parlons-en d'ailleurs de la conduite, simplifiée au maximum. En effet, pas besoin donc d'être un génie du volant pour drifter ou zigzaguer entre les voitures. Malheureusement, de nombreux problèmes de réactivité et plusieurs baisses de frame-rate viennent entacher le gameplay très nerveux, chose handicapante quand il s'agit d'esquiver au millimètre les autres véhicules empruntant votre route. Du point de vue de la personnalisation des véhicules, Need For Speed : The Run n'a pas jugé important de faire participer les coureurs en herbe. En effet, en avançant dans Le Run, les joueurs voient leurs voitures se customiser automatiquement avec des améliorations du type Nitro ou Aspiration, tout simplement en gagnant des niveaux.

 

Malheureusement, de nombreux problèmes de réactivité et plusieurs baisses de frame-rate viennent entacher le gameplay très nerveux, chose handicapante quand il s'agit d'esquiver au millimètre les autres véhicules empruntant votre route."

 

Need For Speed : The RunAu menu du gameplay, là aussi déception. La dizaine d'étapes mises bout à bout ne demandera que trois heures de votre temps. Chaque tronçon est défini par plusieurs types de courses allant du simple un contre un, aux plus acharnés des affrontements sur des routes verglaçantes. La courbe de progression est pour cela bien dosée, la difficulté augmentant au fur et à mesure des étapes. Malgré tout, les nombreux scripts associés aux adversaires ont de quoi déconcerter. Alors que vous pensiez avoir perdu la course, ne soyez donc pas étonné de voir vos adversaires ralentir à votre vue dans le rétroviseur ou à quelques mètres de la ligne d'arrivée. Ce qui est également regrettable est cette impression de cloisonnement. En effet, le jeu ne supporte pas les écarts de route, même de quelques mètres, ce qui se soldent en général par l'utilisation des flashbacks. Au nombre de cinq, cette forme de "Continue" vous transporte au dernier checkpoint dans le cas où vous sortiriez légèrement de la route ou que vous soyez la victime d'un accident fâcheux. Le titre propose donc avant tout une progression par l'échec qui demande d'apprendre les courses et leurs travers dans les moindres détails, au point d'en oublier le plaisir de conduire. Si jamais l'envie de tailler la route sommeille encore en vous après être arrivé à New York, Need For Speed : The Run propose également un mode défis dans lesquels il est possible de redécouvrir les différentes courses du Run via des règles différentes. Un petit plus, mais qui ne rehausse pas à outrance la durée de vie. Enfin quelques mots quant aux fonctionnalités en ligne au final anecdotiques avec par exemple le SpeedWall. Sous la forme d'un tableau des scores, celui-ci permet de comparer ses temps sur le Run avec celui de ses amis et de recevoir des notifications proposant d'améliorer son dernier record si celui-ci est battu. Sympa mais sans plus, Need For Speed : The Run ne pouvant s'empêcher de nous faire tourner en rond par le biais de défis répétitifs !




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Vincent de Lavaissière Vincent de Lavaissière

le jeudi 17 novembre 2011, 18:52




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