Test NBA 2K13 sur PS3 sur PS3

Producteur, rappeur et surtout mari de la belle Beyoncé, Jay-Z porte également une autre casquette ayant un rapport direct avec le monde du basket-ball puisqu’il est tout simplement l’un des actionnaires de l’équipe des New Jersey Nets. Sa présence cette année dans NBA 2K13 n’est donc pas uniquement à titre commercial et le milliardaire a même réussi à imposer sa loi dans le jeu. En effet, selon les dires de 2K Games, c’est grâce à lui que l’affaire Scottie Pippen fut réglée rapidement et que Charles Barkley figure enfin dans le jeu. Un simple coup de fil de la part de Jay-Z à ses deux copains basketteurs et les voilà officiellement dans leur maillot d’époque. C’est ça aussi le copinage. Toujours selon les légendes urbaines, c’est Jay-Z qui aurait réclamé à l’équipe de Visual Concepts de revoir entièrement la jouabilité de NBA 2K13 et de leur imposer l’utilisation du stick analogique droit pour réaliser l’ensemble des mouvements tactiles sur le terrain. D’aucuns diront que 2K Games a profité de l’absence d’Electronic Arts pour repomper un système qui sévit depuis déjà de longues années dans les titres EA (ex : Fight Night et FIFA), mais on nous assure que l’anecdote est véritable. Qu’importe, ce chamboulement de gameplay insuffle à la licence un vent de renouveau que les joueurs néophytes ne dénigreront absolument pas. En effet, en faisant le choix de ramener certaines actions en titillant le stick droit, NBA 2K13 devient forcément plus accessible pour le commun des mortels. Non pas que la prise en main précédente était insurmontable, mais il est vrai que centrer tous les mouvements de dribble avec le stick est loin d’être une mauvaise idée. Feintes, cross over, spin moves, pas en arrière, changements de main et j’en passe se font dorénavant avec un naturel plus surprenant. Un système qui se marie assez bien avec le jeu dos au panier, qui permet ainsi de trouer une défense plus facilement et d’enchaîner plus de gestes techniques avant de se retrouver en bas du panier. Pour ce qui est du reste de la jouabilité, rien n’a vraiment changé et l’on retrouve ses marques assez rapidement.

LA BELLE ÉPOQUE !

Côté modes de jeu, certaines améliorations ont été apportées à NBA 2K13, à commencer par un mode "Ma Carrière" qui se veut plus complet et surtout plus immersif. Comprenez par-là que les développeurs ont intégré les réseaux sociaux comme Twitter qui permettent d’obtenir les commentaires et autres critiques de journalistes, de fans et même des autres joueurs juste après un match. De même, l’omni-présence du coach apporte un aspect plus politique à l’histoire puisque celui-ci vous donnera plus de conseils dans vos choix et vous imposera parfois des réunions avec le manager général avec lequel il sera possible de converser. Des ajouts plus immersifs donc mais pas forcément dispensables, à l’inverse du mode "Mon Equipe" dont la personnalisation à outrance (collection de figurines, maillots, terrains, coachs et même stratégie) fera toute la différence une fois que vous serez connecté face aux autres joueurs de la planète. D’ailleurs, ceux qui accordent de l’importance à l’aspect visuel de NBA 2K13 seront étonnés de l’absence des filtres de couleurs (sépia, noir et blanc) dans certains matchs d’antan et qui participaient aussi à l’immersion du joueur dans le jeu. Aucune raison n'a été donnée de la part de 2K Games et on se pose encore la question ici à la rédaction. Raison de plus pour garder le NBA 2K12 quelques saisons supplémentaires, à défaut d'aller le revendre dans sa boutique préférée.

En effet, en faisant le choix de ramener certaines actions en titillant le stick droit, NBA 2K13 devient forcément plus accessible pour le commun des mortels. Non pas que la prise en main précédente était insurmontable, mais il est vrai que centrer tous les mouvements de dribble avec le stick est loin d’être une mauvaise idée."

Drôle de choix donc, surtout quand on voit que toutes les équipes de chaque époque sont disponibles et que faire de la Dream Team USA des JO de 1992 l’un des arguments chocs de ce NBA 2K13 était primordial. Ca, c’est la cerise sur le cake, la petite gâterie qui va bien comme on dit et qui ne fait que perpétuer ce que 2K Games a entrepris il y a deux ans en intégrant Michael Jordan comme la star du jeu. Les plus grandes stars de cette si belle époque sont là. De Jordan à Magic Johnson, en passant par Patrick Ewing, Karl Malone, Larry Bird, John Stockton, Charles Barkley, Scottie Pippen, Chris Mullin, David Robinson et les autres bien sûr. Jamais une équipe n’aura aussi bien porté son nom, d’autant que leurs stats époustouflants auront tendance à engranger des matchs de titans sur le LIVE et le PlayStation Network. Face à eux, il y a bien la Celeb Team ayant pour meneur un certain Justin Bieber qui se fera postérisé à coup sûr par la suite, JB Smoove, Sean Kingston, Bow Wow, Wale et j’en passe. Eux aussi possèdent des statistiques de monstres et c’est assez fun que de jouer avec eux. Des nouveautés plus sympathiques, peut-être pas aussi nombreuses que prévues mais qui permettent à NBA 2K13 de garder sa couronne (de toutes les façons, comment peut-il en être autrement ?) en attendant l’épisode suivant. On se demande d’ailleurs comment les développeurs vont pouvoir nous surprendre davantage puisque le jeu n’a jamais été aussi complet. Peut-être en termes de graphismes où le jeu a réellement besoin d’une cure de jouvence. Si NBA 2K13 donne toujours l’impression d’assister à un match de basket à la télé, de près, on remarque que la modélisation des visages accuse le coup et que le public, aussi étonnant de naturel soit-il, devient de plus en plus cubique chaque année. Rien de bien méchant donc, mais on a hâte de voir tourner la licence sur les prochaines générations de console pour prendre de nouveaux revers de phalanges avec plaisir.