Test Monopoly : Classique et Monde sur X360
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En l’absence de jeu en ligne, le bilan est simple : cette adaptation du Monopoly : Editions Classique et Monde s’avère inutile. Alors quitte à passer la soirée à jouer les promoteurs immobiliers entre amis, autant sortir le jeu plateau, ce sera plus rapide et vous contribuerez à retarder la crise énergétique qui s’annonce en évitant de griller des kilowatts en allumant votre console et votre télé. Au nom de la planète, évitez-le !
- Si vraiment on n'a pas le jeu plateau et qu'un pote débarque avec cette adaptation…
- Pas de jeu en ligne
- Aucun intérêt en solo
- Mode Richissime sans intérêt
- Menus très laids
Ah ce bon vieux Monopoly, la meilleure alternative au Scrabble les longues soirées d’hiver quand on n’a pas envie de se mettre derrière un écran ! Bon là, c’est raté puisqu’il va bien falloir allumer la console, mais adieu les pions perdus. Et bonjour le jeu en ligne, ou pas...
Inutile de hurler au scandale si ce test vous paraît rapide au premier regard. A vrai dire, il y a des jeux dont le titre seul pourrait suffire en plus de la note. Mais comme il faut un minimum argumenter cette dernière, et comme il faut bien que votre humble serviteur gagne sa vie, on va développer un peu. Il s’agit donc, ô surprise, de l’adaptation du célèbre jeu de société. On retrouve donc le même plateau, les mêmes règles, les mêmes pions… tout à l'identique, sauf qu’on joue avec une manette et que tout est géré par la console. C’est très sympa et à vrai dire, pour peu qu’on ait des amis pour jouer avec soi, on peut vite se laisser prendre au jeu, et même s’amuser à utiliser un plateau différent de celui de base parmi la dizaine proposée. Un changement purement cosmétique, mais agréable. Reste que dans ce cas, on se dit que la version plateau fait tout aussi bien l’affaire et se montre forcément plus conviviale que quatre gugusses plantés devant un écran. Quant à jouer en solo, on réalise non seulement qu’outre l’intérêt quasiment nul d’affronter des adversaires artificiels, le simple fait de ne pouvoir accélérer le temps pendant qu’ils jouent suffit à nous faire oublier cette possibilité.
En plateau
Non, à vrai dire, le seul intérêt qu’on pouvait voir à transposer le Monopoly sur consoles était de pouvoir y jouer en ligne. Après tout, une petite soirée avec des potes à dire des bêtises dans le micro-casque tout en jouant, ça pouvait être sympa. Seulement niet, pour le multi, il faut impérativement être dans la même pièce. Pour tenter de débusquer un avantage à cette édition numérique, on pourrait se rabattre sur le mode "Richissime", proposant de toutes nouvelles règles ; mais n'étant sur le hasard et non sur l’argent, elles ne présentent qu’un intérêt très limité. On ne fait que participer à des mini-jeux totalement creux pour déterminer le nombre de pions dont dispose chaque joueur. Pions qui tombent au hasard sur le plateau et déterminent ses possessions de base. Ensuite, il s’agit en gros de pratiquer des échanges pour tenter d’obtenir le meilleur parc immobilier possible et remporter la partie. L’unique atout de ce mode, pas très excitant, est qu’il autorise des parties plus courtes, de trente à soixante minutes. Alors bon, on gagne en temps ce qu’on perd en plaisir. Du coup, ça paraît plus long, et c'est bien dommage. Comme vous pouvez le constater, ce test ne s’oriente pas vers une conclusion très heureuse. Mais c’est parce qu’on aime le Monopoly à la base, et que les histoires d’amour finissent mal… Est-ce que nos yeux sortent flattés de cette expérience ? La vue en 3D du plateau, des pions et le déroulement global d’une partie sont très corrects, même s’il ne faut, bien entendu, pas s’attendre à des prousses graphiques. En revanche, les menus sont horriblement laids, même si leur importance n’est que toute relative.