13 20
Aucune surprise pour ce Metal Slug XX qui remplit timidement son office, c’est-à-dire nous défouler quelques heures en compagnie de Marco, toute sa clique et l’équipe des Ikari Warriors au grand complet. C’est quelque part un peu regrettable que SNK Playmore n’ait pas fait l’effort de nous offrir quelques nouveautés (mode coop’ mis à part), surtout quand on se permet de changer le titre du jeu. Cela dit, précisons que Metal Slug XX a plus de gueule sur PSP et que le format 16/9, quand il est travaillé, sied parfaitement à la série. Sympathique donc, mais sans plus.
- Ca a quand même plus de gueule sur PSP
- 7 niveaux au lieu de 5
- La team Ikari Warriors au grand complet
- Le mode coop'
- Le format 16/9
- Ca manque de folie
- Boss pas terribles
- Mode "Ecole de combat" inintéressant
- Les fautes de frappe dans les menus
Série mythique qui a vu le jour en 1996 sur Neo Geo, Metal Slug continue son petit bonhomme de chemin en s’adaptant sur à peu près tous les supports existants. Le dernier épisode en date, Metal Slug 7, est sorti en 2008 sur DS pour un résultat quelque peu décevant, la faute à un manque d’idées et de folie qui faisaient pourtant la force de la franchise. Cette année, SNK Playmore a décidé de redonner une seconde chance à ce volet en le réadaptant sur PSP. Un écran 16/9, des graphismes plus propres et une meilleure lisibilité de l’action parviendront-ils à renverser la vapeur ? Tout de suite notre verdict !
On a beau se dire que les consoles d’aujourd’hui ont la patate nécessaire pour faire tourner des jeux vieux de 15 ans, on se surprend encore à constater que la Neo Geo en avait vraiment dans le ventre, quand on voit ce que donne Metal Slug sur consoles portables de nos jours. Ce vieux relent de joueur nostalgique pour vous informer, et vous certifier, que Metal Slug XX a nettement plus de prestance sur PSP que Metal Slug 7 sur DS en son temps. En effet, en arrivant sur la console nomade de Sony, le titre a gagné en relief, grâce notamment à des graphismes plus travaillés, rendant honneur à l’un des points forts de la franchise. Les couleurs paraissent elles aussi moins fades et le format 16/9 de l’écran donne tout de suite une autre dimension au titre. Evidemment, soigner l’aspect visuel ne changera pas le gameplay et encore moins l’absence de génie et de fun qu’on avait pointé du doigt en 2008 sur DS, mais force est de constater que la pilule de l’adaptation bête et méchante est quand même plus facile à avaler. Pour ceux qui étaient passés à côté de Metal Slug 7 il y a deux ans, sachez que cet épisode reprend le principe du casting étoffé de Metal Slug 6 avec comme invités surprise Ralf et Clark, issus tous les deux de la franchise KOF. Histoire d’aller jusqu’au bout de leur délire, SNK Playmore a mis en téléchargement le personnage de Leona que l’on peut récupérer sur le PlayStation Network, à condition d’avoir un compte japonais. C’est la bonne surprise de ce Metal Slug XX, d’autant que la fille Heidern dispose de quasiment toutes les compétences de chaque soldat de Metal Slug. Elle possède effectivement la force de frappe de Marco, peut encaisser un tir ennemi avant de rendre l’âme, pilote les Slugs aussi bien que Tarma, arrive à accumuler deux fois plus de grenades que la moyenne comme Eri et est capable d’exécuter son Moon Slasher, bien utile pour supprimer les balles adverses. Bref, autant vous dire que c’est le personnage à incarner pour s’amuser comme un petit fou.
Metal Gear
Pour ce qui est du reste, rien n’a changé. Les 7 niveaux sont bien présents, la difficulté aussi, malheureusement amoindrie par les "Continue" infinis offerts gracieusement par les développeurs, puisqu’il est impossible de les réduire dans le menu des Options. On peut toujours se fixer soi-même ses défis, comme terminer un niveau avec un seul crédit, mais les plus démotivés peuvent toujours se tourner vers le mode "Ecole de combat", qui consiste à remplir des objectifs bien précis demandés par la belle Cynthia. On aurait d’ailleurs bien aimé que SNK Playmore se donne la peine de recréer des niveaux spécialement pour ce mode, mais il n’en est rien. On retrouve en effet chaque stage écumé en Missions Principales, ce qui n’aide pas à faire oublier une certaine lassitude. Car, il faut bien l’admettre, on est loin, très loin des éclairs de génie de l’époque Metal Slug 3. On enquille les niveaux sans vraiment être surpris, même si sur la fin, les choses s’améliorent et s’accélèrent avec des Slugs assez amusants (les Autruches) et quelques boss de fin de niveau qui restent quand même assez plaisants à dérouiller. Ce ne sera donc pas assez pour se hisser à la hauteur des premiers épisodes, mais les fans ne pourront couper à cet épisode, qu’ils peuvent d’ailleurs télécharger sur le Xbox LIVE, on le rappelle.