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Parce qu'elle s'adapte avec brio au support UMD et ne s'encombre pas de contrôles inutiles et ratés, la mouture PSP de Metal Slug Anthology se révèle être bien meilleure que sa consoeur sur Wii. Avec son gameplay simple, efficace et accrocheur, la saga Metal Slug tire entièrement partie du concept du jeu portable. En revanche, il est assez regrettable que SNK Playmore n'ait pas retravaillé le format pour qu'il puisse s'adapter à l'écran 16/9 de la PSP. Cependant, il serait dommage de s’attarder à ce simple constat puisque Metal Slug Anthology offre un autre intérêt : celui de découvrir ou redécouvrir l’ensemble des épisodes de la série (Metal Slug X et Metal Slug 6 y compris) pour un prix raisonnable. Et ça, c'est un luxe qu'on ne se refusera pas.
- Les 7 épisodes 2D sur un même UMD
- Un concept toujours aussi accrocheur
- Les ajouts sonores
- L'affichage 16/9 écrasé
- Quelques ralentissements
- Les continues illimités
Après un passage remarqué sur Wii et en attendant la version PlayStation 2, Metal Slug Anthology s’immisce désormais sur PSP pour un résultat encore plus explosif. Débarrassé des contrôles inutiles et ratés de la Wii, cette compilation ultime réunissant l’ensemble des épisodes en 2D de la mythique saga de SNK dévoile son véritable potentiel nomade. Un pur concentré d’énergie.
Parmi les titres qui ne nécessitent pas des heures entières avant de prendre son pied, la série Metal Slug figure en tête de gondole. Pour cela, la recette est extrêmement simple. Tout d’abord, les graphismes en 2D flattent l’œil, c’est indéniable. A moins d’être allergiques aux pixels, impossible de nier la beauté qui se dégage des différents épisodes de la saga, avec moult détails en tout genre et qui ne laisseront personne indifférent. Ensuite, les concepteurs ont opté pour un humour omniprésent. Les quatre héros que sont Marco, Eri, Tarma et Fio possèdent chacun un charisme burlesque fou. SNK Playmore n’a d’ailleurs pas fait dans la dentelle puisque le nombre d’animations qui s’affichent à l’écran (aussi bien au niveau des persos que des décors) est tout bonnement hallucinant. Ajoutons également que la prise en main du jeu est instantanée. A moins d’être le dernier des demeurés, trente secondes suffiront pour comprendre que trois boutons suffisent pour maîtriser la bête. Un bouton pour tirer, un pour sauter et un autre pour lancer des grenades, vraiment rien de bien compliqué. Metal Slug est une série d’action pure et dure où l’objectif premier est de tirer dans tout ce qui bouge sans réfléchir (enfin tout est relatif). Le déroulement du jeu peut à la rigueur être comparé avec celui d’un shoot’em up horizontal où s’enchaînent explosions et autres effets spéciaux de grande envergure.
Tu pointes ou tu tires ?
En plus de la foultitude d’items que son soldat peut glaner sur son chemin (Heavy Machine gun, Rocket Launcher, Shot Gun, Super Grenades, Enemy Chaser, Laser Blade, Drop Shot etc.) et des prisonniers de guerre à délivrer, il est possible de grimper à bord de divers engins (communément appeler slugs) afin d’éliminer plus efficacement la horde d’ennemis qui se jettent aveuglément sur nous. Tanks (capables de sauter tout de même), hélicoptères, sous-marins, avions de chasse, dromadaire ou éléphant équipés de puissantes mitraillettes, méchas en acier, la liste est longue et chaque véhicule procure un pilotage différent et une sensation unique. Un arsenal de pointe pour se protéger de la nuée de tirs qui aura vite fait de combler l’écran si on laisse les ennemis agir. Car à l’instar d’un simple shoot’em up, le moindre contact avec un tir ennemi engendre une mort instantanée, à l’exception de certains personnages dans Metal Slug 6, mais on y reviendra. Heureusement, grâce aux continues infinis, il est possible de revenir pile poil où l’on avait rendu l’âme, avec en plus la possibilité de changer de soldat si l’envie nous prenait, sauf pour le premier Metal Slug.
Une compilation réunissant l'ensemble des épisodes en 2D de la série Metal Slug ? Il y a quelques années encore, seule une poignée de joueurs utopistes pouvaient rêver à pareille résultat. C'est désormais chose faite grâce à la nouvelle politique de SNK Playmore qui a depuis quelques années la ferme attention de faire connaître ses vieux hits au grand public. Certes, les puristes de l'Arcade et de la Neo Geo auront toujours quelque chose à redire quant aux adaptations consoles de la saga mais le niveau rapport qualité / prix étant tout simplement intéressant, il serait franchement dommage de passer à côté, surtout sur PSP où le concept s'adapte avec brio au jeu nomade. Le seul point noir qui vient ternir le tableau est l'absence d'un véritable affichage en 16/9, l'image étant écrasée au format widescreen. Dommage.