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Retrouvez plus bas la suite de notre test de Londres 2012
- Quelques épreuves intéressantes
- La durée de vie
- La licence officielle des JO...
- ...sans les noms des sportifs
- Gameplay trop approximatif
- Réalisation médiocre
- Kinect et le PS Move anecdotiques
- Difficulté mal calibrée
- Il manque certaines disciplines
Autant commencer par ce qui nous fâche le plus avec Londres 2012 - Le jeu vidéo officiel des Jeux Olympiques : les graphismes. Ces derniers écorchent littéralement les yeux, avec une modélisation des personnages à la ramasse et une animation rouillée. C'est fade et beaucoup trop scolaire pour donner envie de prolonger le spectacle, au point de faire passer Mario & Sonic aux Jeux Olympiques de Londres 2012 pour un chef-d'oeuvre. Les environnements où se déroulent les épreuves sont plutôt variés, c'est vrai, mais ça dort du début à la fin. Alors oui, on entend quelques applaudissements ici et là, mais l'ensemble donne plus l'impression d'un brouhaha que d'une véritable ambiance festive. En termes de contenu, Londres 2012 reprend naturellement l’intégralité des disciplines (un peu plus d’une quarantaine) que l’on pourra regarder à la télévision à partir du 27 juillet : l’athlétisme (100m, 110m haies, lancer du disque, saut en longueur…), les épreuves de tir, la gymnastique, la natation, le cyclisme, il y a vraiment de quoi faire. Cela dit, malgré la présence de la licence officielle des Jeux Olympiques, on regrette que les noms des sportifs n’aient pas été conservés. Pas d’Usain Bolt lorsqu’il s’agit de défendre les couleurs de la Jamaïque sur le 100m, et encore moins de Michael Phelps au moment de piquer une tête dans la piscine olympique. Et même s’il y a moyen de customiser son avatar afin qu’il ressemble à son idole, on aurait préféré avoir droit aux véritables visages des athlètes. Bien évidemment, le mode "Jeux Olympiques" représente le cœur du jeu, et il faudra d’abord choisir parmi trois niveaux de difficulté (Facile, Normal, Difficile) en fonction de son talent. Si les affaires sont rapidement expédiées en Facile et en Normal, on commence sérieusement à lutter en Difficile. On pense notamment aux disciplines aquatiques et à la gymnastique où, même en réalisant quasiment un sans faute, on se fait larguer par l’I.A. au classement. Rageant.
C'est fade et beaucoup trop scolaire pour donner envie de prolonger le spectacle, au point de faire passer Mario & Sonic aux Jeux Olympiques de Londres 2012 pour un chef-d'oeuvre."
Et puis bon, même si on s’acharne à l’entraînement, il faut reconnaître que le gameplay n’aide pas vraiment, sans mauvaise foi aucune. Trouver le bon angle au lancer du disque ou lors des épreuves de saut relève de la providence, ce qui est également valable pour la natation. Autant on va survoler les phases qualificatives les doigts dans le nez, autant on va se retrouver dernier du classement en finale, alors que l’on a respecté scrupuleusement le timing. La vérité, c’est que Londres 2012 - Le jeu vidéo officiel des Jeux Olympiques manque cruellement de précision, en plus de se compliquer la vie à certains moments. Pourquoi, par exemple, avoir imposé une jauge d’endurance sur le 100m alors qu’un matraquage des boutons à l’ancienne se serait montré nettement plus efficace ? Tout n’est pas à jeter non plus, et on parvient à prendre un minimum de plaisir avec le tennis de table, le lancer du javelot, le tir ou bien encore le canoë-kayak. Si récolter des médailles d’or permet de bien figurer au classement mondial, c’est aussi indispensable pour débloquer tout un tas de bonus ainsi que des essais supplémentaires pour améliorer ses performances. Et en Difficile, on vous assure que c’est même vital de gratter des tentatives en plus. Hormis le mode "Jeux Olympiques", on peut aussi prendre part à des mini-jeux, mais le challenge est trop limité pour prendre son pied. Et en ce qui concerne Kinect et le PlayStation Move, ils n’apportent pas grand chose à l’expérience de jeu, et ajoutent même de la confusion dans la mesure où la reconnaissance de mouvements n’est vraiment pas au top, que ce soit avec la caméra de la Xbox 360 ou la baguette magique de la PS3. Enfin, on n’oubliera pas d’évoquer le mode en ligne de Londres 2012 qui offre l’occasion de participer à des tournois, ou alors de lancer une partie personnalisée pour fixer ses propres règles. Toujours bon à prendre.