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Grâce à ses deux histoires inédites, Les Sims : Histoires de Naufragés s’en sort beaucoup mieux que son homologue sur consoles, dénué tout simplement de scénario. Si le fait de changer radicalement de décor offre une petite bouffée d’air frais, il n’en demeure pas moins que le concept reste inchangé et les paramètres de la vie civilisée s’emboîtent finalement sans accroc à cette vie sauvage. Cependant, on aurait aimé quand même un peu plus de challenge pour que la notion de survie soit davantage mise en avant, parce que pour l’heure, Les Sims : Histoires de Naufragés ressemble davantage à des vacances au camping de Palavas-les-Flots qu’à un Koh Lanta déguisé.
- Une petite bouffée d'air frais dans la série
- Le manque de danger
- Quelques situations saugrenues
- Moteur graphique qui se fait vieux
- Temps de chargements affreusement longs
Bien décidé à pomper jusqu’à la dernière goutte toute la moelle de sa poule aux œufs d’or, Electronic Arts continue sans relâche de nous proposer de nouvelles histoires pour les Sims. Après deux histoires pas franchement mémorables et une version consoles des Naufragés pas très reluisante non plus, les êtres virtuels de Will Wright vont tenter à nouveau de survivre au sein d’un environnement hostile avec Les Sims : Histoires de Naufragés sur PC.
Il y a quelques mois, Electronic Arts et Maxis nous invitaient à changer d’air avec Les Sims 2 : Naufragés, un épisode développé spécialement sur consoles de salon et portable. En raison d’une réalisation qui manquait de conviction et une absence totale de scénario, le titre a vite fait de tourner au vinaigre, et par 40° C à l’ombre, l’odeur est venue rapidement nauséabonde. Cette fois-ci, avec leur expérience passée et la présence de deux histoire inédites, les créateurs de la série vont tenter de nous réconcilier avec une série qui commence sérieusement à tourner en rond. Avant de se lancer dans l’aventure, le joueur a donc le choix entre deux histoires imposées : celle de Jeanne, une ancienne citadine qui s’est retrouvée échouée sur une plage avec pour seul bagage une malle et une hache, et qui va tenter de reconstruire sa vie au milieu du sable blanc et des fougères. De l’autre côté, nous avons David qui lui aussi va devoir faire face aux incommodités d’une île déserte où se côtoient animaux sauvages et autres insectes gênants. Notre bonhomme va donc tout faire pour retrouver la civilisation et c’est au joueur qu’incombe cette lourde responsabilité.
Into the wild
Malgré un changement radical d’univers, un Sim reste un Sim et ce dernier nécessite un minimum de soins et de gestion pour ne pas sombrer en dépression ou faire une syncope à la moindre insolation. Rendre son Sim heureux est donc l’une des valeurs les plus primordiales dans le jeu. Comme toujours, il faut surveiller constamment sa jauge d’humeur qui se caractérise en fonction de plusieurs critères : appétit, confort, petits besoins, énergie, distractions, vie sociale, hygiène et environnement. Les mêmes paramètres qu’on retrouvait lorsque nos Sims vivaient en société. Néanmoins, tous ses à-côtés fonctionnent également en pleine nature, même si j’en conviens, certaines situations tournent rapidement au ridicule. Obliger son Sim à faire marche arrière et revenir à son camp juste pour uriner en pleine chasse relève franchement de la cocasserie. Evidemment, se soulager en pleine nature est une chose qu’on peut se permettre lorsque l’on a quitté la civilisation. En revanche, d’autres aspects plus intéressants, comme le fait de devoir causer même aux animaux du coin afin de garder une certaine humeur, n’est pas sans rappeler le film Cast Away avec Tom Hanks, obligé de causer à son ballon de volley pour ne pas finir comme un vieux légume sans voix. Autant de petits détails qui font la différence.