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Moins de 6 mois après un premier essai pas franchement concluant, la faute à un concept limité et sans grand intérêt pour celui qui suit la saga Sims depuis ses débuts, Electronic Arts remet le couvert avec cette histoire d’animaux qui flaire bon la redite. Encore une fois, difficile de conseiller un titre étriqué, alors que l’œuvre originale offre déjà plus de possibilités.
- L'introduction des animaux
- Objectifs trop classiques et linéaires
- Durée de vie forcément limitée
- Gameplay moins riche
- Vendu plein pot
Lancée en février dernier avec Les Sims : Histoires de Vie, la nouvelle gamme des Sims ne semble pas prête de s’arrêter, surtout si l’on en croit le planning très chargé de son éditeur Electronic Arts. Pour cette nouvelle galette, les développeurs nous ont concocté deux histoires inédites dans lesquelles les animaux sont rois.
Dans la lignée du précédent Les Sims : Histoires de Vie, Les Sims : Histoires d'Animaux intègre un paramètre nouveau : les animaux. Enfin, nouveau, pas tant que ça car pour ceux qui suivent un tant soi peu l’actualité des êtres virtuels créés par Will Wright, ils se souviendront d’un certain Les Sims 2 : Animaux & Cie, paru l’année dernière. Inutile d’ailleurs de tourner autour du pot plus longtemps, Les Sims : Histoires d'Animaux ressemble comme deux gouttes d’eau à son cousin-germain. La seule différence notable est bien évidemment l’introduction de deux scénarios dans le jeu. C’est bien entendu la marque de fabrique de cette gamme dite nouvelle. Aussi, comme pour le précédent volet sorti en février dernier, le joueur aura le choix entre deux scénarios dans le mode Histoire. Le premier nous invite à suivre les pérégrinations d’Alice et de Sam, un dalmatien. Tous les deux sont menacés d’expulsion par un propriétaire véreux, bien décidé à les mettre à la rue. Pour Alice et son chien, il n’y a pas d’alternative possible, il faut impérativement gagner le premier prix du concours canin régional pour pouvoir rester dans sa maison. S’ensuit alors une longue séance d’apprentissage, qui permettra à Sam de réaliser des tours et de prendre des positions pour justement se lancer dans cette compétition. La seconde histoire du jeu met en scène Stéphane et Diva. Cuistot de profession, Stéphane décide d’adopter une jeune chatte, du nom de Diva donc, un peu indisciplinée et qui va donc complètement chambouler sa vie. Plusieurs paramètres sont à prendre en compte pour que l’animal obéisse au doigt et à l’œil. Gronder un animal fait baisser le respect qu’il peut avoir envers le maître, mais s’impose lorsqu’il refuse d’obéir. A l’inverse, il est conseillé de le féliciter en le caressant ou lui donner une friandise s’il se montre discipliné. C’est d’une logique implacable, mais ce sont les étapes à franchir pour pouvoir progresser dans le jeu. Une fois les deux scénarios bouclés (une dizaine d’heures suffit), le joueur peut s’adonner au mode Libre. A l’instar du précédent épisode, aucune règle n’est imposée et le joueur peut vaquer tranquillement à des occupations diverses et variées, tout comme dans n’importe quel jeu Sims. Il est bien évidemment possible de créer ses propres Sims, mais aussi de personnaliser son animal (physique, caractère). Comme un air de déjà-vu ? Assurément.