Test également disponible sur : Xbox - PC - PlayStation 2

Test L'Entraîneur 5 sur Xbox

Test L'Entraîneur 5
La Note
note L'Entraîneur 5 : Saison 2004-2005 5 20
 

Les plus
  • La licence et encore...
Les moins
  • Bande sonore mauvaise
  • Base de donnée fantaisiste et restreinte
  • Matchs incohérents
  • Menus mal agencés


Le Test

Plébiscitée par bon nombre de joueurs, la série L'Entraîneur a permis de réveiller le talent insoupçonné de jeunes manageurs en herbe. Après le départ de Sports Interactive chez Sega, Eidos n'a pas hésité à faire appel à un nouveau studio de développement. Le niveau sera-t-il équivalent pour autant ? Bonne question !


Eidos, dont la situation financière n’est pas des plus brillantes, a donc laissé filer l'un de ses prestigieux studios de développement : Sport Interactive. N'ayant plus que ses yeux pour pleurer, l'éditeur essaie tant bien que mal de sauver les apparences, en confiant le développement à un tout jeune studio, contraint de repartir sur de nouvelles bases. Après des mois d'attente, le résultat confirme bien nos craintes. C'est la fin d'un mythe...

 

Il était un petit arbitre...

 

Dès le lancement du jeu, la première chose qui nous frappe se trouve dans l'exhaustivité des championnats présents. On n'en dénote pas moins de 25 pour un total de 59 divisions. De quoi largement recouvrir les championnats plus classiques comme l'Italie, l'Angleterre, l'Espagne, etc. mais aussi nous faire découvrir des destinations un peu plus exotiques comme le football mexicain ou ukrainien. Et on se dit forcément qu'il y a de quoi s'occuper. Comme quoi, la première impression n’est pas toujours la bonne et la déception en deviendra de plus en plus grande au fur à mesure que l’on s’apercevra des différentes restrictions. Tout d'abord, la gestion des finances est limitée au strict minimum et on se voit alors contraint de se concentrer uniquement sur son équipe. Les menus sont particulièrement mal agencés et rendent la navigation peu évidente. Si jamais on a le malheur d'accepter de se lancer dans une recherche d'une option particulière dès les premiers moments, on risque de décrocher très rapidement et les plus nerveux n’hésiteront probablement pas à fracasser leur manette contre le mur. Présentés sous la forme d’un plan en deux dimensions, dans lequel semblent se disputer des boules de couleur ou encore d’un résumé commentant les principales actions, les matchs apparaissent comme étant un peu anarchiques et certaines actions frisent l’incohérence. Comment une équipe peut-elle avoir plus de 50 occasions (en exagérant à peine) de but face à une autre ? Et si l’intérêt des rencontres semble tout aussi intéressant que celui de regarder une émission de pêche à une heure tardive, il n’est même pas possible d’avoir le résultat instantanément. Et pourtant, en apparence, le titre se veut des plus complets, notamment en proposant de larges choix pour élaborer les programmes d’entraînement, planifier des tactiques de groupe ou donner des consignes individuelles, etc. En apparence seulement, car on a, à aucun moment, l’impression que le réglage des différents paramètres n'influence vraiment le cours de la partie. L’esprit de la série semble donc s’être définitivement envolé…

 

Carton rouge !

 

La boîte du jeu arborant fièrement le logo "Mercato d’hiver inclus", nous n’avons pas pu nous empêcher d’aller jeter un œil dans la base de données. Et effectivement, elle semble mise à jour. Je dis bien "semble" car il subsiste quelques erreurs et on a seulement accès aux données de la saison 2004/2005 concernant les joueurs ainsi que les clubs. Et non content d’affûbler certains joueurs de statistiques fantaisistes, des noms totalement inconnus surgissent de nulle part au cours de la saison, jusque dans la sélection nationale. Côté son, il était assez difficile d'imaginer qu'il était possible de faire quelque chose d'aussi plat. Aucune ambiance, pas de musique en fond sonore et les cris des spectateurs durant les matchs ressemblent davantage à un grésillement TV qu’à autre chose. C’est bien simple, la plupart des jeux sur Game Boy première génération s’en sort avec plus de panache. Pour conclure dans la joie et la bonne humeur, on ne peut que vous conseiller de couper le son ou de couper court. Toutes les bonnes choses ont une fin et si vous aimez la série L'Entraîneur, préférez-lui l’épisode précédent !




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Frédéric Pedro

le vendredi 17 juin 2005, 10:55




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