La Note
16 20
Lien enfin ténu avec un possible Kingdom Hearts 3, Kingdom Hearts 3D : Dream Drop Distance semble être une sorte de conclusion des la série de spin-off qui fait traîner la série depuis de nombreuses années. Comprenant des révélations très et même trop alambiquées sur la destinée des anciens et nouveaux porteurs de keyblades, sur la véritable implication de Xenahort dans cette mythologie bien dense, et sur les tribulations de l'Organisation XIII plus ou moins dissoute, le jeu de Square Enix est une sorte de grande respiration pour les amateurs zélés qui étaient obligés de multiplier les fanfics. Mieux, il parvient à rendre plus supportable l'exploration des niveaux avec une liberté accrue et des mondes qui dépassent les 35 m² au sol, ce qui n'est pas rien avec son passif. Evolution ludique, Kingdom Hearts 3D : Dream Drop Distance est davantage un jeu pour le jeu qu'une histoire forte avec des composantes A-RPG. Un petit pas en avant qui ne masque pas une caméra encore fofolle et une structure toujours extrêmement rigide, mais qui apporte un retour au feeling du deuxième épisode, plutôt convaincant. Reste à voir si Square prends désormais le futur de sa saga quasi prioritaire au sérieux.16 20
Retrouvez plus bas la suite de notre test de Kingdom Hearts 3D : Dream Drop Distance
Les plus
- Un vrai plaisir de jeu
- Très bonne réalisation
- Les attaques Fluidité
- Des mondes plus étendus
- Un côté gestion assez dense
- Un scénario alambiqué mais agréable
- Tron Legacy : la claque
- Une OST de feu
Les moins
- Le principe du Drop, inutile
- Quelques chutes de framerate
- La caméra qui se perd en espaces confinés
- Les phases Pokémon dispensables
- Peu de mondes à visiter
- Un rythme encore poussif
Le Test
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Composée uniquement de spin-off depuis 6 ans, la série Kingdom Hearts traîne ses grands pieds sans visiblement vouloir se terminer. Préquelle, side-stories, voire même le mélange subtil préquelle/side story, cette dernière enchaîne les lieux, les personnages et les circonvolutions d'un scénario ambitieux dans un mouvement de balancier qui tend à se déplacer enfin un peu vers l'avant avec ce Kingdom Hearts 3D : Dream Drop Distance. Bien tranquille sur les bases plus que posées par 358/2 Days et Birth By Sleep, le jeu de Square Enix donne des réponses, montre des envies d'évoluer et introduit surtout un possible Kingdom Hearts 3. Un geste bienvenu, car il n'est pas certain que les amateurs supportent encore une autre marche à cet escalier bien long. Un dernier pas conquérant ou un trébuchement ? Réponse dans notre test.
Véritable suite directe de Kingdom Hearts 2 qui ne passe pas par des histoires fumeuses de Sora numérisé dans un journal par le Roi Mickey, Kingdom Hearts 3D : Dream Drop Distance se place au moment intéressant du basculement entre les événements de Birth By Sleep et la grande guerre à venir. Pour résumer sans trop entrer dans les détails, le cycle entamé par les précédents porteurs de la keyblade s'apprête à redémarrer avec Sora et Riku dans le rôle des maîtres, héritiers en culottes courtes de Ventus et Terra dans leur guerre contre Xehanort. Les pièces mises en place depuis trois épisodes s’emboîtent donc enfin, ce qui n'empêche pas le scénario de partir encore une fois sur des pistes inutilement trompeuses, à base de réalités parallèles, de rêves qui n'en sont pas et de retournements de situations parfois capilotractés. Moins efficace et clair à ce niveau que Kingdom Hearts 2 et Birth By Sleep, Kingdom Hearts 3D : Dream Drop Distance a au moins le mérite d'essayer de terminer son arc, de remettre les choses dans l'ordre. Et ce faisant, en prenant bien son temps, il retrouve un rythme disparu depuis... 6 ans. Un temps de la découverte, de la discussion, de l'imprégnation des mondes Disney dans lesquels le joueur est parachuté. Le tout est parsemé de grands laïus sur l'amitié, de dépressions minutées et de personnages animées un peu transparents, mais le jeu renoue avec le voyage et c'est aussi ce qui lui donne une grande part de légitimité. Aux commandes alternativement de Sora et Riku, dont les aventures s'entrecroisent, votre but premier est d'accéder aux sept serrures cachées dans les mondes endormis, subtile idée qui permet à Square Enix de refaire visiter au joueur une bonne partie des terres qu'il a foulé autrefois, déjà à de nombreuses reprises. Enrichies tout de même de La Cité des Cloches (Le Bossu de Notre Dame) du Pays des Mousquetaires, du très court Paradis des Garnements (Pinocchio), et de l'un des meilleurs niveaux depuis le commencement de la série, La Symphonie du Sorcier, ces redites sont également tempérées avec une nouvelle approche du gameplay.
Evolution des bases mises en place depuis de longues années et remuées avec intelligence dans Birth By Sleep, le fonctionnement de Kingdom Hearts 3D : Dream Drop Distance repose sur le mélange entre attaques normales et coups spéciaux à débloquer au fur et à mesure de leur découverte dans des coffres ou via la nouvelle "fusion de compétences". Liée à l'arrivée des Dream Eaters, sorte de Pokémons encore plus multicolores que les vrais qui remplacent Donald et Dingo, ce principe permet d'avoir accès à différentes aptitudes en rapport avec chaque bestiole. Ces créatures engrangent des points au fil de leur montée en niveaux et lorsque le joueur s'occupe d'elles dans des phases touchantes de caresses tactiles vite pénibles. Il est alors possible à tout moment d'accéder à une sorte de grille dans laquelle lesdits points sont dépensés pour ouvrir diverses routes et acheter des compétences. Certaines sont actives, à l'image des coups spéciaux et des sorts, et d'autres passives, comme l'augmentation des HP, la vitesse de rechargement des attaques, etc. Il est donc – et c'est recommandé – tout à fait possible de se faire une sorte de build en prenant bien en compte ce qu'ont à vous fournir vos petits compagnons. Un aspect gestion intéressant et profond, d'autant qu'il est possible de générer un nombre assez conséquent de monstres en mélangeant les ingrédients trouvés de-ci de-là dans les recoins des différents mondes. En revanche, ces derniers, s'ils se révèlent être de parfaits générateurs de buff, souffrent de lacunes dès qu'il s'agit de venir en aide efficacement au joueur. Mis à part les modèles les plus agressifs obtenus dans les dernières heures de jeu, les Avale-Rêves sont du genre pacifiques. Non pas que ce soit une tare dans l'absolu, mais en temps de guerre ouverte, c'est un choix discutable. Ils redeviennent utiles dès lors qu'il est possible de fusionner avec eux durant une courte période afin de bénéficier d'un sursaut de puissance qui varie suivant le nombre de bestioles impliquées (une ou deux) et le couple formé. Un coup de pouce qui peut vite devenir un avantage indiscutable associé à l'autre grande nouveauté, le système de fluidité. Désormais plus vastes et offrant davantage de complexité dans leur conception, dans les limites d'un A-RPG linéaire, les mondes de Kingdom Hearts 3D : Dream Drop Distance ont aujourd'hui le droit à de l'intéraction. Par l'intermédiaire de la touche Y, Sora et/ou Riku peuvent utiliser les murs et certains obstacles pour se propulser très rapidement dans les tableaux, voire directement sur un ennemi ciblé au préalable. Un déplacement quasi instantané qui injecte non seulement une sacrée dose de dynamisme dans les affrontements, tout en conservant une certaine lisibilité, mais qui supprime enfin l'impression de n'avancer que dans des décors de cinéma sans dimensions. Un ensemble d'évolutions timides qui donnent, avec candeur, un élément très important à Kingdom Hearts 3D ; le plaisir de jeu.
Des gerbes d'étincelles multicolores, des bruitages par dizaines, des coups qui pleuvent, des enchaînements qui passent d'ennemi en ennemi, les combats du titre de Square Enix balancent du spectaculaire bon enfant à chaque mauvaise rencontre et lui offrent l'aura d'un jeu à système. Jusque là davantage centré sur l'équilibre entre scénario, découvert et approche ludique, la série avait déjà amorcé un virage vers le "jeu pur" avec Birth By Sleep et le continue avec Kingdom Hearts 3D. Malgré les réponses apportées, les nouvelles pistes abordées, le jeu emporte par cette recherche fiévreuse du zéro ennui. Au final, même les passe-droit scénaristiques que se permet Square ne jouent pas en la défaveur de cet épisode charnière agréable de bout en bout. L'équipe du 1st Production Department a su montrer une nouvelle fois une maîtrise du gameplay, enrichissant l'expérience sans forcément rajouter à tours de bras, mais en prenant appui sur des éléments déjà en place, endormis. Le réveil est bien plus là que dans les tentatives, souvent laborieuses, de mettre en place des ponts avec l'univers Disney, désormais plus une béquille commerciale un peu gênante qu'une vraie plus-value dans la création et l'inventivité. Dans l'état actuel des choses. Rêver, Lâcher et mettre de la Distance. Un cahier des charges qui pourrait être idéal pour Kingdom Hearts 3.
Faut qu'ça glisse !
Evolution des bases mises en place depuis de longues années et remuées avec intelligence dans Birth By Sleep, le fonctionnement de Kingdom Hearts 3D : Dream Drop Distance repose sur le mélange entre attaques normales et coups spéciaux à débloquer au fur et à mesure de leur découverte dans des coffres ou via la nouvelle "fusion de compétences". Liée à l'arrivée des Dream Eaters, sorte de Pokémons encore plus multicolores que les vrais qui remplacent Donald et Dingo, ce principe permet d'avoir accès à différentes aptitudes en rapport avec chaque bestiole. Ces créatures engrangent des points au fil de leur montée en niveaux et lorsque le joueur s'occupe d'elles dans des phases touchantes de caresses tactiles vite pénibles. Il est alors possible à tout moment d'accéder à une sorte de grille dans laquelle lesdits points sont dépensés pour ouvrir diverses routes et acheter des compétences. Certaines sont actives, à l'image des coups spéciaux et des sorts, et d'autres passives, comme l'augmentation des HP, la vitesse de rechargement des attaques, etc. Il est donc – et c'est recommandé – tout à fait possible de se faire une sorte de build en prenant bien en compte ce qu'ont à vous fournir vos petits compagnons. Un aspect gestion intéressant et profond, d'autant qu'il est possible de générer un nombre assez conséquent de monstres en mélangeant les ingrédients trouvés de-ci de-là dans les recoins des différents mondes. En revanche, ces derniers, s'ils se révèlent être de parfaits générateurs de buff, souffrent de lacunes dès qu'il s'agit de venir en aide efficacement au joueur. Mis à part les modèles les plus agressifs obtenus dans les dernières heures de jeu, les Avale-Rêves sont du genre pacifiques. Non pas que ce soit une tare dans l'absolu, mais en temps de guerre ouverte, c'est un choix discutable. Ils redeviennent utiles dès lors qu'il est possible de fusionner avec eux durant une courte période afin de bénéficier d'un sursaut de puissance qui varie suivant le nombre de bestioles impliquées (une ou deux) et le couple formé. Un coup de pouce qui peut vite devenir un avantage indiscutable associé à l'autre grande nouveauté, le système de fluidité. Désormais plus vastes et offrant davantage de complexité dans leur conception, dans les limites d'un A-RPG linéaire, les mondes de Kingdom Hearts 3D : Dream Drop Distance ont aujourd'hui le droit à de l'intéraction. Par l'intermédiaire de la touche Y, Sora et/ou Riku peuvent utiliser les murs et certains obstacles pour se propulser très rapidement dans les tableaux, voire directement sur un ennemi ciblé au préalable. Un déplacement quasi instantané qui injecte non seulement une sacrée dose de dynamisme dans les affrontements, tout en conservant une certaine lisibilité, mais qui supprime enfin l'impression de n'avancer que dans des décors de cinéma sans dimensions. Un ensemble d'évolutions timides qui donnent, avec candeur, un élément très important à Kingdom Hearts 3D ; le plaisir de jeu.
Mickey Parade
Des gerbes d'étincelles multicolores, des bruitages par dizaines, des coups qui pleuvent, des enchaînements qui passent d'ennemi en ennemi, les combats du titre de Square Enix balancent du spectaculaire bon enfant à chaque mauvaise rencontre et lui offrent l'aura d'un jeu à système. Jusque là davantage centré sur l'équilibre entre scénario, découvert et approche ludique, la série avait déjà amorcé un virage vers le "jeu pur" avec Birth By Sleep et le continue avec Kingdom Hearts 3D. Malgré les réponses apportées, les nouvelles pistes abordées, le jeu emporte par cette recherche fiévreuse du zéro ennui. Au final, même les passe-droit scénaristiques que se permet Square ne jouent pas en la défaveur de cet épisode charnière agréable de bout en bout. L'équipe du 1st Production Department a su montrer une nouvelle fois une maîtrise du gameplay, enrichissant l'expérience sans forcément rajouter à tours de bras, mais en prenant appui sur des éléments déjà en place, endormis. Le réveil est bien plus là que dans les tentatives, souvent laborieuses, de mettre en place des ponts avec l'univers Disney, désormais plus une béquille commerciale un peu gênante qu'une vraie plus-value dans la création et l'inventivité. Dans l'état actuel des choses. Rêver, Lâcher et mettre de la Distance. Un cahier des charges qui pourrait être idéal pour Kingdom Hearts 3.
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