Test également disponible sur : DS

Test Jeux de Voyage pour les Nuls

Test Jeux de Voyage pour les nuls
La Note
note Jeux de Voyage pour les Nuls 2 20
Ne proposant aucune valeure ajoutée par rapport à la rude concurrence qui sévit sur DS, Jeux de Voyage pour les Nuls n’est en mesure de marquer l’histoire du catalogue de la DS. Derrière un nom prestigieux et des entournures bien finies, la cartouche d’Electronic Arts laisse effectivement apparaître un intérêt plus que limité, se concentrant sur le jeu en solo et seulement trois grandes familles d’épreuves. Autant dire que le jeu ne ratisse pas large et se contente d’un minimum syndical plutôt cher payé (30€).

Les plus
  • Bien fini
  • Du Sudoku en veux-tu en voilà
  • Plein de Solitaire différents
Les moins
  • Manque de variété
  • Aucun jeu en multi
  • 30€, un peu cher pour ce que c'est
  • Exploitation inexistante de la licence “Pour les nuls”
  • Menus pas bien jolis


Le Test
Parce qu’il faut bien manger en ces temps de crise, Electronic Arts nous sert en ce début d’été un Jeux de Voyage pour les nuls pour le moins opportuniste. Avec un nom aussi obscur, cette cartouche signée Beanbag Studios méritait bien une petit analyse dont voici le condensé.

Bien connue des cancres en quête de remises à niveau ou des personnes désireuses de se cultiver avec légèreté, la collection "Pour les Nuls" se décline depuis peu sur des sujets de plus en plus variés, mais également, et c’est ce qui nous intéresse ici, en jeu vidéo. Mais contre toute attente, l’opus dont il s'agit aujourd’hui n’a pas pour vocation de nous éduquer sur une quelconque discipline que l’on suivait walkman aux oreilles au lycée, mais de nous occuper durant cette tant attendue période de grandes vacances. Jeux de Voyage pour les Nuls est effectivement une compilation de mini-jeux qui se vante de proposer plus de 600 casse-têtes en son sein. En réalité, derrière ce chiffre plutôt flatteur et crânement mis en avant sur la jaquette, vous pouvez tabler sur environ 500 grilles de Sudoku, un plateau d’échecs et une variété de dix Solitaires - dont le klondike à trois cartes démocratisé par Windows, le pyramide, l’accordéon, ou encore le fameux free cell. Pas de quoi sauter au plafond, d’autant que dans le style compilation, la DS dispose d’une carte invaincue pour le moment en la personne de 42 Jeux Indémodables, dont la sobriété et l’efficacité ne sont plus à prouver. Le minimum que l’on puisse demander à Jeux de Voyage pour les Nuls est heureusement assuré, la prise en main tactile ne souffrant pas d’imprécisions et différentes options pour le Sudoku (saisi du chiffre ou sélection sur une grille par simple clic) étant proposées. Rien n’est à déplorer non plus du côté de la représentation visuelle des différents jeux. Ce qui n’est pas forcément le cas des menus qui reprennent la direction artistique des bouquins. Autant dire que ce n’est pas bien beau et que les couleurs ne sont pas du meilleur goût. Heureusement que le tout reste parfaitement lisible et fonctionnel. En fait, ce qui gêne le plus avec Jeux de Voyage pour les Nuls vient de son manque d’originalité, de personnalité et de convivalité. Le titre d’Electronic Arts fait clairement figure de production alimentaire, ne se basant que sur son nom bien connu pour espérer se vendre par cartons. Même les échecs nous obligent à affronter l’ordinateur. Le seul aspect pédagogique que l’on était en droit d’attendre d’un jeu tiré d’une telle gamme vient ici des différentes règles - sobrement distillées dans les menus - et des entraînements durant lesquels une fonction d’aide apparaît pour nous accompagner dans notre apprentissage. Pas de quoi faire de l’ombre à la concurrence donc, et encore moins justifier un tel patronyme. Une petite section "Conseils et débrouillardise" n’aurait par exemple pas été de refus, avec des exemples de jeux de plage nécessitant trois cailloux et quelques participants pas forcément adeptes de farniente. Certes, la DS n’aurait servi à rien après nous avoir livré les instructions, mais au moins, la cartouche se serait montrée utile durant les vacances. Car autant être franc et réaliste : qui s’embêtera sur des passes-temps qui nous occupent à longueur d’année dans le RER ou au bureau, alors que le soleil ne demande qu’à rôtir nos fesses ?




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Hung Nguyen

le jeudi 9 juillet 2009, 20:55