Test également disponible sur : PC - X360

Test Frontlines : Fuel of War sur X360

Les Notes
note Frontlines : Fuel of War 13 20 note multi-utilisateurs Frontlines : Fuel of War 4 5

Peu passionnant en solo en raison d’une architecture globale construite autour du mode multijoueur, Frontlines : Fuel of War trouve ses ressources et affiche ses qualités une fois connecté sur le réseau ou sur le Xbox Live. Grâce à son gameplay assez nerveux et ses cartes plutôt vastes, le titre de Kaos Studios parvient à garder la tête haute, même si le sentiment de jouer à une copie de Battlefield résonne en écho. Une suite plus travaillée et plus ambitieuse pourrait gommer ces erreurs de jeunesse.


Les plus
  • Assez nerveux
  • L'utilisation des drones
  • Multi correct
  • Des cartes plutôt vastes
Les moins
  • Réalisation inégale
  • I.A. prévisible
  • Pilotage des véhicules trop rigide
  • Trop classique
  • Solo qui manque de consistance
  • Localisation des dégâts hasardeuse
  • Des rag-dolls farfelus


Le Test

Lorsqu’on a fait ses armes sur le "mod" Desert Combat de Battlefield 1942 et qu’on se décide à voler de ses propres ailes, quoi de plus naturel et logique que de se faire un nom dans le milieu avec ce qu’on sait faire de mieux ? C’est le fabuleux destin des membres de Kaos Studios qui lancent Frontlines : Fuel of War, une copie du célèbre FPS massivement multijoueur d’Electronic Arts. L’élève surpassera-t-il le maître ? Toutes les réponses dans les lignes qui suivent.


Nous sommes en 2024. A cette période avancée de notre monde, les enjeux politiques ne sont plus les mêmes que ceux que nous avons connus au début du XXIème siècle. Avec le déclin environnemental, la surpopulation ou bien encore l’érosion des structures politiques civiles, notre bas monde baigne dans le chaos le plus total. Dans ce futur pas si lointain, deux coalitions se livrent une lutte sans merci pour l’acquisition des derniers points de contrôle du pétrole sur Terre. Les ressources mondiales étant en train de diminuer comme peau de chagrin, la Chine et la Russie se sont rapprochées pour former l’Alliance de l’Etoile Rouge, tandis que les Etats-Unis et l’Europe ont unifié leurs forces sous la bannière étoilée de la Coalition Occidentale. Trop fièr pour trouver une issue pacifiste à cette pénurie, chaque clan a décidé d'employer la force pour aboutir à leurs fins. Une vision assez pessimiste de notre monde certes, mais assez plausible si on aime les scénarii des thrillers américains.

 

Au pays de l’or noir

 

C’est évidemment le prétexte tout trouvé par les scénaristes de Frontlines : Fuel of War pour nous envoyer au front, la rage au ventre et surtout l’index sur la gâchette, prêt à éliminer le premier ennemi qui tenterait de prendre la fuite. Si le choix de l’allégeance est offerte dans le mode multijoueur, la Coalition Occidentale est imposée d’emblée en solo. Première faute de goût du jeu, sans gravité bien évidemment, mais il aurait été plus judicieux et surtout plus équitable d’avoir le choix de son écusson avant de partir en guerre. Peu importe, puisque cette aventure solitaire improvisée n’est qu’une variante dirigiste à peine déguisée de ce qu’on trouve en multi. Mais ne jetons pas la pierre aux membres de Kaos Studios, l’intention est louable puisque leur rejeton a été avant tout développé pour le jeu à plusieurs, et en ligne de surcroît. Les objectifs sont eux aussi peu ou prou les mêmes, étant donné qu’il s’agit d’avancer sur la carte en capturant des points stratégiques et en utilisant la force si possible. Pour ce faire, l’arsenal mis à disposition est conséquent, que l’on évolue à pieds ou à bord d’un véhicule tout terrain ou un char blindé. Plusieurs classes distinguent également les fantassins et en fonction du statut, les armes proposées diffèrent, il y va de soi. Mais c’est surtout l’utilisation de drones télécommandés qui confère à Frontlines : Fuel of War un certain cachet. En effet, certaines situations nécessitent l’aide ces engins miniatures capables de débloquer une situation qui paraît aux premiers abords hautement délicate. L’hélicoptère miniature par exemple est l’ami idéal pour allumer les soldats embusqués, ceux qui ont la fâcheuse tendance de se cacher derrière un mur ou un élément du décor. La petite voiture à quatre roues motrices à l’inverse se montre efficace pour passer sous les blindés et les faire exploser de la plus belle des manières. Des appareils offerts avec générosité et abondance, ce qui permet aux moins doués de s’y reprendre à plusieurs reprises s’ils venaient à manquer leur cible. Attention néanmoins à lancer ces assauts dans un endroit sûr, votre soldat se retrouve à la merci de n’importe quelle balle perdue lorsqu’il fait joujou avec ces engins mécaniques.

 

Si Frontlines : Fuel of War regorge de bonnes idées piquées chez les voisins, le titre de THQ et de Kaos Studios peine en revanche à convaincre côté réalisation. Graphiquement un cran en-dessous par rapport à ce qui se fait aujourd’hui dans le genre, Frontlines : Fuel of War a, au minimum, deux ans de retard techniquement. En sus d’afficher des textures qui manquent singulièrement de détails, le jeu s’amuse, à l’insu de son plein gré, à faire disparaître des pans entiers de textures juste nous nos yeux. En contre-partie, et il faut bien le souligner, les cartes dans lesquelles on évolue sont plutôt vastes, ce qui n’excuse pas entièrement ces problème de pop-up, mais permet de mesurer le poids sur la balance d’un œil moins sévère. En ce qui concerne le gameplay, Frontlines : Fuel of War s’en sort plutôt pas mal, grâce à une action assez soutenue, où les séquences de tir aux pigeons sont légions. On y trouve donc une certaine jouissance ludique, altérée en revanche par une intelligence artificielle un brin prévisible. Fort heureusement, le nombre élevé d’ennemis à l’écran permet de masquer cette carence, si bien qu’avancer dans le tas, tête baissée et arme aux poings n’est pas un conseil d’ami. Toutefois, ceux qui cherchent un tant soit peu de finesse dans ce monde de brutes, risquent d’être déçus et même de déchanter, le leitmotiv ici est le frag, le frag, rien que le frag. Frontlines : Fuel of War ne peut ainsi donc pas cacher son classicisme flagrant qu’on pourra conpsidérer comme un désavantage face à une concurrence aujourd’hui sans la moindre pitié. S’il convient de souligner que le titre de Kaos Studios tire son épingle du jeu grâce à son mode multijoueur nerveux et assez efficace, il lui manque encore cette petite étincelle qui parviendra à le démarquer des pachydermes que sont Halo 3, Call of Duty 4 ou même le dernier Battlefield. La copie est loin d’être parfaite donc, mais en guise de jeu de transition, Frontlines : Fuel of War peut cependant satisfaire les joueurs moins exigeants.





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