Test FIFA 16 sur PS4 et Xbox One sur PS3
La Note
17 20
On le voyait venir gros comme une maison : Electronic Arts ne trouve plus les clés pour faire avancer FIFA comme ce fut le cas les années précédentes. Rassurez-vous néanmoins, FIFA 16 est toujours un très bon jeu de foot, mais il est encore une fois trop proche de son prédécesseur pour balayer la concurrence qui retrouve quant à elle de vives couleurs. De plus, en essayant de corriger certains défauts hérités, le jeu en crée de nouveaux, à l'image de défenseurs trop imposants ou de gardiens aux réflexes surhumains. Les frappes, les déplacements des joueurs balle au pied, la réactivité des commandes font toujours la qualité de ce FIFA 16, mais en termes de réalisme, de sensations de pur football, il a cette année un concurrent qui fait au moins jeu égal avec lui.17 20
Les plus
- Très complet niveau contenu
- Les nouveautés du mode Carrière
- Le mode Draft
- Le football féminin
- Des frappes toujours aussi variées
- Conduite de balle et inertie réalistes
- Des duels arrachés
- Plus équilibré que FIFA 15 sur le terrain
- Des gardiens plus solides...
Les moins
- ...trop solides en fait
- ...et nazes dans les duels
- Des défenseurs ultra-physiques
- Pas d'appels et le jeu en pâtit terriblement
- Les contrôles un peu too much
- Trop similaire à FIFA 15
Le Test
Côté contenu, on sent en effet une tentative de réaction de la part des équipes de développement de l'éditeur américain. On pense bien sûr à l'arrivée des douze sélections féminines, qu'il faut évidemment saluer, même si cela ne change pas foncièrement grand-chose en termes de manipulation pour être tout à fait honnête. FIFA 16 a également ajusté son "Ultimate Team", qui intègre désormais un mode Draft. Vous sélectionnez un système tactique, puis pour chaque position, le jeu vous propose cinq joueurs tirés au sort. Evidemment, tous sont sélectionnés dans le haut du pavé, le but étant de pouvoir jouer avec une belle équipe de stars, contre une autre équipe de stars. En enchaînant jusqu'à quatre victoires, vous débloquerez des récompenses de plus en plus chouette (des packs de joueurs). Le hic qui n'était pas précisé jusque-là : il vous faudra payer (assez cher) pour jouer une partie en mode "Draft" ; mauvaise idée. Le mode "Carrière" a également été amélioré et propose désormais des tournois de présaison, pour rallonger le budget transferts et vous habituer à votre nouvel effectif. Surtout, une fois par semaine dans le jeu, il sera possible d'entraîner cinq joueurs pour les faire progresser. A chaque fois, vous faites le choix de l'exercice, des capacités à améliorer et du ratio difficulté/progression potentielle qui lui est lié. Idéal pour orienter le développement d'un jeune par exemple. Quelques nouveautés, mais pas non plus de quoi tomber à la renverse donc.
Sur le terrain, le sentiment est identique. EA Sports a voulu rectifier le tir de FIFA 15, en premier lieu au sujet des gardiens. Après de nombreux matchs, on peut vous dire que le problème de la lourdasse au premier poteau a été correctement éradiqué. D'ailleurs en règle générale, les gardiens ont vu leurs capacités méchamment boostés ; au point même que certains deviennent imbattables et déploient des réflexes d'une autre galaxie. Par exemple, les portiers tentent maintenant des sorties aux poings à la première occasion. Au début, on se dit que c'est carrément cool. Puis on réalise qu'ils dégagent 90% des corners et des centres, et là forcément, ça nuance. Cependant, et c'est assez bizarre, l'amélioration générale des performances des gardiens de but semble s'être faite au détriment des duels, qui étaient pourtant une des forces des précédents opus… L'autre problème majeur de FIFA 15, la propension de certains joueurs à pouvoir se retourner sans problème et à percer les lignes trop facilement, a également été corrigé en renforçant le milieu de terrain et la défense. Les duels sont plus âpres que jamais, les défenseurs imposent leurs physique et le placement des joueurs a été légèrement amélioré. Mais là aussi, EA Sports a eu la main un peu lourde. Les défenseurs costauds sont devenus des brutes impassables et il y a trop souvent une jambe ou un torse sur le chemin de vos frappes pour que cela paraisse naturel.
Pas de méprise, FIFA 16 conserve tout de même pas mal de qualités qui en font un bon jeu de foot. La variété de ses frappes, la sensation d'inertie qui se dégage du déplacement des joueurs, la fidélité des animations des têtes les plus célèbres… Cependant, la série peine à remettre le doigt sur ces features majeures qui la rendaient de plus en plus réaliste, année après année. Et lutte pour équilibrer les ajustements qu'elle cherche à apporter, comme nous l'avons expliqué plus haut. C'est également le cas des transmissions et des contrôles, qui se veulent plus dépendants de la force de la passe et du pressing dans le dos du joueur comme c'était le cas dans FIFA 13, mais pour un rendu parfois WTF, même avec les joueurs les plus techniques. Par ailleurs, en passant derrière PES 2016, FIFA souffre de la comparaison dans certains domaines, et c'est une première depuis longtemps. Les appels des joueurs sont probablement l'exemple le plus édifiant : là où dans PES, vos latéraux et vos milieux proposent toujours des courses, dans FIFA, la plupart de vos coéquipiers restent les pieds dans le béton avec, parfois, le doigt en l'air. Histoire de vous faire croire que. Pire, FIFA ne progresse plus visuellement, et même si PES a encore du retard là-dessus, le jeu d'EA ne brille plus par son avance technique.
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La couronne de champion n'a jamais été aussi proche de changer de tête dans le domaine des simulations de foot. Quelques jours après la sortie d'un PES 2016 plus agressif que jamais, FIFA 16 fait finalement son entrée dans l'arène, avec la mission plutôt ardue de faire oublier une cuvée 2015 qui avait quelque peu déçu certains joueurs et critiques. Pourtant, Electronic Arts n'a pas dévoilé d'arme secrète ni de feature majeure, destinée à chambouler une recette en train de s'essouffler. Découvrons ensemble si l'éditeur américain nous a bien caché son jeu, s'il a privilégié la continuité ou s'il a plus simplement perdu la bataille de l'innovation.
L'année passée, FIFA 15 a déçu certains joueurs et critiques à cause d'un manque de renouvellement particulièrement criant et de défauts trop importants pour être mis de côté (à commencer par les trous d'air des gardiens de but). Electronic Arts a réagi, certes… mais pas dans tous les domaines et pas forcément de la bonne façon. Et le résultat est finalement assez mitigé. Explications.
DRAFT PUNK
Côté contenu, on sent en effet une tentative de réaction de la part des équipes de développement de l'éditeur américain. On pense bien sûr à l'arrivée des douze sélections féminines, qu'il faut évidemment saluer, même si cela ne change pas foncièrement grand-chose en termes de manipulation pour être tout à fait honnête. FIFA 16 a également ajusté son "Ultimate Team", qui intègre désormais un mode Draft. Vous sélectionnez un système tactique, puis pour chaque position, le jeu vous propose cinq joueurs tirés au sort. Evidemment, tous sont sélectionnés dans le haut du pavé, le but étant de pouvoir jouer avec une belle équipe de stars, contre une autre équipe de stars. En enchaînant jusqu'à quatre victoires, vous débloquerez des récompenses de plus en plus chouette (des packs de joueurs). Le hic qui n'était pas précisé jusque-là : il vous faudra payer (assez cher) pour jouer une partie en mode "Draft" ; mauvaise idée. Le mode "Carrière" a également été amélioré et propose désormais des tournois de présaison, pour rallonger le budget transferts et vous habituer à votre nouvel effectif. Surtout, une fois par semaine dans le jeu, il sera possible d'entraîner cinq joueurs pour les faire progresser. A chaque fois, vous faites le choix de l'exercice, des capacités à améliorer et du ratio difficulté/progression potentielle qui lui est lié. Idéal pour orienter le développement d'un jeune par exemple. Quelques nouveautés, mais pas non plus de quoi tomber à la renverse donc.
REACTION EXCESSIVE
Sur le terrain, le sentiment est identique. EA Sports a voulu rectifier le tir de FIFA 15, en premier lieu au sujet des gardiens. Après de nombreux matchs, on peut vous dire que le problème de la lourdasse au premier poteau a été correctement éradiqué. D'ailleurs en règle générale, les gardiens ont vu leurs capacités méchamment boostés ; au point même que certains deviennent imbattables et déploient des réflexes d'une autre galaxie. Par exemple, les portiers tentent maintenant des sorties aux poings à la première occasion. Au début, on se dit que c'est carrément cool. Puis on réalise qu'ils dégagent 90% des corners et des centres, et là forcément, ça nuance. Cependant, et c'est assez bizarre, l'amélioration générale des performances des gardiens de but semble s'être faite au détriment des duels, qui étaient pourtant une des forces des précédents opus… L'autre problème majeur de FIFA 15, la propension de certains joueurs à pouvoir se retourner sans problème et à percer les lignes trop facilement, a également été corrigé en renforçant le milieu de terrain et la défense. Les duels sont plus âpres que jamais, les défenseurs imposent leurs physique et le placement des joueurs a été légèrement amélioré. Mais là aussi, EA Sports a eu la main un peu lourde. Les défenseurs costauds sont devenus des brutes impassables et il y a trop souvent une jambe ou un torse sur le chemin de vos frappes pour que cela paraisse naturel.
La série peine à remettre le doigt sur ces features majeures qui la rendaient de plus en plus réaliste, année après année
Pas de méprise, FIFA 16 conserve tout de même pas mal de qualités qui en font un bon jeu de foot. La variété de ses frappes, la sensation d'inertie qui se dégage du déplacement des joueurs, la fidélité des animations des têtes les plus célèbres… Cependant, la série peine à remettre le doigt sur ces features majeures qui la rendaient de plus en plus réaliste, année après année. Et lutte pour équilibrer les ajustements qu'elle cherche à apporter, comme nous l'avons expliqué plus haut. C'est également le cas des transmissions et des contrôles, qui se veulent plus dépendants de la force de la passe et du pressing dans le dos du joueur comme c'était le cas dans FIFA 13, mais pour un rendu parfois WTF, même avec les joueurs les plus techniques. Par ailleurs, en passant derrière PES 2016, FIFA souffre de la comparaison dans certains domaines, et c'est une première depuis longtemps. Les appels des joueurs sont probablement l'exemple le plus édifiant : là où dans PES, vos latéraux et vos milieux proposent toujours des courses, dans FIFA, la plupart de vos coéquipiers restent les pieds dans le béton avec, parfois, le doigt en l'air. Histoire de vous faire croire que. Pire, FIFA ne progresse plus visuellement, et même si PES a encore du retard là-dessus, le jeu d'EA ne brille plus par son avance technique.
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