La Note
18 20
18 20
Les plus
- Graphismes
Bande Son
Durée de Vie
Les moins
- Jouabilité
Le Test
Réagir à cet article
Attendu comme le messie par tous les fans de FPS en manque de frags, Far Cry débarque enfin, et vous n’allez pas être déçus.
On le sait depuis quelques mois déjà, 2004 sera une année riche en FPS. Doom III, Half-Life 2, Far Cry et STALKER, sont autant de hits en puissance, attendus comme les nouvelles références du genre.
Après la démo prometteuse de l’E3 dernier et les retards interminables de ses concurrents directs, Far Cry se positionnait logiquement comme l’un des FPS les plus attendus de l’année. Un grand coup de chapeau à Ubisoft qui a su tenir les joueurs en haleine, en fournissant régulièrement de nouveaux screenshots, plus beaux les uns que les autres, puis en mettant à disposition plusieurs démos, multijoueurs et solos. Une bonne manière de faire parler du jeu, à l’opposé de la méthode Valve ou ID qui consiste à prôner le silence radio. Peut-être qu’un vol du code source aurait attiré encore un peu plus les regards sur le premier titre du studio allemand Crytek, mais sincèrement, il n’avait pas besoin de ça.
Crytek + CryEngine = Far Cry
Extrêmement ambitieux, le studio Crytek ne pouvait se permettre d’utiliser un moteur existant, ils ont donc développé le CryEngine, un moteur impressionnant, qui cartonne aussi bien dans les environnements extérieurs qu’intérieurs. Comme vous pourrez vous en rendre compte sur les screens ci-dessous, Far Cry est tout simplement le plus beau FPS (en attendant Half-Life 2, toujours lui…) jamais sorti sur PC.
Que ce soit les textures du sol, de l’herbe, du sable ou de l’eau, il n’y a rien à redire, c’est sublime. Rien n’a été laissé au hasard, pas même les éclairages. Qu’il s’agisse des rayons du soleil, de lampes torches ou de flambeaux, tout s’affiche avec un réalisme assez impressionnant.
Mais tant de beauté, ça se paye, et les PC capables d’afficher les détails au maximum ne sont pas donnés à tout le monde. Ne vous inquiétez pas pour autant, même en mettant les options graphiques au plus bas, ça reste franchement joli, mais les arbres seront moins touffus, l’herbe moins haute et les textures moins fines.
Outre les décors sublimes, l’autre force du CryEngine est d’offrir des cartes immenses, avec des temps de chargements en cours de mission inexistants. Tout ce que vous voyez à l’écran, vous pouvez y allez. Certes, ça ne vous rapprochera pas toujours de votre objectif, mais si vous aimez vous balader dans la forêt ou en bord de plage, vous allez être servi. C’est tellement agréable et dépaysant, qu’il y a même des moments où on se surprend à traîner sur la plage et à prendre un peu de repos.
Le Jean Claude Van Damme des Caraïbes
Dans Far Cry, vous incarnez Jack Carver, un mercenaire dont on ignore totalement le passé, et qui a décidé de prendre du repos en ouvrant une boutique de location de bateaux aux Caraïbes. Suite à la proposition de Valérie, une journaliste qui enquête sur des expériences un peu louches, Jack accepte de mener la jeune femme où elle le désire, quand soudain, le bateau est bombardé à grands coups de roquettes, et voici notre héros à moitié noyé. S’en suit le début d’une longue aventure, où vous devrez sauver votre peau tout en retrouvant notre chère journaliste, prisonnière quelque part sur une île de l’archipel. On ne peut pas dire que ce soit très original, mais les FPS ne sont pas non plus réputés pour leur grande originalité.
Chaque niveau est divisé en plusieurs objectifs, atteignables la plupart du temps par trois ou quatre chemins différents. Pour aller d’un point A à un point B, vous pouvez ainsi foncer tout droit en tirant sur tout ce qui bouge, mais en risquant de rameuter des hordes d’ennemis, ou alors passer par le côté gauche à l’aide d’un 4*4, d’un bateau, ou autre deltaplane, ou encore opter pour une troisième issue, en infiltration, en nageant et en vous faisant le plus discret possible. Attention, pas question ici de jouer les Sam Fisher, vous serez toujours amenés à un moment ou à un autre à sortir l’artillerie lourde et à éliminer un bon paquet d’ennemis. Car même si la méthode du sniper a le mérite d’éliminer les ennemis un peu trop dangereux à distance, elle à l’inconvénient d’être extrêmement bruyante et de vous faire repérer presque instantanément. Mais encore une fois, pas de souci, les armes disponibles sont assez efficaces pour palier à toute éventualité. Si tant est que les ennemis gardent un minimum de cohérence. Ce qui nous amène au deuxième point « négatif » du jeu, l’intelligence artificielle. Pas qu’elle soit mauvaise, loin de là, mais au milieu de tant de perfection, c’est l’un des uniques petits points noirs qui transparaît. Si la réaction des ennemis est plutôt bonne quand il s’agit de donner l’alerte ou de se mobiliser pour venir à notre rencontre, une fois en face a face, les ennemis semblent parfois se demander ce qu’ils doivent faire. Il n’est ainsi pas rare de les voir tourner en rond, se cacher derrière un ridicule petit arbuste, ou même de passer devant nous sans rien faire. Mais ceci concerne uniquement les ennemis présents en début de jeu. Ceux que vous rencontrerez au bout de quelques heures d’aventure, des monstres tout droit tirés de l’île du Dr Moreau, ne souffrent d’aucun problème d’I.A., malheureusement diront certains. Car l’erreur face à ces mutants n’est pas permise, en deux coups, vous êtes morts. Mais dans un sens, la pression incessante de ces créatures est telle, que l’action y gagne encore un peu plus en intensité, ce qui n’est pas pour nous déplaire.
À un, c’est bien, à trente deux, c’est mieux
Après l’aventure solo, qui vous demandera tout de même une bonne quinzaine d’heures de jeu en difficulté standard, le plaisir de Far Cry pourra se prolonger avec un mode de difficulté accrue, où les ennemis sont plus précis et surtout plus résistants, mais surtout en multijoueurs. Trois modes sont disponibles, les classiques Deathmatch (en équipe) et Free For All (chacun pour soi), ainsi que le mode Assault, qui se joue lui aussi en équipe et qui consiste à capturer (ou à défendre, selon le camp) trois drapeaux en un certain laps de temps. Six cartes immenses sont réservées pour le mode Assault et six autres pour les deux autres modes. Mis à part la carte « surf », qui permet de jouer à quatre joueurs, toutes les autres cartes sont destinées à huit joueurs minimum, seize étant quand même plus appréciable (trente deux au maximum), tant les cartes sont grandes. Tellement grandes même, que les snipers vont s’en donner à cœur joie. Ce qui risque de gâcher un peu l’intérêt du jeu en multi si tout le monde se planque dans les fourrés avec son fusil prêt à tirer. Mais si, par contre, tout le monde y met du sien, les combats deviennent héroïques, on peut se déplacer en jeep, à pied ou en bateau, utiliser des mitraillettes, des lances-roquettes et tout l’arsenal disponible dans la campagne solo. Un vrai bonheur.
Et ils sont où Half-Life 2 et Doom III ?
Tout est réuni dans Far Cry pour vous tenir en haleine, vous obliger à rester scotcher devant votre PC et à continuer l’aventure, encore et encore, sans avoir jamais envie de faire de pause. Les missions s’enchaînent de telle manière qu’il est difficilement supportable de s’arrêter entre deux objectifs. Les sauvegardes se faisant par passages de checkpoints et non en sauvegardes rapides comme on en a trop souvent l’habitude, le rythme du jeu s’en trouve beaucoup moins haché que dans les autres FPS. C’est beau, fun, prenant, bref, en un mot, Far Cry, c’est de la Bombe !
Après la démo prometteuse de l’E3 dernier et les retards interminables de ses concurrents directs, Far Cry se positionnait logiquement comme l’un des FPS les plus attendus de l’année. Un grand coup de chapeau à Ubisoft qui a su tenir les joueurs en haleine, en fournissant régulièrement de nouveaux screenshots, plus beaux les uns que les autres, puis en mettant à disposition plusieurs démos, multijoueurs et solos. Une bonne manière de faire parler du jeu, à l’opposé de la méthode Valve ou ID qui consiste à prôner le silence radio. Peut-être qu’un vol du code source aurait attiré encore un peu plus les regards sur le premier titre du studio allemand Crytek, mais sincèrement, il n’avait pas besoin de ça.
Crytek + CryEngine = Far Cry
Extrêmement ambitieux, le studio Crytek ne pouvait se permettre d’utiliser un moteur existant, ils ont donc développé le CryEngine, un moteur impressionnant, qui cartonne aussi bien dans les environnements extérieurs qu’intérieurs. Comme vous pourrez vous en rendre compte sur les screens ci-dessous, Far Cry est tout simplement le plus beau FPS (en attendant Half-Life 2, toujours lui…) jamais sorti sur PC.
Que ce soit les textures du sol, de l’herbe, du sable ou de l’eau, il n’y a rien à redire, c’est sublime. Rien n’a été laissé au hasard, pas même les éclairages. Qu’il s’agisse des rayons du soleil, de lampes torches ou de flambeaux, tout s’affiche avec un réalisme assez impressionnant.
Mais tant de beauté, ça se paye, et les PC capables d’afficher les détails au maximum ne sont pas donnés à tout le monde. Ne vous inquiétez pas pour autant, même en mettant les options graphiques au plus bas, ça reste franchement joli, mais les arbres seront moins touffus, l’herbe moins haute et les textures moins fines.
Outre les décors sublimes, l’autre force du CryEngine est d’offrir des cartes immenses, avec des temps de chargements en cours de mission inexistants. Tout ce que vous voyez à l’écran, vous pouvez y allez. Certes, ça ne vous rapprochera pas toujours de votre objectif, mais si vous aimez vous balader dans la forêt ou en bord de plage, vous allez être servi. C’est tellement agréable et dépaysant, qu’il y a même des moments où on se surprend à traîner sur la plage et à prendre un peu de repos.
Le Jean Claude Van Damme des Caraïbes
Dans Far Cry, vous incarnez Jack Carver, un mercenaire dont on ignore totalement le passé, et qui a décidé de prendre du repos en ouvrant une boutique de location de bateaux aux Caraïbes. Suite à la proposition de Valérie, une journaliste qui enquête sur des expériences un peu louches, Jack accepte de mener la jeune femme où elle le désire, quand soudain, le bateau est bombardé à grands coups de roquettes, et voici notre héros à moitié noyé. S’en suit le début d’une longue aventure, où vous devrez sauver votre peau tout en retrouvant notre chère journaliste, prisonnière quelque part sur une île de l’archipel. On ne peut pas dire que ce soit très original, mais les FPS ne sont pas non plus réputés pour leur grande originalité.
Chaque niveau est divisé en plusieurs objectifs, atteignables la plupart du temps par trois ou quatre chemins différents. Pour aller d’un point A à un point B, vous pouvez ainsi foncer tout droit en tirant sur tout ce qui bouge, mais en risquant de rameuter des hordes d’ennemis, ou alors passer par le côté gauche à l’aide d’un 4*4, d’un bateau, ou autre deltaplane, ou encore opter pour une troisième issue, en infiltration, en nageant et en vous faisant le plus discret possible. Attention, pas question ici de jouer les Sam Fisher, vous serez toujours amenés à un moment ou à un autre à sortir l’artillerie lourde et à éliminer un bon paquet d’ennemis. Car même si la méthode du sniper a le mérite d’éliminer les ennemis un peu trop dangereux à distance, elle à l’inconvénient d’être extrêmement bruyante et de vous faire repérer presque instantanément. Mais encore une fois, pas de souci, les armes disponibles sont assez efficaces pour palier à toute éventualité. Si tant est que les ennemis gardent un minimum de cohérence. Ce qui nous amène au deuxième point « négatif » du jeu, l’intelligence artificielle. Pas qu’elle soit mauvaise, loin de là, mais au milieu de tant de perfection, c’est l’un des uniques petits points noirs qui transparaît. Si la réaction des ennemis est plutôt bonne quand il s’agit de donner l’alerte ou de se mobiliser pour venir à notre rencontre, une fois en face a face, les ennemis semblent parfois se demander ce qu’ils doivent faire. Il n’est ainsi pas rare de les voir tourner en rond, se cacher derrière un ridicule petit arbuste, ou même de passer devant nous sans rien faire. Mais ceci concerne uniquement les ennemis présents en début de jeu. Ceux que vous rencontrerez au bout de quelques heures d’aventure, des monstres tout droit tirés de l’île du Dr Moreau, ne souffrent d’aucun problème d’I.A., malheureusement diront certains. Car l’erreur face à ces mutants n’est pas permise, en deux coups, vous êtes morts. Mais dans un sens, la pression incessante de ces créatures est telle, que l’action y gagne encore un peu plus en intensité, ce qui n’est pas pour nous déplaire.
À un, c’est bien, à trente deux, c’est mieux
Après l’aventure solo, qui vous demandera tout de même une bonne quinzaine d’heures de jeu en difficulté standard, le plaisir de Far Cry pourra se prolonger avec un mode de difficulté accrue, où les ennemis sont plus précis et surtout plus résistants, mais surtout en multijoueurs. Trois modes sont disponibles, les classiques Deathmatch (en équipe) et Free For All (chacun pour soi), ainsi que le mode Assault, qui se joue lui aussi en équipe et qui consiste à capturer (ou à défendre, selon le camp) trois drapeaux en un certain laps de temps. Six cartes immenses sont réservées pour le mode Assault et six autres pour les deux autres modes. Mis à part la carte « surf », qui permet de jouer à quatre joueurs, toutes les autres cartes sont destinées à huit joueurs minimum, seize étant quand même plus appréciable (trente deux au maximum), tant les cartes sont grandes. Tellement grandes même, que les snipers vont s’en donner à cœur joie. Ce qui risque de gâcher un peu l’intérêt du jeu en multi si tout le monde se planque dans les fourrés avec son fusil prêt à tirer. Mais si, par contre, tout le monde y met du sien, les combats deviennent héroïques, on peut se déplacer en jeep, à pied ou en bateau, utiliser des mitraillettes, des lances-roquettes et tout l’arsenal disponible dans la campagne solo. Un vrai bonheur.
Et ils sont où Half-Life 2 et Doom III ?
Tout est réuni dans Far Cry pour vous tenir en haleine, vous obliger à rester scotcher devant votre PC et à continuer l’aventure, encore et encore, sans avoir jamais envie de faire de pause. Les missions s’enchaînent de telle manière qu’il est difficilement supportable de s’arrêter entre deux objectifs. Les sauvegardes se faisant par passages de checkpoints et non en sauvegardes rapides comme on en a trop souvent l’habitude, le rythme du jeu s’en trouve beaucoup moins haché que dans les autres FPS. C’est beau, fun, prenant, bref, en un mot, Far Cry, c’est de la Bombe !
Autres articles
Far Cry, bon march
A l'approche des fêtes de fin d'année, Ubisoft casse le prix de vente de Far Cry sur PC.
5 |
04/11/2004, 18:46
Vidéos à ne pas manquer
Autres Tests