Test également disponible sur : PC - X360 - PS3

Test F1 2013 sur PS3 sur X360

Test F1 2013 sur PS3
La Note
note F1 2013 17 20

Comme on le pressentait, F1 2013 représente la crème de la crème de la Formule 1 virtuelle, alors que le gameplay n’a que très peu évolué depuis l’année dernière. En fait, la fraîcheur il faut la chercher du côté du mode "Classique" qui permet de limer le bitume avec d’anciennes gloires de la discipline. Suffisant pour justifier l’achat du jeu ? Sans doute pour les puristes, mais certainement pas aux yeux de ceux qui possèdent déjà F1 2012 et ne suivent pas les Grand Prix chaque dimanche. En fait, on est impatient de voir quel visage la série va afficher sur les consoles next-gen, et si elle est vraiment capable de franchir un palier. A moins qu'elle ait déjà atteint ses limites.

Retrouvez plus bas la suite de notre test de F1 2013


Les plus
  • La finesse du gameplay
  • Le mode "Classique"
  • Une I.A. aux petits oignons
  • Les licences officielles
  • La réalisation au point
  • La gestion des pneumatiques pointue
Les moins
  • Aucune innovation majeure
  • Toujours pas de coopération en écran splitté
  • Les F1 des années 90 en DLC


Le Test
Inutile de faire semblant ou de prendre les gens pour des imbéciles : on est déjà convaincu que F1 2013 est une petite merveille. Avec le savoir-faire de Codemasters et les épisodes qui n’ont cessé de s’améliorer au fil des saisons, comment pourrait-il en être autrement ? D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que la série donne l’impression de ronronner ces derniers temps, à l’instar de FIFA qui procède par petites retouches pour s’approcher un peu plus de la perfection. C’est la formule qu’a décidé d’appliquer (une nouvelle fois) le studio britannique pour F1 2013, avec en prime l’introduction de pilotes old school pour faire chialer de bonheur les puristes.

F1 2013Puisque Codemasters a pour habitude de ne jamais transiger avec le réalisme, il est toujours appréciable de passer par le mode "Test des Jeunes Pilotes" qui se déroule à Abu Dhabi, sur le circuit de Yas Marina. L’endroit idéal pour se familiariser avec la conduite d’une Formule 1 donc, à travers une série d’exercices qui vont du simple freinage à l’activation du DRS, en passant par les fameux points de tangente pour négocier proprement un virage. Même s’il n’est pas indispensable de décrocher l’intégralité des chevrons pour se lancer dans le grand bain, multiplier les exploits sur la piste permet de s’attirer les faveurs d’un plus grand nombre d’écuries ; intéressant si l’on ne tient pas forcément à débuter sa "Carrière" au volant d’une Marussia. Cela dit, opter pour un constructeur plus huppé aura un impact sur les objectifs fixés en début de saison. En clair, les patrons grinceront des dents si l’on squatte systématiquement les dernières places, alors que les exigences seront moindres avec un team de seconde zone. Quoi qu’il en soit, pour taper dans l’œil des Ferrari, Mercedes et autres Red Bull, il va falloir grimper dans la hiérarchie mondiale, un objectif qui peut nécessiter plusieurs années. En fait, tout dépend des résultats en fonction desquels la réputation de notre poulain grimpe plus ou moins rapidement. Et puis, il est également indispensable de se montrer nettement plus performant que son coéquipier, afin de devenir le pilote n°1 de l’écurie et profiter ainsi des dernières améliorations développées par le département R&D en priorité. Bref, F1 2013 fait en sorte de respecter les codes de la F1 avec une fidélité qui force le respect. Si les puristes adoreront prendre part à la totalité d’un week-end de Grand Prix (séances d’essai, phases qualificatives, course), les néophytes préféreront sans doute raccourcir les débats en zappant la session du vendredi par exemple, ou alors en réduisant les qualifs en un seul run (contre le système de Q1, Q2 et Q3 habituel).

 

Là où F1 2013 se montre intraitable aussi, c’est au niveau des réglages dont l’impact a gagné en finesse."

 

F1 2013Ils pourront, également, être séduits par le mode "Défi de saison" avec lequel il est possible de prendre part à une carrière, mais de manière beaucoup plus rapide. Au lieu de se coltiner tous les Grand Prix du championnat (19 en 2013), seules une dizaine de courses sont retenues, avec des qualifications qui s’effectuent sur un tour lancé, et des contrats dont la négociation ne traîne pas en longueur. Le mode "Champions" de F1 2012 a été laissé au placard mais est remplacé par le mode "Scénario" qui, dans le fond, repose sur le même principe. Il s’agit donc de relever une vingtaine de défis dont la plupart s’inspirent d’événements qui se sont réellement produits. Refaire son retard sur un concurrent, signer le meilleur chrono de la course, ramener la monoplace au stand pour que les mécaniciens puissent réparer l’aileron avant, boucler un tour avec des gommes dégradées, voilà un exemple des épreuves concoctées par les développeurs. On a failli oublier de signaler la présence d’un mode multijoueur, pour des parties à deux en écran splitté, ou en LAN jusqu’à 16 pilotes, ce qui est également valable pour les courses en ligne. Quant au championnat en coopération, il est toujours impératif de disposer d’une connexion pour en profiter, alors que l’on pensait que Codemasters aurait rectifié le tir depuis F1 2012. Mais bon, en termes de contenu, ce qui nous intéresse le plus c’est bien évidemment le mode "Classique" qui permet de se glisser au volant de bolides d’antan. Quand on ne jure que par la Scuderia, la possibilité de piloter la Ferrari F1-87/88C de Gerhard Berger fait forcément quelque chose. Idem pour la Williams FW12 de Nigel Mansell ou encore la Lotus 100T de Satoru Nakajima. L’hommage ne s’arrête pas là, puisqu’on a également droit aux tracés de Brands Hatch (l’ancêtre de Silverstone) et de Jerez. En allongeant quelques euros supplémentaires pour s’offrir l’édition Classic de F1 2013, il y a même moyen d’accéder à quelques reliques datant des années 90.

 

BOX, BOX, BOX !

 

F1 2013Côté circuits, Imola et Estoril s’ajoutent à la liste tandis que Jean Alesi (Ferrari F92 A), Eddie Irvine (Ferrari F399), Damon Hill (Williams FW18) ou encore Ralf Schumacher (Williams FW21) se voient offrir une nouvelle chance de briller. Le plateau est plutôt pas mal quand on a grandi en regardant la Formule 1 avec papa, mais on regrette l’absence d’Ayrton Senna et de sa McLaren légendaire. Si l’on en croit Codemasters, c’est surtout du à un souci de licence mais le studio a fait savoir qu’il comptait faire du mode "Classique" un incontournable de la série, avec des focus sur des pilotes et des écuries. En clair, si la demande est forte et les ventes de F1 2013 au rendez-vous, Stephen Hood et ses équipes feront tout pour récupérer les droits. Ce qui peut faire bizarre aussi, c’est de voir certains pilotes conduire des voitures qu’ils n’ont jamais connues. Par exemple, jamais David Coulthard n’a conduit la Williams FW14B, pas plus que Mario Andretti n’a piloté la Lotus 98T. Les développeurs de Codemasters n’ont pas fait n’importe quoi non plus, puisque les aînés en question ont, à un moment de leur carrière, bel et bien couru sous les couleurs des écuries auxquelles ils ont été assignés. C’est déjà ça. On remarquera que le mode "Classique" abrite ses propres "Scénario" et "Contre-La-Montre", histoire de faire durer le plaisir pour ceux qui estime que la F1 a perdu de sa superbe au fil du temps. Puisqu’il faut bien parler du gameplay, F1 2013 se montre encore plus pointilleux que son prédécesseur, notamment en ce qui concerne la gestion des pneumatiques. Si cette dernière était déjà assez pointue dans F1 2012, il faut faire preuve d’une plus grande rigueur pour ne pas se retrouver avec un pneu crevé. Dans le même ordre d’idée, si on s’amuse à sortir de la trajectoire idéale, la monoplace ramassera de la gomme et perdra immédiatement en adhérence.

 

Ce qui peut faire bizarre aussi, c’est de voir certains pilotes conduire des voitures qu’ils n’ont jamais connues. Par exemple, jamais David Coulthard n’a conduit la Williams FW14B, pas plus que Mario Andretti n’a piloté la Lotus 98T."

 

F1 2013Pour le reste, la série tutoyait déjà la perfection et il aurait été étonnant que Codemasters se loupe, surtout en se contentant de suivre la réglementation fixée par la FIA. Les adeptes remarqueront sans doute que l’aspect stratégique a été renforcé cette année, indéniablement parce que l’I.A. a été affinée. Si les concurrents ne zigzaguent pas comme des bouchers pour défendre leur position, ils n’hésitent pas non plus à fermer la porte quand la situation l’exige. Le relief des circuits impose une concentration de tous les instants, et jamais les vibreurs n’ont paru aussi traîtres. Là où F1 2013 se montre intraitable aussi, c’est au niveau des réglages dont l’impact a gagné en finesse. Si on pouvait gruger sur un ou deux paramètres en full simu jusqu’à présent, ce n’est plus le cas et il faut passer des heures dans le garage pour trouver le meilleur équilibre possible, sachant que le nombre de setups peut facilement atteindre celui des circuits. Dans ces conditions, on est bien heureux de pouvoir sauvegarder ses réglages et les charger n'importe quand, même si on se rend compte au final qu'il n'y a pas suffisamment de slots disponibles. Même avec toutes les aides activées, les novices devront ouvrir l’œil pour ne pas finir dans le gravier. D’ailleurs, les fameux flashbacks sont toujours de mise, avec un nombre d’utilisation qui varie en fonction du niveau de difficulté. Ah oui, on n’oubliera pas de préciser que le contrôle des bolides old school est sensiblement différent de celui des monoplaces actuels. Rien de bien méchant non plus, mais la différence est palpable quand on pratique F1 2013 en Expert. Enfin, pour parler de la réalisation, elle n’a pas évolué depuis l’année dernière, et on retiendra surtout l’ajout d’un filtre sépia dans le mode "Classique". Comme si Codemasters nous donnait déjà rendez-vous sur les consoles next-gen.

 




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