Test Exalight

Exalight repose sur un scénario on ne peut plus basique. Ici, trois tribus recherchent un paradis perdu nommé Arcadia, se trouvant au sommet de l'Arbre de Vie. Nous avons peu d'informations sur le pourquoi du comment, mais le peuple vivant là-haut s'éloigna des préceptes de paix et d'harmonie qui faisaient régner l'Arbre de Vie. C'est alors que l'Arbre fit tomber des graines qui donnèrent naissance à trois races différentes, n'ayant rien à voir avec le peuple vivant jadis au sommet de l'Arbre. Tous se souviennent néanmoins comme d'un lointain souvenir de ce monde de bonheur, et de cette promesse d'une vie éternelle dont il jouiraient s’ils parvenaient à retourner dans l'Arcadia. Mais comme toute chose se mérite, il faudra prouver sa détermination et son courage en remportant la vingtaine de courses d’Exalight. Bref, rien de bien extraordinaire pour cette histoire qui ne parvient pas réellement à retenir l’attention du joueur. Le roleplay n'est pas des plus développés, et les quêtes manquent cruellement de profondeur. Bref, dans Exalight, il faudra essentiellement se contenter d'accélérer pour s’amuser.

Shine a light

Revenons quelques instants sur les trois races qui nous sont proposées dans le jeu. Chacune présente des particularités qui lui sont propres. Notons en premier lieu qu'elles évoluent toutes dans un environnement différent. En effet, on ne commence pas au même endroit selon la race que l'on a choisi d'incarner. Il est néanmoins possible d'accéder aux trois univers par le biais d'un téléporteur, afin d'y récolter quelques quêtes supplémentaires. Mais c’est une fois sur la piste que les différences sont les plus visibles. Commençons par le clan Jawal. Avec cette apparence humaine qui les caractérise, ils présentent un profil qui établit un équilibre entre la vitesse, la maniabilité, et le poids. Viennent ensuite les Piro Piro, des petits êtres à l'allure sympathique ayant pour point fort leur vitesse. La dernière race est celle des Zhuu qui ressemblent à des robots, et misent sur leur poids. Chaque clan possède des furies qui leur sont propres. Il convient donc de choisir la race qui correspond le mieux à son style de pilotage. Exalight offre la possibilité de customiser son personnage en modifiant son visage, sa tenue, sa coupe de cheveux…. A vrai dire, les différences entre les races sur les circuits demeurent tout de même minimes, mais peuvent par moments être un plus. Nous voilà lâchés dans l'univers de la Canopée, un peu perdus pour être honnête. Mais fort heureusement, un guide situé à quelque mètre de là se charge d’expliquer les bases, et continuera à nous donner la main tout au long de l’aventure par le biais de petites quêtes d'apprentissage. Ainsi commence le parcours à travers la ville, chaque NPC nous en apprenant un peu plus sur notre existence, les vaisseaux – ou Sliders -, les équipements, etc... La ville est divisée en trois parties : le quartier résidentiel, le quartier marchand, et le quartier des courses. Après avoir parlé à tout le monde, avec un peu d'argent et des points d'expérience en poche, notre âme de débutant réclame alors du concret. Il est grand temps de passer à l’action.

Le NPC chargé des courses nous laisse le choix entre trois modes de jeu : partie instantanée, mode officiel, mode amical. En partie instantanée, ce brave homme se charge de tout et nous envoie directement dans une partie déjà existante ; il ne reste plus alors qu'à attendre que la course démarre. Vient ensuite le mode officiel permettant de disputer une course afin d’améliorer son classement officiel sur le serveur ; chaque victoire ou défaite a donc son importance. Enfin, il y a le mode amical qui sera sûrement le plus fréquenté. Dans ce dernier, on dispute une course à la fin de laquelle nous gagneront de l'argent, des points de grade et d’expérience quel que soit le résultat. Bien sûr, les points attribués varient selon les performances. Contrairement à un Mario Kart pour ne citer que lui, on ne dispose pas d’une super démarrage sur la ligne de départ. Nous avançons donc "tranquillement" à 400 km/h avec notre vaisseau de débutant. L'effet de vitesse n'est pas flagrant visuellement, mais on comprend bien vite qu'un pilotage bourrin ne mènera pas à la victoire. En effet, la maniabilité du vaisseau est loin d'être parfaite, et il faudra donc ralentir dans les virages et éviter de se cogner dans les murs. Pour rattraper efficacement les Sliders qui nous précèdent, il ne faut pas hésiter à consomme les furies. En effet, il est possible de détruire les Sliders qui possèdent chacun une barre de défense et une barre d'exagen. Lorsque la première tombe à zéro c'est l'explosion, et on perdra alors de précieuses secondes le temps que notre Slider réapparaisse à l'arrêt sur la piste. L'exagen, quant à lui, sert à activer des capacités spéciales permettant de pulvériser le vaisseau le plus proche devant nous, ou bien se régénérer. La course s’apparente même parfois à une séance d’esquives rotatives, chacun prenant soin d'éviter les pièges - bombes, bumper, hélices… - éparpillés sur le circuit, lorsqu’il n’est pas occupé à soigner sa conduite, ou prendre un maximum d'accélérateurs. Pour les amateurs de jeux de course, rassurez-vous, plusieurs vues – intérieure, proche, éloignée - sont disponibles. Néanmoins, la vue intérieure présente un sérieux problème : en mode furie, la visibilité est très altérée, voire quasiment réduite à zéro. Autant dire que les compétitions avec le son premier Slider paraissent parfois monotones. Il est difficile de rattraper les concurrents, à part erreur de leur part. D’où l’importance des furies qui permettent de grapiller quelques places au classement. Plus tard dans le jeu, on pourra fixer des armes à l'avant du vaisseau pour rendre les affrontement un peu plus intéressants. En termes de contenu, Exalight propose une quinzaine de courses, avec un niveau de difficulté – facile, moyen, difficile - qui leur est propre. Il existe aussi les arènes qui sont au nombre de trois. Ici, le but est de détruire un maximum de Sliders comme dans un bon vieux Destruction Derby. De petites boules vertes ou bleues sont parsemées dans l'arène permettant de recharger la défense pour les premières, et l'exagen pour les secondes. Le classement est ensuite établi en fonction des points remportés. Bien entendu, les arènes sont bien plus amusantes à jouer lorsque notre Slider possède une arme.

Question d'expérience

Comme dans tous les MMO, les points d’expérience jouent un rôle vital dans l’évolution de son avatar. Dans Exalight, ils permettent avant tout de débloquer de nouvelles furies. Pour les connaisseurs, on parle même de compétences actives, c'est-à-dire qu'il est possible de les déclencher en pleine course lorsque la barre d'exagen est au maximum. Logiquement, il existe aussi des compétences passives qui, elles, augmentent la quantité maximum d'exagen que l’on peut embarquer, la force défensive de la machine, etc... Il existe même un arbre de compétences dans Exalight ; plus concrètement, on peut emprunter différents chemins sans savoir ce qu’ils débloquent, même si la plupart du temps il s’agit d’une furie. Selon nos propres comptes il y aurait pas moins de 95 cases à débloquer. Le gros bémol au niveau des points d’expérience, c’est qu’il n’offrent pas la possibilité d’upgrader son équipement. Pour obtenir du nouveau matériel – aussi bien pour son personnage que pour le Slider -, on doit payer par Kin qui est la devise officielle d’Exalight, soit par Aureus qui renvoie directement au paiement réel. Ainsi, il est possible pour des joueurs débutants d'obtenir directement les meilleurs équipement, pourtant très difficiles à obtenir en Kin. Ce système assez frustrant est en effet l'une des grosses failles du jeu. D’autres sont à noter, comme l’interaction minime entre les joueurs. En plus de ne pas pouvoir communiquer pendant les courses, le système de trade ou de vente est inexistant. Il est toujours possible de créer des écuries – sorte de guildes -, et de faire des courses en équipe, mais elles sont souvent composées au hasard. D’aucuns regretteront l’absence d’un système de mariage ou de développement d’une vie dans le jeu – concept de plus en plus répandu -, mais une fois encore, il est difficile de nouer des relations. Comme on l’a laissé entendre un peu plus haut, les quêtes annexes manquent de profondeur, et il faudra uniquement se contenter de finir telle ou telle course dans le temps imparti.