Test également disponible sur : PS3

Test Everybody's Golf : World Tour sur PS3

Test Everybody's Golf : World Tour
Les Notes
note Everybody's Golf : World Tour 13 20 note multi-utilisateurs Everybody's Golf : World Tour 3 5

Doté d’une réalisation honnête et d’une durée de vie qui conviendra aux golfeurs les plus téméraires, Everybody’s Golf World Tour a parfaitement réussi son entrée dans l’ère next-gen, sans réellement se remettre en cause, il faut le souligner. Sa prise en main immédiate, et la touche technique qu’il apporte en plus par rapport à ses prédécesseurs, permettent aussi bien aux débutant qu’aux fins limiers du golf de placer quelques birdies sans pour autant empiler les heures d’entraînement. N’oublions pas non plus le multijoueur qui autorise des parties en LAN et en ligne, avec un timer pour limiter le temps passé sur le même trou. Bien vu. A coté de ces qualités figurent tout de même quelques points sobres, comme les pistes musicales archi-répétitives, ainsi qu’un nombre de parcours restreint. On retiendra surtout la mauvaise foi de l’I.A. en solo, qui claque des birdies venus d’ailleurs. Bref, un Everybody’s Golf : World Tour sympathique, mais qui ne casse pas la baraque.


Les plus
  • Prise en main immédiate
  • Réalisation sympathique
  • Le mode en ligne
  • Un poil plus technique...
Les moins
  • ...mais se repose sur ses acquis
  • Musiques répétitives
  • Nombre de parcours restreint
  • Une I.A. tricheuse


Le Test

Everybody's Golf, tout le monde connaît, ou presque. Aussi colorée et juvénile qu'un Mario Golf, la série développée par Clap Hanz Limited arrive sur PlayStation 3 avec la ferme intention de faire aussi bien que sur PlayStation 2 et PSP, si ce n'est mieux, grâce notamment à une réalisation désormais en haute-définition. Si, au fond, rien ne pousse réellement Everybody's Golf World Tour à prendre des risques, cette volonté d'offrir une prise en main accessible et technique à la fois représente sans doute le plus gros challenge de cet opus next-gen. Car pour le reste, c'est idem.


Difficile de faire plus simple qu'Everybody's Golf : World Tour, en termes de gameplay en tout cas. Même s'il est indéniable qu'il apporte une touche plus technique par rapport aux opus précédents, on demeure sur les mêmes bases pour ce qui est du swing, avec une petite variante pour être honnête. Si en mode Traditionnel il s'agira toujours de presser trois fois Croix - une première fois pour amorcer le swing, une seconde pour ajuster la force du mouvement, et une troisième pression pour contrôler la visée -, c'est surtout la présence du mode Avancé qui intriguera les inconditionnels de la franchise. Dans cette configuration, on ne dispose plus d'une jauge permettant de visualiser la puissance et la justesse de son coup, et il faut alors prêter une attention particulière à l'amplitude de son swing. Quelques signaux ont tout de même été placés ici et là afin de conserver un minimum de sérieux, comme le ghost du club qui s'affiche une fois que l'on a atteint l'amplitude maximale, ou bien encore ces lueurs rouges et jaunes qui permettent de quantifier - 50% et 100% - la force du tir. Reste ensuite à déterminer la précision du geste, en pressant une dernière fois le bouton au moment de l'impact. En fait, il faut veiller à frapper au moment où le cercle qui entoure la balle atteint sa taille la plus petite, ce qui est synonyme de précision extrême. En tirant trop tard, la balle partira sur la gauche; à l'inverse, si l'on frappe trop tôt, la balle partira vers la droite. Le plus grisant en mode Avancé, c'est que l'on a réellement l'impression de faire ce que l'on veut avec son swing, sans pour autant atteindre un réalisme à la hauteur d'un Tiger Woods par exemple. Mais on parvient toujours à s'extirper d'un rough foireux, ou à contourner un platane, des buissons et des arbustes placés sur la trajectoire de la balle. Les effets que l'on peut appliquer au moment de la frappe prennent alors toute leur importance. Le backspin favorise une trajectoire haute, avec une balle qui s'arrête d'un coup sec sur le green ou le fairway. A l'inverse, le topspin adopte une trajectoire plutôt basse, et permet de grignoter quelques yards supplémentaires lorsque le tir est trop court. Le sidespin, quant à lui, est surtout utile lorsque l'on est en situation de birdie. A l'aide du mouvement des pointillés, on obtient une indication sur le relief du green, ce qui permet ensuite d'ajuster l'angle du tir, en ajoutant un effet si nécessaire. Par ailleurs, il faut aussi prendre en considération la force et la direction du vent, même s'il faut reconnaître qu'il ne joue pas un rôle primordial dans les premières compétitions.

 

Et le tigre est en toi !

 

Le niveau de difficulté va crescendo dans Everybody's Golf : World Tour, avec un mode Défi - le coeur du jeu - composé de plusieurs types de parcours. Ici, le but est de gonfler au maximum sa jauge de qualification en remportant systématiquement les "petites" compétitions - de neuf ou dix-huit trous - dans lesquelles il faut tout simplement rendre une carte meilleure que celle des concurrents. Pour varier les plaisirs, certaines règles peuvent être imposées, comme l'obligation de jouer dans une configuration de tir précise, ou bien encore l'interdiction d'utiliser certains types de coup. Chaque victoire remportée est l'occasion de récolter un item choisi au hasard parmi six cartes. Une fois que l'on a atteint un niveau de jeu digne de ce nom, on est en droit de lancer un défi au propriétaire des lieux. S'ensuit alors un duel - ou Match Play - dans lequel le score est établi selon le nombre de trous remportés. Une fois vaincu, le guest rejoint l'écran de sélection des golfeurs que l’on peut par la suite incarner dans le jeu. Sachant que l'on dispose que de deux personnages au départ, et que le casting d'Everybody's Golf : World Tour en contient une quinzaine en tout et pour tout, la durée de vie s'avère suffisamment conséquente. Puisque l'on évoque les personnages, il faut savoir que le système de loyauté est toujours de mise, et s'attacher à un golfeur en particulier permettra de développer ses aptitudes physiques et techniques - contrôle, puissance, spin, sidespin, impact -, voire débloquer des mouvements spéciaux qui permettent de rétablir un certain équilibre entre les forces en présence. A l'instar de la version PSP, certains personnages auront plus de facilité à sortir de situations tendues que d'autres. Techniquement, Everybody's Golf : World Tour nécessite lors de sa première utilisation une installation sur le disque dur la console, une expérience suffisamment traumatisante pour en causer. Une vingtaine de minutes, voilà le temps qu'il faut patienter avant de pouvoir placer quelques putts bien sentis. Passé cette mauvaise surprise, on contemple l'habillage HD du titre qui ne brisera pas la rétine, mais continue de proposer un style propre à l'univers Everybody's Golf. Des environnements vastes et pas forcément détaillés, une flore mignonne mais pas fantastique, une faune qui se limite à un escargot et deux canards, on nage en pleine efficacité scolaire. Le character design, quant à lui, est impeccable, à condition d'aimer le SD et l'humour décalé. L'animation des personnages se veut convaincante, de même que leurs expressions faciales qui renvoient à la maternelle. Enfin, l'ambiance sonore n'est pas ce que l'on retiendra en premier d'Everybody's Golf : World Tour, les thèmes musicaux s'avérant rapidement répétitifs, sans oublier le doublage complètement à la rue. On n'arrive même pas à être porté par les encouragements du public, sans doute le point noir du jeu. On a déjà entendu mieux dans le genre.





Réagir à cet article Réagir à cet article


Autres articles

Everybody's Golf 5 : plus de costumes Les joueurs japonais bénéficient depuis aujourd'hui du Costume Set Vol.2, qui permet de garnir la garde-robe de cinq personnages supplémentaires. 3 | 26/06/2008, 11:59
Everybody's Golf 5 change de garde-robe A la fin du mois, les joueurs japonais pourront s'offrir une nouvelle garde-robe pour habiller leur avatar dans Everybody's Golf 5. 5 | 22/05/2008, 14:05