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- Le prix attractif
- Concept original
- Zoom sans réelle "hauteur"
- Bugs trop nombreux
- Manque d'autonomie des unités
- Linéaire dans la forme
Ils n’ont pas la faculté de voler et ne possèdent pas non plus de doigt laser ou de super pouvoirs, mais pourtant ils n’en restent pas moins de véritables héros. Forces de l’ordre, pompiers ou encore urgentistes, leurs actions, souvent difficiles au quotidien, sont extraordinaires. Leur mission ? Sauver des vies !
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, Emergency 3 ne se positionne pas tout à fait comme un concurrent direct de Fire Departement 2. Si le titre de Focus se concentre uniquement sur le feu de l’action, Emergency 3 nous permet de gérer des crises plus variées en milieu urbain et à plusieurs échelles, notamment en coordonnant divers services de sécurité, comme le génie civil, les forces de l’ordre, les services hospitaliers et bien entendu, les pompiers.
L’apprentissage par la pratique !
Sans se focaliser sur la pochette du jeu, qui donne l’impression d’avoir été réalisée en quelques minutes par un pingouin asthmatique, Emergency 3 reste toutefois techniquement complet et diablement attrayant. On imagine alors sans peine que l’on va souffrir pour digérer les différentes fonctionnalités mais il n’en est rien puisque le didacticiel relève presque de l’anecdote. Pas prise de tête, il se contente de vous enseigner les commandes de base et les premiers gestes à effectuer dans certaines situations délicates (incendie, accident de la route, prise d’otage, etc.) et se boucle en quelques minutes. Trop basique, l’apprentissage se fera donc par la pratique et nous oblige à adopter un comportement plus autodidacte. On assimilera donc par ses propres moyens l’utilité de toutes les unités présentes dans le jeu. Une progression qui se fera toutefois dans la douceur puisque le nombre d’unités présentes au départ est plutôt faible et tendra à s’étoffer au gré des missions et uniquement lorsque la situation nécessitera leur intervention. Au nombre d’une vingtaine, les missions vous placeront dans des situations très variées avec toujours la même finalité : préserver le maximum de vies possible. Par exemple, un carambolage sur une autoroute nécessitera de sécuriser le secteur, dévier le trafic routier, éloigner les curieux et bien sûr, soigner et évacuer les blessés vers l’hôpital le plus proche. Comme si ce n’était déjà pas assez compliqué, ces dernières tâches devront en plus s’effectuer dans un ordre bien précis et il faudra parfois recommencer plusieurs fois une mission pour appréhender correctement
Où sont passés les tuyaux ? Et la grande échelle ?
Chaque opération coûtant une certaine somme d’argent, il faudra veiller à équilibrer intelligemment vos dépenses en fonction de votre budget. Une mise en scène propice à de nombreuses stratégies mais qui se voit rapidement couper les ailes par des nombreuses phases de micro gestion totalement inutiles et un manque d’autonomie des unités franchement agaçant. En effet, pourquoi un urgentiste ne se met pas au travail directement lorsqu’un individu agonise à quelques mètres de lui ? Il attend sans doute passivement les ordres comme son camarade pompier qui a besoin qu’on lui dise d’aller chercher la lance à eau, de la brancher à une borne incendie puis de commencer à s’en servir. Un vrai travail de fourmi qui n’a aucunement sa place ici et qui se révèle assez stressant en pleine urgence. Tout ceci est d’autant plus énervant qu’il faut parfois placer au millimètre près certaines unités pour qu’une action se déroule dans les normes. Mais le summum est constitué les crashes avec une jolie "erreur fatale" qui donne envie d’expédier le jeu directement à