Test également disponible sur : Switch
Test Dragon Quest Builders 2 : une suite enrichie, une formule approfondie ?
La Note
17 20
En introduisant un véritable scénario et un système de quêtes dans un jeu de construction à la Minecraft, le premier Dragon Quest Builders avait déjà visé juste. Ce second épisode pousse la réussite encore plus loin, de nombreux aspects ayant été améliorés depuis 2016. En dehors de combats guère passionnants et d'une tendance systématique à la logorrhée, le second volet réalise presque un sans-faute. Les options de construction sont extrêmement nombreuses, l'interface permet de tout gérer facilement, l'autonomie des habitants est fortement appréciable, les quêtes préparent en douceur au mode libre, les déplacements se voient facilités grâce à la possibilité de planer, l'univers de Dragon Quest est toujours aussi enchanteur, et la durée de vie est absolument gigantesque. Parfait pour ceux qui apprécient déjà les jeux de construction, comme pour ceux qui souhaiteraient découvrir le genre !17 20
Les plus
- L'univers Dragon Quest, toujours plaisant
- Les quêtes préparent au mode libre
- Objets et matériaux très nombreux
- Interface bien fichue
- Très grosse durée de vie
Les moins
- Inutilement bavard par moments
- Combats assez basiques
- L'horrible temps de chargement initial
Le Test
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Grande habituée des spin-off, la saga de jeux de rôle japonais Dragon Quest s'est fendue en 2016 d'un épisode empruntant énormément à Minecraft. Le bien-nommé Dragon Quest Builders ayant rencontré le succès, une suite a rapidement été mise en œuvre. Sortie il y a près de sept mois au Japon, cette dernière arrive enfin sur notre territoire. Nous avons plongé dans la version Switch et le constat est sans appel : Dragon Quest Builders 2 est encore meilleur que son prédécesseur !
Le premier contact avec le jeu est pourtant assez rude, du moins sur Switch, car son lancement prend systématiquement une éternité. Plus précisément, il faut une minute et vingt-cinq secondes pour que le logo Square Enix daigne enfin s'afficher ! Par la suite, les temps de chargement entre les différents niveaux sont nettement plus raisonnables, même s'ils restent dans une fourchette haute. Ce petit désagrément passé, le joueur peut créer son personnage et en choisir le nom, le sexe, la couleur des yeux et la couleur des cheveux. On est loin d'une personnalisation extrême, mais ce cadre restreint permet de garder coûte que coûte un design typiquement "akiratoriyamesque". D'ailleurs, le jeu utilise par défaut une vue à la troisième personne, afin que l'on puisse admirer en permanence notre petit personnage. Que les mordus de Minecraft se rassurent, il est possible de passer à tout moment en vue subjective d'une simple pression sur le stick droit. Si la filiation avec le titre de Mojang est évidente, Dragon Quest Builders 2 se démarque par la présence d'un véritable scénario, digne d'un jeu de rôles japonais classique.
D'ailleurs, on peut considérer que l'histoire racontée ici fait suite aux événements de Dragon Quest 2 et donc à la défaite de Malroth. Ce dernier se voit réincarné en un jeune homme amnésique un peu turbulent mais très serviable, qui vous suivra durant toute l'aventure. Loin d'être un compagnon boulet, Malroth arrive toujours à trouver son chemin (quitte à se téléporter quand il le faut) et calque à chaque seconde son comportement sur le vôtre. Si vous commencez à taper dans les arbres pour récolter du bois, il fera automatiquement de même. Et si vous vous mettez à frapper un monstre, votre nouvel ami se joindra aussitôt à la bataille. Evacuons d'ailleurs toute de suite la question des combats. Ils ne sont guère passionnants et consistent essentiellement à taper comme un bourrin et à se retirer au bon moment pour éviter les coups adverses. On n'aurait pas dit non à un peu plus de subtilité, ou même à une simple roulade, mais le cœur du gameplay n'est heureusement pas là. Autre défaut du jeu : il a tendance à être inutilement bavard, les dialogues s'éternisant et se répétant un peu trop. C'est d'autant plus regrettable que l'écriture ne manque parfois pas d'humour, et que cet humour fait généralement mouche.
A la fois aventure scénarisée et jeu de construction libre, Dragon Quest Builders 2 s'articule autour d'une structure insulaire bien pensée. Après le prologue, vous vous retrouvez sur l'île de l'éveil, qui vous servira à terme de base et d'endroit permanent où donner libre cours à votre créativité. Depuis ce hub, vous pourrez vous rendre sur des îlots abritant d'abondantes ressources, et partirez également à la découverte d'îles encore plus spécifiques. Ces dernières vous permettront d'affronter un ennemi particulier, de découvrir de nouvelles recettes, de remplir de nombreuses quêtes et d'embaucher des compagnons supplémentaires. Chacune de ces îles scénarisées vous occupera de très nombreuses heures, l'aventure étant en réalité un gigantesque didacticiel qui ne dit pas son nom. Et qui cache bien son jeu car on ne s'ennuie jamais ! En tout, vous pouvez compter sur soixante à soixante-dix heures pour faire le tour du scénario. Ensuite, libre à vous de passer des centaines d'heures supplémentaires à bâtir les paysages de vos rêves sur l'île principale. La durée de vie est donc très élevée. Vous ne risquez d'ailleurs pas de vous lasser rapidement car les objets et matériaux de construction sont très nombreux. Un petit tour dans les menus permet ainsi d'en dénombrer plus de mille. L'interface est d'ailleurs digne de louanges, puisqu'elle permet de tout gérer facilement (et ne limite plus la quantité d'items transportables comme le faisait le premier épisode).
Ce n'est pas le seul point sur lequel le jeu progresse puisqu'on peut désormais aller sous l'eau, déplacer des blocs sans avoir besoin de les casser auparavant, et même planer au dessus des décors grâce à une cape brise-vent que ne renierait pas un certain Link. Et les compagnons que l'on recrute sont plus autonomes que jamais ! Même cet aspect est amené en douceur par l'aventure, puisque la première île scénarisée que l'on visite nous impose tout d'abord de labourer la terre, de semer des graines, d'arroser, de récolter les légumes et même de les cuisiner. Au début, on s'amuse à travailler la nuit afin de préparer le petit-déjeuner pour les autres habitants pendant qu'ils dorment, mais au bout de quelques temps, on est bien content qu'ils soient capables de suivre notre exemple et de se débrouiller seuls. Ce gain d'autonomie des PNJ s'applique même aux plans pré-établis, qu'ils sont capable de construire seuls à partir du moment où on leur laisse les ressources nécessaires dans un coffre. On peut considérer que je jeu va au-delà du simple assemblage de briques, car la partie scénarisée donne l'impression de construire de véritables communautés, tandis que l'île centrale nous donne carrément l'occasion de faire du terraforming et de modifier totalement le paysage. Quant à l'aspect multijoueurs, oublié dans le précédent volet, il est ici bien présent. On peut non seulement admirer les photos des autres joueurs et visiter leurs îles, mais également collaborer sur un projet de construction commun basé sur l'île d'un des participants. Minecraft n'a qu'à bien se tenir !
En dehors de combats guère passionnants et d'une tendance systématique à la logorrhée, le second volet réalise presque un sans-faute.
D'ailleurs, on peut considérer que l'histoire racontée ici fait suite aux événements de Dragon Quest 2 et donc à la défaite de Malroth. Ce dernier se voit réincarné en un jeune homme amnésique un peu turbulent mais très serviable, qui vous suivra durant toute l'aventure. Loin d'être un compagnon boulet, Malroth arrive toujours à trouver son chemin (quitte à se téléporter quand il le faut) et calque à chaque seconde son comportement sur le vôtre. Si vous commencez à taper dans les arbres pour récolter du bois, il fera automatiquement de même. Et si vous vous mettez à frapper un monstre, votre nouvel ami se joindra aussitôt à la bataille. Evacuons d'ailleurs toute de suite la question des combats. Ils ne sont guère passionnants et consistent essentiellement à taper comme un bourrin et à se retirer au bon moment pour éviter les coups adverses. On n'aurait pas dit non à un peu plus de subtilité, ou même à une simple roulade, mais le cœur du gameplay n'est heureusement pas là. Autre défaut du jeu : il a tendance à être inutilement bavard, les dialogues s'éternisant et se répétant un peu trop. C'est d'autant plus regrettable que l'écriture ne manque parfois pas d'humour, et que cet humour fait généralement mouche.
UN GROS CUBE, UN P'TIT CUBE...
A la fois aventure scénarisée et jeu de construction libre, Dragon Quest Builders 2 s'articule autour d'une structure insulaire bien pensée. Après le prologue, vous vous retrouvez sur l'île de l'éveil, qui vous servira à terme de base et d'endroit permanent où donner libre cours à votre créativité. Depuis ce hub, vous pourrez vous rendre sur des îlots abritant d'abondantes ressources, et partirez également à la découverte d'îles encore plus spécifiques. Ces dernières vous permettront d'affronter un ennemi particulier, de découvrir de nouvelles recettes, de remplir de nombreuses quêtes et d'embaucher des compagnons supplémentaires. Chacune de ces îles scénarisées vous occupera de très nombreuses heures, l'aventure étant en réalité un gigantesque didacticiel qui ne dit pas son nom. Et qui cache bien son jeu car on ne s'ennuie jamais ! En tout, vous pouvez compter sur soixante à soixante-dix heures pour faire le tour du scénario. Ensuite, libre à vous de passer des centaines d'heures supplémentaires à bâtir les paysages de vos rêves sur l'île principale. La durée de vie est donc très élevée. Vous ne risquez d'ailleurs pas de vous lasser rapidement car les objets et matériaux de construction sont très nombreux. Un petit tour dans les menus permet ainsi d'en dénombrer plus de mille. L'interface est d'ailleurs digne de louanges, puisqu'elle permet de tout gérer facilement (et ne limite plus la quantité d'items transportables comme le faisait le premier épisode).
Ce n'est pas le seul point sur lequel le jeu progresse puisqu'on peut désormais aller sous l'eau, déplacer des blocs sans avoir besoin de les casser auparavant, et même planer au dessus des décors grâce à une cape brise-vent que ne renierait pas un certain Link. Et les compagnons que l'on recrute sont plus autonomes que jamais ! Même cet aspect est amené en douceur par l'aventure, puisque la première île scénarisée que l'on visite nous impose tout d'abord de labourer la terre, de semer des graines, d'arroser, de récolter les légumes et même de les cuisiner. Au début, on s'amuse à travailler la nuit afin de préparer le petit-déjeuner pour les autres habitants pendant qu'ils dorment, mais au bout de quelques temps, on est bien content qu'ils soient capables de suivre notre exemple et de se débrouiller seuls. Ce gain d'autonomie des PNJ s'applique même aux plans pré-établis, qu'ils sont capable de construire seuls à partir du moment où on leur laisse les ressources nécessaires dans un coffre. On peut considérer que je jeu va au-delà du simple assemblage de briques, car la partie scénarisée donne l'impression de construire de véritables communautés, tandis que l'île centrale nous donne carrément l'occasion de faire du terraforming et de modifier totalement le paysage. Quant à l'aspect multijoueurs, oublié dans le précédent volet, il est ici bien présent. On peut non seulement admirer les photos des autres joueurs et visiter leurs îles, mais également collaborer sur un projet de construction commun basé sur l'île d'un des participants. Minecraft n'a qu'à bien se tenir !
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