Test également disponible sur : X360 - PS3

Test Dragon Ball Z : Burst Limit sur PS3

Test Dragon Ball Z : Burst Limit
La Note
note Dragon Ball Z : Burst Limit 13 20

On attendait beaucoup de ce DBZ : Burst Limit, peut-être même un peu trop, si bien qu’on sort forcément déçu de cette expérience dans laquelle on est coupé en plein élan. Revenu aux prémices de la saga Budokai, DBZ : Burst Limit nous renvoie cinq ans en arrière et fait fi de toutes les nouveautés et ingéniosités dont nous avait fait part le studio Spike avec les trois épisodes de la série Tenkaichi. Gameplay basique et limité, casting rachitique, modes de jeu faméliques et durée de vie faiblarde, il ne reste plus que la réalisation en haute définition et la connexion online pour éviter le naufrage. C’est peu voire même insuffisant et il va falloir attendre – peut-être – le prochain épisode pour que Dimps se remette de ses émotions. Et dire que le développement du jeu a duré trois ans…


Les plus
  • Plutôt joli
  • Cinématiques nombreuses et réussies
  • Jouable en ligne
  • Prise en main facile
  • Les voix japonaises
Les moins
  • Gameplay basique et répétitif
  • Attaques peu spectaculaires
  • Casting rachitique
  • Modes de jeux faméliques
  • Toujours pas de musiques officielles
  • S'arrête au chapitre Cell


Le Test

Indémodable, la licence Dragon Ball Z poursuit son petit bonhomme de chemin dans l’univers du jeu vidéo, le seul et unique média qui perpétue la légende de Son Goku et des 7 boules de cristal. Après avoir œuvré pendant de longues années sur PlayStation 2, la franchise est désormais prête à franchir le cap de la haute définition. Et pour ce faire, Bandai Namco Games a fait appel à l’illustre studio Dimps, connu et reconnu pour avoir développé la série Budokai. Après trois ans d’absence, les développeurs parviendront-ils à être à la hauteur du talent du studio Spike ? Rien n’est moins sûr…


Jeune studio sans prétention, Dimps restera dans les mémoires collectives pour être parvenu à relancer l’intérêt autour de la série DBZ grâce à Dragon Ball Z : Budokai, premier épisode d’une trilogie que les fans ont su acclamer avec ferveur. C’était en 2002. Flairant le bon filon, Bandai n’a pas hésité à donner le feu vert aux concepteurs pour se lancer dans la production de deux suites qui ont connu le succès – mérité – que l’on connaît. Réalisation propre et soignée, gameplay vif et nerveux, et mode "Story" conséquent, la série des DBZ : Budokai a instauré un cahier des charges complet si bien que pour honorer sa descendance, il fallait absolument faire mieux. Aussi, pour soulager Dimps d’un rythme infernal, Bandai fit appel en 2005 au studio Spike pour prendre la relève et par la même occasion lancer une nouvelle trilogie intitulée Sparking au Japon et connue sous l’appellation Budokai Tenkaichi dans le reste du monde. Une aubaine pour les amoureux des guerriers aux cheveux décolorés puisqu’il s’agissait d’une refonte totale, grâce notamment à une approche nouvelle, différente mais surtout plus dynamique de la franchise DBZ. Que l’on apprécie ou pas cette orientation, difficile à l’heure actuelle de faire aussi bien que la saga Budokai Tenkaichi, devenue désormais la référence en la matière. Alors quand Bandai Namco Games annonce le grand retour du studio Dimps aux affaires après trois ans d’absence, on est à la fois heureux de savoir qu’ils soient de retour mais aussi sceptiques quant au choix d’un retour aux sources, surtout quand un certain Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 3 est sorti il y a même pas huit mois. Le challenge est de taille.

 

Retour vers le passé

 

Inutile de faire monter la sauce plus longtemps, vous êtes déjà nombreux à avoir vu la note qu’on a attribué au jeu et à avoir lu le pavé conclusion de ce test. Dragon Ball Z : Burst Limit est bel et bien une petite déception et ce, malgré tous les efforts consentis de la part de Dimps. Les vidéos diffusées depuis sa prime annonce il y a quelques mois auraient dû d’ailleurs nous mettre la puce à l’oreille, ce premier épisode de la franchise sur les consoles HD du moment, la PlayStation 3 et la Xbox 360, balaye d’un revers de phalanges toutes les nouveautés apportées par la saga Budokai Tenkaichi. Oubliez la liberté de déplacement, oubliez les attaques fulgurantes, oubliez également le casting imposant de la série, avec Dragon Ball Z : Burst Limit, on est reparti 5 ans en arrière. Evidemment, pour certains, ceux qui avaient du mal à prendre en main le trop technique et compliqué Budokai Tenkaichi, c’est une véritable aubaine. Plus de combinaisons de touches à se rappeler pour déclencher le Vol du Dragon, pour exécuter les super-attaques ou bien encore gérer les téléportations, avec Dragon Ball Z : Burst Limit, on est revenu aux prémices du genre où appuyez sur deux trois boutons de manière alternée permet de réaliser de chouette combos. Un raccourci facile et quelque peu réducteur mais c’est grosso modo ce qu’on peut retenir du jeu.

 

Oubliez la liberté de déplacement, oubliez les attaques fulgurantes, oubliez également le casting imposant de la série, avec Dragon Ball Z : Burst Limit, on est reparti 5 ans en arrière."

 

En effet, Dragon Ball Z : Burst Limit instaure un gameplay plus simple, plus basique et met l’accent davantage sur l’affrontement entre les deux personnages à l’écran, limitant ainsi les fuites à l’autre bout de la carte, ce qui – il est vrai – avait tendance à prolonger la durée des combats. Terminé donc les terrains de jeu vastes et immenses où il était possible de se cacher dans les feuillages d’un arbre ou derrière un rocher, ou même de s’envoler où bon nous semblait, Dimps préfère visiblement les chocs frontaux. Cela se traduit à l’écran par l’impossibilité de s’envoler dans les airs. Ne cherchez donc pas la touche qui permet d’aller flirter avec les nuages, il n’y en a pas. Pour pouvoir prendre de l’altitude, il faut impérativement faire sortir son adversaire de la zone de combat en lui infligeant une attaque lourde qui déclenchera l’équivalent d’un Meteor Smash. Un système vraiment vieillot qui rappelle bien évidemment la série Dragon Ball Z : Budokai. Cependant, même si la caméra reste pour la plupart du temps fixe, il arrive parfois qu’elle tourne autour des combattants, multipliant ainsi les angles différents, ce qui permet de dynamiser les combats. Un bon point qui mérite d’être souligné. Côté attaques et autres coups spéciaux, c’est aussi un formidable bond dans le passé. En combinant et alternant les boutons Poing et Pied, il est donc possible de réaliser des enchaînements de coups. La prise en main est relativement simple, ce qui devrait plaire aux novices et tous ceux qui avaient été rebutés par la complexité des épisodes Sparking. En d’autres termes, DBZ : Burst Limit simplifie davantage la vie. D’un autre côté, le système de combat affiche rapidement ses limites, ce qui engendre des combats répétitifs et franchement trop bourrins, le genre de défauts qu’on avait déjà énumérés il y a cinq ans au moment de la sortie de Dragon Ball Z : Budokai 2.

 

Trop les boules

 

Côté casting, c’est aussi la débandade complète. Puisque le choix a été de s’arrêter à la fin du chapitre Cell, c’est tout juste 22 guerriers que l’on pourra choisir à l’écran de sélection des personnages. C’est évidemment chiche, pour ne pas dire insuffisant, surtout quand on passe après Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 3, qui s’était illustré avec ses 170 personnages. Pire encore, certains protagonistes faisant partie des saisons choisies manquent à l’appel. On pense notamment à Chaozu, C-19 ou bien encore C-20. Une belle entourloupe qui permettra aux concepteurs de rajouter de nouveaux personnages pour les épisodes à venir, histoire de justifier une ou plusieurs suite. Un choix arbitraire, un brin culotté, que l’on est forcément obligé de sanctionner. Toujours en ce qui concerne les défauts, on notera l’absence des musiques officielles pour les versions américaines et européennes qui devront jongler entre des thèmes jazzy ( ?!) et des morceaux souvent kitschs qui n’ont rien à voir avec l’ambiance DBZ. A la limite, seule la chanson du générique d’ouverture parvient à titiller la fibre nostalgique du fanboy qui sommeille en nous. En contre-partie, et fort heureusement a-t-on envie de dire, les voix originelles japonaises sont accessibles dans le menu des options. Pour ce qui est de la réalisation, il faut bien avouer que le passage à la HD permet d’afficher des graphismes fins, fidèles à l’œuvre d’Akira Toriyama, à l’exception peut-être de la direction artistique, bien trop différente du coup de crayon du créateur du manga pour qu’on soit pleinement satisfait.

 

Côté casting, [...] c'est tout juste 22 guerriers que l’on pourra choisir [...] C’est évidemment chiche, pour ne pas dire insuffisant, surtout quand on passe après Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 3, qui s’était illustré avec ses 170 personnages."

Toutefois, les amateurs de cinématiques et autres cut-scenes bien pêchues devraient en avoir pour leur argent, DBZ : Burst Limit n’a pas jouer les avares concernant cet aspect du jeu. Chaque combat est en effet auréolé d’un petit préambule et d’une conclusion qui permet de plonger le joueur dans l’ambiance électrique de la série. On retrouve bien évidemment les grandes répliques du dessin animé, avec des cris et des bruitages dont seul les doubleurs japonais ont le secret. C’est l’un des points positifs du jeu qui peut se traduire également par une défaut, surtout si l’on évoque le mode "Story". Evidemment trop court puisqu’il se clôture à la fin de la saga Cell (une après-midi suffit pour terminer le jeu), le mode Histoire se contente d’enchaîner les combats sans y apporter un quelconque intérêt, si ce n’est justement la possibilité de débloquer ces fameuses cinématiques qui rappellent l’animé. Là aussi, le choix est contestataire, d’autant que les autres modes de jeu, chiches, ne font que remuer le couteau dans une plaie déjà béante. Dommage. Oui en effet. Reste alors la possibilité de jouer en ligne face à d'autres joueurs du monde entier. Il était temps a-t-on envie de dire, même si le nombre de personnages restreint forcément notre émotion.




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