Test également disponible sur : Xbox - PC - PlayStation 2

Test Dead to Rights II sur Xbox

Test Dead to Rights II
La Note
note Dead to Rights II 7 20
 

Les plus
  • Assez rythm
Les moins
  • Gameplay rigide au possible
  • Level design peu inspiré
  • Où sont passé les mini-jeux ?
  • Techniquement dépassé
  • Difficulté incompréhensible


Le Test

Si Dead to Rights n’était pas réellement resté dans la grande mémoire collective des joueurs, Namco a pourtant décidé de remettre le couvert. On ne s’attendait donc pas vraiment à grand chose de la part de ce Dead to Rights II. Et on avait bien raison…


Vous ne vous souvenez sans doute pas de son nom mais Jack Slate était le héros du premier Dead to rights. Il faut convenir que le monsieur ne possédait pas une personnalité et un charisme tels qu’il pouvait prétendre à entrer dans le Panthéon des grands personnages de l’univers du jeu vidéo. Paradoxalement, on se souvient davantage de son auxiliaire quadrupède, Shadow, un siberian husky chargé de planter ses crocs dans la tendre chair des voyous mais également de ramener des armes comme d’autres rapportent des baballes, participant à quelques petits mini-jeux dans le jeu original. Ce dynamique duo est donc de retour avec, cette fois, comme point de départ à leurs pérégrinations, l’enlèvement d’un juge, ami de Jack. Cette entrée en matière somme toute assez éculée ne serait pas bien importante pour un jeu d’action s’il n’était à l’image de ce que propose le jeu : du déjà vu sans grand intérêt.

 

A la niche !

 

Comme dans le premier épisode, vous allez donc passer le plus clair de votre temps à flinguer tout ce qui bouge en essayant si possible de ne pas trop avaler de plomb. Les rares autres phases de jeu correspondront à trouver un interrupteur (impossible à rater) pour ouvrir un passage qui libèrera systématiquement de nouveaux gredins. Bien évidemment, pour annihiler toutes les forces ennemies, vous aurez à votre disposition, outre l’arsenal classique d’armes à feu, des armes de corps à corps (bouteilles, battes, katanas,…) et des explosifs (cocktails Molotov et grenades) ainsi que les extincteurs sur lesquels il faudra tirer. De plus, Shadow sera là pour pallier le manque de munitions et vous pourrez l’envoyer à tout moment mordre un ennemi en appuyant sur blanc, à condition que votre jauge soit suffisamment remplie. Cette jauge permettra également de faire des plongeons au ralenti, à la manière d’un Max Payne il y a déjà pas mal de temps de cela et d’utiliser un ennemi en tant que bouclier humain. Enfin, votre panoplie de coups d’enrichira de la possibilité de désarmer un adversaire en retournant son arme contre lui, une fois que vous l’aurez suffisamment amoché.

 

Bref, rien de bien nouveau sous le soleil de Grant City et même une certaine forme de régression puisque Shadow ne participera plus à la résolution de mini-jeux, se contenant de devenir une simple arme de combat. Vous allez d’ailleurs souvent l’utiliser tant le jeu est parfois difficile et le level design chiche en armes de toutes sortes. Une fois que votre santé sera bien entamée, il ne vous restera bien souvent que l’option de vous planquer dans un coin et d’envoyer votre toutou mordre les voyous qui en veulent à votre peau. A propos de ces derniers, ils semblent tout droit venus d’un cerveau Raëlien avec une tendance au clonage plus que prononcée. Ou alors certains modèles de t-shirts et de joggings sont très populaires à Grant City. Bref, ils se ressemblent tous. Cette monotonie dans le charcater design est finalement à l’image même du jeu qui se contente de répéter ad nauseam les mêmes séquences sans intérêt avec un gameplay des plus rigides. Le héros, par exemple, ne saute pas, il passe les obstacles en roulade sauf certains murs sur lesquels il peut grimper. Le système de tir, à base de visée automatique n’est vraiment pas pratique, si bien qu’au cœur de l’action, on a parfois tendance à faire un peu n’importe quoi en bougeant le plus possible, la caméra se perdant alors dans les méandres de l’espace infini. Ajoutez à cela un level design peu inspiré et un niveau de difficulté qui joue les montagnes russes et vous comprendrez aisément qu’à aucun moment, on ne s’amuse dans Dead to Rights II.

 

Après Without Warning, la série des jeux d’action sans saveur se poursuit avec une suite qui réussit le petit exploit d’être moins aboutie à tout point de vue que le pourtant dispensable jeu original. Il est peut-être temps que cette série s’arrête car on craint déjà pour le Dead to Rights : Reckoning prévu sur PSP…




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Rodolphe Donain

le mercredi 9 novembre 2005, 18:54




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