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Vous êtes passés à côté de Dead or Alive 5 sur PS3 et Xbox 360 en septembre dernier et vous souhaitez vous rattraper avec cette version Plus ? N’hésitez plus car le jeu de baston de Tecmo est une véritable réussite sur la console portable de Sony, qui fait étal encore une fois de toutes ses capacités techniques irréprochables. Aussi beau et complet que sur consoles de salon, Dead or Alive 5 Plus ne perd pas non plus de sa jouabilité qui conviendra sans peine aux férus des combos que les joueurs amateurs de boobs et de petites culottes. Bon, ce n’est pas encore Dead or Alive Xtreme Beach Volley-Ball mais il y a de quoi se faire saigner le pif comme il faut avec les DLC. On en redemande !
Retrouvez plus bas la suite de notre test de Dead or Alive 5 Plus
- Aussi beau que sur PS3 et Xbox 360
- Gameplay qui s’est affiné
- Une mise en scène plus pêchue
- Casting varié et complet
- Plein de bonus de pervers à télécharger
- Du cross-play avec les joueurs PS3
- Fonctionnalités tactiles peu intéressantes
- Modé "Combat facile" amusant 10 minutes
- Mode Histoire toujours aussi ringard
Hormis quelques textures qui ont été revues à la baisse et des décors peut-être moins animées, Dead or Alive 5 Plus est bel et bien l’exacte réplique des versions PS3 et Xbox 360 sorties en septembre 2012. Graphiquement à la hauteur, le jeu est certes moins précis dans ses commandes en l’absence de stick analogique, mais il faut vraiment avoir deux mains gauches pour ne pas réussir à sortir le moindre combo. Les deux moutures étant identiques comme deux sœurs jumelles, on ne vous fera pas l’affront de faire un copier-coller de notre test de Dead or Alive 5. L’idée est de vous parler plutôt des nouveautés qui ont été apportées dans la cartouche, et concrètement, on se rend compte que les ajouts sont assez mineurs.
Touche pas à mon poste !
Un seul mode supplémentaire permet en effet de bénéficier des fonctionnalités tactiles de la machine. Pour y accéder, il suffit de parcourir le menu principal du jeu et de sélectionner le mode "Combat facile" pour une expérience pour le moins déroutante. Le joueur se retrouve en effet en vue subjective et doit donc affronter les adversaires sans aucun repère classique. Oubliez en effet tous les combos que vous avez appris jusqu’ici, pour enchaîner les coups, il suffit de tapoter sur l’écran de la PS Vita. Un clic permet de donner un coup classique, tandis que feuilleter l’écran vers le haut projette l’adversaire, ce qui donne l’opportunité par la suite d’effectuer un combo dans les airs, une sorte de juggle. Mais le feuilletage vers le bas est nettement plus efficace puisqu’il inflige un coup violent qui fera chuter l’adversaire. Ceux qui aiment jouer avec les bugs (car c’en est un) peuvent d’ailleurs continuer à asséner des coups même lorsque l’adversaire au sol, ce qui a pour dénouement la mort de ce dernier. C’est d’ailleurs l’un des aspects les moins réussis du jeu, car il est possible de vider la barre de santé de son opposant sans rien faire d’autre. Abusé.
Le joueur se retrouve en effet en vue subjective et doit donc affronter les adversaires sans aucun repère classique. Oubliez en effet tous les combos que vous avez appris jusqu’ici, pour enchaîner les coups, il suffit de tapoter sur l’écran de la PS Vita."
En cliquant avec deux doigts, vous pouvez chopper l’adversaire même s’il est en train de se protéger, tandis que le coup surpuissant se réalise uniquement lorsqu’on maintient le doigt sur l’adversaire et que la jauge de santé est à moitié pleine. On n’ira pas jusqu’à parler de technicité ou de subtilités, mais ce Touch Controls n’est pas si évidemment à appréhender, offrant un peu de sursis aux joueurs qui se rendront compte que cette version n’apporte rien de neuf par rapport à la mouture sur PS3. Attention, cela ne signifie pas que Dead or Alive 5 Plus est inintéressant, loin de là, mais ce n’est pas l’intégration (in extremis ?) de ce mode "Combat facile" qui risque de changer la donne. Heureusement, le reste du jeu met en lumière les nombreuses qualités de ce jeu de baston qui a su s’imposer comme un incontournable du genre et pouvoir apprécier toutes ses qualités au creux de sa main, c’est un plaisir qu’on ne peut plus dissimuler.