La Note
12 20
12 20
Les plus
- Durée de Vie
Les moins
- Jouabilité
Bande Son
Le Test
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Trois ans de développement, quatre développeurs, six mois de retard, Counter-Strike : Condition Zero est un sacré phénomène !
Après avoir connu l’un des développements les plus périlleux de l’histoire du jeu vidéo, Counter-Strike : Condition Zero s’apprête enfin à sortir sur PC.
Trop occupés à développer Half-Life 2 et Counter-Strike sur Xbox, les gars de chez Valve ont décidé de confier le développement de Condition Zero à un studio extérieur.
Développer un mode solo pour Counter-Strike devait être un honneur pour le studio choisi, ce fut très vite un véritable fardeau.
Un développement périlleux
C’est tout d’abord Rogue Entertainment (American McGee’s Alice) qui fut chargé de l’adaptation, puis, au bout de quelques mois, on apprenait que le développement était confié à Gearbox Software, spécialiste des adaptations de jeux console sur PC (Tony Hawk’s Pro Skater 3, James Bond 007 : NightFire, Halo), mais aussi développeur du très moyen Half-Life : Blue Shift. En décembre 2002, nouveau rebondissement, Valve annonçait que la suite du développement de Condition Zero était confiée à Ritual Entertainment (Heavy Metal : F.A.K.K 2, Star Trek : Elite Force 2). Raison invoquée pour ce changement, Gearbox serait trop impliqué sur le développement de Halo et pas assez sur Condition Zero. La dernière péripétie date du mois d’octobre 2003. À quelques jours de la duplication, et en attente de validation par Sierra, Valve, mécontent du travail fourni par Ritual, confiait la dernière ligne droite du développement à Turtle Rock Studios, tout jeune studio de développement créé par les anciens de Westwood Studios (la série des Command & Conquer). Nous sommes maintenant le 17 février 2004, et nous avons enfin une version test entre les mains. Si tout se passe bien, le jeu sera en vente le 15 mars chez nous.
Seul au Monde
Une fois le jeu installé, trois applications sont disponibles : « Condition Zero », « Steam » et « Condition Zero : Deleted Scenes ». Si vous ne le savez pas encore, Steam est un outil développé par Valve, permettant de télécharger du contenu en provenance de chez Valve, comme Counter-Strike 1.6, et de trouver des serveurs pour jouer online.
L’application « Condition Zero » est en réalité une version solo de Counter-Strike tel que tout le monde le connaît, avec des bots (des joueurs gérés par l’intelligence artificielle) et quelques objectifs assez ridicules. Vous incarnez forcément un membre de l’équipe Contre-terroriste et devez choisir les équipiers qui vous accompagneront pour la mission à venir. À chaque mission réussie, vous gagnez un point de charisme, ce qui vous permettra de recruter au choix un plus grand nombre d’équipiers (avec un maximum de cinq), ou des soldats plus expérimentés. Les objectifs ne sont pas très variés et guère intéressants, il s’agira bien souvent de tuer un nombre donné de terroristes, désamorcer une bombe, libérer des otages, ou se servir d’une arme en particulier. Une fois les missions accomplies (un week-end à tout casser), on peut alors se rabattre sur le mode solo, tout seul avec 31 bots, c’est super… Heureusement, l’intelligence artificielle des bots est plutôt bien réglée et on ne sera pas frustré par la difficulté (ou la facilité) des missions.
Indigne de Valve
Une fois le mode solo retourné dans tous les sens, il est grand temps de lancer la mystérieuse application « Condition Zero : Deleted Scenes ». Même menu issu de C.S. 1.6, re-configuration des touches, on commence par un bon vieux mode « training » des familles. Avancer, reculer, s’accroupir, sauter, tirer, désamorcer… on y apprend toutes les bases pour devenir un bon contre-terroriste. Jugé apte au combat, nous voilà transporté en plein conflit islamique ou des fanatiques voilés nous tombent dessus en criant plus fort que Jean-Claude Van Damme dans Cyborg, armés de cimeterres ou de fusils de snipers.
Si Condition Zero a le mérite de proposer une copie plutôt bien soignée, esthétiquement parlant, Deleted Scenes atteint des sommets de médiocrité dans tous les domaines. Monstrueusement laid, intelligence artificielle ridicule et animations grotesques sont tels que l’on aurait préféré ne pas voir cet ersatz de jeu estampillé du label « Counter-Strike ».
C’est tellement mieux à plusieurs
Bien qu’avant tout destiné au marché offline, on ne peut s’empêcher de vouloir jouer à Counter-Strike online, contre de vrais joueurs, avec des stratégies évoluées et un clic pas toujours infaillible. Certes, cette option est possible, mais il vous faudra forcément passer par l’horrible logiciel Steam, et télécharger quelques centaines de Mo de mises à jour. Amateurs du modem 56ko, bonsoir.
Vous l’aurez compris, Counter-Strike : Condition Zero ressemble plus à une farce (ou une arnaque, c’est selon) qu’autre chose. Trois années de développement pour des bots que l’on peut trouver gratuitement sur le net, programmés par des amateurs, cela nous laisse quelque peu perplexes. Quand au mode Deleted Scenes, je préfère ne plus en parler, je risque d’être vraiment méchant.
Deux solutions s’offrent alors à vous :
-Soit vous n’avez pas envie de jouer à Half-Life, mais vous voulez quand même jouer à Counter en solo et en multi et vous avez la flemme de télécharger des bots sur Internet, alors oui, vous pouvez acheter Condition Zero, car il ne vous en coûtera ‘’que’’25 euros.
-Soit vous êtes économe, vous avez envie de jouer à l’un des plus grands FPS de tous les temps (même vieillissant) et vous n’avez pas l’intention de jouer seul à un jeu multijoueur, alors achetez Half-Life, téléchargez Counter-Strike 1.6, il ne vous en coûtera que 15 euros.
Quoi qu’il en soit, Counter-Strike reste un excellent jeu multijoueur et si vous aimez les jeux de shoot, vous devez absolument le posséder. Mais pas à n’importe quel prix !
Trop occupés à développer Half-Life 2 et Counter-Strike sur Xbox, les gars de chez Valve ont décidé de confier le développement de Condition Zero à un studio extérieur.
Développer un mode solo pour Counter-Strike devait être un honneur pour le studio choisi, ce fut très vite un véritable fardeau.
Un développement périlleux
C’est tout d’abord Rogue Entertainment (American McGee’s Alice) qui fut chargé de l’adaptation, puis, au bout de quelques mois, on apprenait que le développement était confié à Gearbox Software, spécialiste des adaptations de jeux console sur PC (Tony Hawk’s Pro Skater 3, James Bond 007 : NightFire, Halo), mais aussi développeur du très moyen Half-Life : Blue Shift. En décembre 2002, nouveau rebondissement, Valve annonçait que la suite du développement de Condition Zero était confiée à Ritual Entertainment (Heavy Metal : F.A.K.K 2, Star Trek : Elite Force 2). Raison invoquée pour ce changement, Gearbox serait trop impliqué sur le développement de Halo et pas assez sur Condition Zero. La dernière péripétie date du mois d’octobre 2003. À quelques jours de la duplication, et en attente de validation par Sierra, Valve, mécontent du travail fourni par Ritual, confiait la dernière ligne droite du développement à Turtle Rock Studios, tout jeune studio de développement créé par les anciens de Westwood Studios (la série des Command & Conquer). Nous sommes maintenant le 17 février 2004, et nous avons enfin une version test entre les mains. Si tout se passe bien, le jeu sera en vente le 15 mars chez nous.
Seul au Monde
Une fois le jeu installé, trois applications sont disponibles : « Condition Zero », « Steam » et « Condition Zero : Deleted Scenes ». Si vous ne le savez pas encore, Steam est un outil développé par Valve, permettant de télécharger du contenu en provenance de chez Valve, comme Counter-Strike 1.6, et de trouver des serveurs pour jouer online.
L’application « Condition Zero » est en réalité une version solo de Counter-Strike tel que tout le monde le connaît, avec des bots (des joueurs gérés par l’intelligence artificielle) et quelques objectifs assez ridicules. Vous incarnez forcément un membre de l’équipe Contre-terroriste et devez choisir les équipiers qui vous accompagneront pour la mission à venir. À chaque mission réussie, vous gagnez un point de charisme, ce qui vous permettra de recruter au choix un plus grand nombre d’équipiers (avec un maximum de cinq), ou des soldats plus expérimentés. Les objectifs ne sont pas très variés et guère intéressants, il s’agira bien souvent de tuer un nombre donné de terroristes, désamorcer une bombe, libérer des otages, ou se servir d’une arme en particulier. Une fois les missions accomplies (un week-end à tout casser), on peut alors se rabattre sur le mode solo, tout seul avec 31 bots, c’est super… Heureusement, l’intelligence artificielle des bots est plutôt bien réglée et on ne sera pas frustré par la difficulté (ou la facilité) des missions.
Indigne de Valve
Une fois le mode solo retourné dans tous les sens, il est grand temps de lancer la mystérieuse application « Condition Zero : Deleted Scenes ». Même menu issu de C.S. 1.6, re-configuration des touches, on commence par un bon vieux mode « training » des familles. Avancer, reculer, s’accroupir, sauter, tirer, désamorcer… on y apprend toutes les bases pour devenir un bon contre-terroriste. Jugé apte au combat, nous voilà transporté en plein conflit islamique ou des fanatiques voilés nous tombent dessus en criant plus fort que Jean-Claude Van Damme dans Cyborg, armés de cimeterres ou de fusils de snipers.
Si Condition Zero a le mérite de proposer une copie plutôt bien soignée, esthétiquement parlant, Deleted Scenes atteint des sommets de médiocrité dans tous les domaines. Monstrueusement laid, intelligence artificielle ridicule et animations grotesques sont tels que l’on aurait préféré ne pas voir cet ersatz de jeu estampillé du label « Counter-Strike ».
C’est tellement mieux à plusieurs
Bien qu’avant tout destiné au marché offline, on ne peut s’empêcher de vouloir jouer à Counter-Strike online, contre de vrais joueurs, avec des stratégies évoluées et un clic pas toujours infaillible. Certes, cette option est possible, mais il vous faudra forcément passer par l’horrible logiciel Steam, et télécharger quelques centaines de Mo de mises à jour. Amateurs du modem 56ko, bonsoir.
Vous l’aurez compris, Counter-Strike : Condition Zero ressemble plus à une farce (ou une arnaque, c’est selon) qu’autre chose. Trois années de développement pour des bots que l’on peut trouver gratuitement sur le net, programmés par des amateurs, cela nous laisse quelque peu perplexes. Quand au mode Deleted Scenes, je préfère ne plus en parler, je risque d’être vraiment méchant.
Deux solutions s’offrent alors à vous :
-Soit vous n’avez pas envie de jouer à Half-Life, mais vous voulez quand même jouer à Counter en solo et en multi et vous avez la flemme de télécharger des bots sur Internet, alors oui, vous pouvez acheter Condition Zero, car il ne vous en coûtera ‘’que’’25 euros.
-Soit vous êtes économe, vous avez envie de jouer à l’un des plus grands FPS de tous les temps (même vieillissant) et vous n’avez pas l’intention de jouer seul à un jeu multijoueur, alors achetez Half-Life, téléchargez Counter-Strike 1.6, il ne vous en coûtera que 15 euros.
Quoi qu’il en soit, Counter-Strike reste un excellent jeu multijoueur et si vous aimez les jeux de shoot, vous devez absolument le posséder. Mais pas à n’importe quel prix !
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