HyperX : notre verdict sur le clavier Alloy Elite RGB et la souris Pulsefire Surge !
Plus connue pour ses barrettes de RAM aux qualités éprouvées, la marque Hyper X (qui est en fait la gamme gamer de la société Kingston) s’est lancée il y a quelques années dans la réalisation de périphériques gaming. Nous avons donc reçu il y a plusieurs semaines le clavier Alloy Elite RGB, la souris Pulsefire Surge et un joli tapis Fury S Edition Speed. Voici notre verdict après une utilisation quotidienne et gaming de ces différents produits.
Clavier Alloy Elite RGB (139.99€)
Lorgnant de manière assumée sur le haut de gamme de la concurrence, ce nouveau clavier HyperX vient ouvertement chasser sur les terres des Corsair K95, ASUS Claymore ou MSI Vigor. Pour s’imposer en tant qu’alternative crédible, les ingénieurs de chez Kingston sont partis d’une fiche technique éprouvée, à savoir un châssis en aluminium, gage de poids, de stabilité et de qualité, sur lequel les clients vont pouvoir retrouver une sélection de switches mécaniques allemands de chez Cherry. Fourni avec les célèbres Cherry MX Red plébiscités par les gamers pour leur force d’actuation faible et leur absence de clic, l’Alloy Elite RGB est également disponible avec des switch plus sonores tels que les Blue et les Brown, particulièrement prisés pour la frappe (plus que pour le jeu). Toujours testés pour 50 millions d’activations minimum, ces interrupteurs font partie des meilleurs du marché, et on aura bien du mal les prendre en défaut, quel que soit le châssis où ils soient installés. On regrettera simplement de ne pas trouver de version du clavier équipé des MX Silent (plus silencieux) ou des MX Speed, même si l'on comprend le choix marketing, ces modèles étant plus onéreux. Au niveau des fonctionnalités, l’Alloy Elite RGB reprend une fiche technique éprouvée avec un anti-ghosting complet (toutes les touches peuvent être activées en même temps), une prise USB (2.0 seulement) permettant de brancher une clef ou votre souris, et un système RGB avancé avec un paramétrage pour chaque touche plus la barre lumineuse située en haut du clavier.
La plus grosse déception vient finalement du haut du châssis (qui héberge le bouton gaming désactivant la touche Windows, la molette de réglage du son, ainsi que divers boutons pour changer de profil RGB à la volée) qui est intégralement en plastique. Si la présence d’alu sous les switches MX s’avère indispensable pour limiter le bruit lors de la frappe, il est plus esthétique ailleurs, et dans ce cas, HyperX semble avoir opté pour la solution économique. C’est d’autant plus dommage que des claviers similaires comme le K70 de Corsair proposent un châssis intégralement en aluminium. Sorti de ce désagrément, l’Alloy Elite RGB déroule ses features avec sérénité puisque finalement rien ne manque, et si on peut pester contre le gros câble tressé (conséquence du hub USB), il n’est finalement pas un handicap. On apprécie également le repose-poignet avec sa texture travaillé et sa matière un peu caoutchoutée qui est vraiment confortable à la longue. Entre le poids du clavier (presque 1.5Kg)), sa taille (un 105 touches, donc 45cm de large et 23cm de hauteur) et ses multiples pads antidérapants, le clavier ne bouge pas d’un iota, quel que soit la surface de votre bureau, et votre énervement lors d’une partie frustrante. Précisions d’ailleurs que le repose-poignet est bien sûr amovible, et que le clavier dispose de pattes pour surélever l’arrière, même si ces dernières n’offrent qu’un seul niveau de réglage.
Note JEUXACTU : 4/5
SOURIS PULSEFIRE SURGE (70€)
Nouveau haut de gamme de la marque, la PulseFire Surge vient compléter l’offre avec un tout nouveau capteur ultra haut de gamme sorti des usines de chez PixArt. Le PMW3389 propose en effet des performances de pointe avec 16 000dpi de sensibilité au max (de quoi traverser un écran FHD avec un mouvement de 0.4cm), des accélérations allant jusqu’à 50g (un homme n’y survit pas) et des vitesses de déplacement enregistrées jusqu’à 10.16m/s (soit un peu moins de 37 Km/h !). Bref, des statistiques de folie, et à ce niveau, on vous avoue qu’il est assez compliqué de vérifier des données constructeur, tellement l’écart avec une utilisation normale est grand. Quoi qu’il en soit, la précision est au rendez-vous, et les adeptes de jeux rapides (coucou Quake et Counter-Strike) seront comblés. Un détail par contre, le capteur de cette souris étant optique, il sera donc très sensible à la surface sur laquelle cette dernière sera utilisée. Si les tapis sont parfaits, les surfaces brillantes (le verre particulièrement) vont perturber le capteur et drastiquement nuire aux performances. EN ce qui concerne les interrupteurs, HyperX a fait confiance à Omron pour les boutons principaux de sa souris. La marque, très connue des joueurs, offre toujours une garantie de 50 millions de clics, ce qui devrait offrir une sacrée durée de vie, même pour les plus énervés.
Au niveau du design, la PulseFire Surge se présente comme une souris ambidextre, sauf que…les boutons de pouce du côté gauche sont absents sur l’autre flanc, réservant de facto cette souris aux droitiers. Plus adaptée à une prise en main de type claw grip (avec le bout des doigts), la souris peut également s’adapter aux joueurs adeptes du palm grim (avec la paume, doigt à plat sur les boutons) à condition d’avoir des mains relativement petites. En effet, avec son volume restreint, la Pulsefire Surge sera déconseillée aux joueurs ayant des paluches de bûcheron. Au total on trouve 6 boutons avec les deux principaux, deux touches sous le pouce, la touche de réglage de la sensibilité sur le dos (5 paliers paramétrables) et la molette cliquable (mais pas inclinable droite/gauche). La molette est d’ailleurs couverte d’un grip agréable, et tourne sans faire trop de bruit et sans feedback trop cheap. Un vrai plus dans les utilisations multimédia, ou pour faire défiler vos armes dans les FPS.
Avec une coque en élastomère qui favorise l’adhérence, la souris se comporte très bien en jeu, surtout grâce à son poids contenu de 104g, tandis que deux larges patins en PTFE permettent une glisse là aussi sans reproche. Enfin, niveau décoration il ne faut pas oublier que la Pulsefire Surge devrait taper dans l’œil des amateurs de RGB grâce à un liseré qui fait tout de tour de la bête, ainsi qu’au logo, lui aussi rétroéclairé.
Note JEUXACTU : 3/5
Qu’il s’agisse du Alloy Elite RGB ou de la Pulsefire Surge, chaque périphérique peut être intégralement paramétré, qu’il s’agisse de ses fonctions ou de son rétro-éclairage via le logiciel HyperX NGenuity. Très intuitif, ce système permet également d’éditer des profils RGB avec plusieurs effets afin de pouvoir changer de décoration de manière très simple. Avec plusieurs périphériques de la marque, l’utilitaire va simplement détecter vos produits et proposera un onglet par accessoire.
TAPIS DE SOURIS FURY S
Enfin, en ce qui concerne le tapis de souris Fury S, sachez que ce dernier dispose dans sa version speed d’un maillage plus serré ce qui permet une bonne glisse. Le tapis accueille aussi une nouvelle décoration imprimée plus tape à l’œil que le noir du précédent modèle, ce qui est assez agréable pour ceux qui veulent un équipement qui en jette. Niveau qualité, on n’a rien à redire, surtout avec les bordures anti-effilochage aux nombreuses surpiqures qui devraient garantir de nombreuses années de frottements sans que le tapis n’en pâtisse. Le dessous est agréablement paré d’un revêtement anti-dérapant très efficace, mais qui ne va pas aider pour le nettoyage. En effet, impossible de passer le tapis en machine comme cela peut être le cas avec des modèles plus bas de gamme. Il faut aussi noter que les coutures très renforcées provoquent une surépaisseur que certains peuvent trouver désagréable au niveau des avant-bras. Testé en version XXL, le tapis Fury S existe aussi en déclinaison L, M et S si vous ne voulez par recouvrir tout votre bureau. Le tapis est disponible entre 11.99€ et 39.99€ selon la taille retenue.