Test Bienvenue chez les Robinson sur X360
10 20
Sans surprise, Bienvenue ches les Robinson fait partie de cette grande famille de jeux sous licence souvent développés à la hâte, afin de tenir un timing très précis. Sans non plus être un mauvais jeu, le titre développé par Avalanche Software manque souvent de cohérence et de souplesse pour convenir à la cible à laquelle il est destiné : les jeunes enfants. Quel dommage !
- Peut plaire aux jeunes joueurs
- Réalisation obsolète
- Pas toujours en accord avec la cible concernée
- Manque de souplesse
- On s'ennuie rapidement
- Durée de vie légère
- Mini-jeux inintéressants
Le nouveau-né des studios Disney, Bienvenue chez les Robinson, s’apprête à envahir toutes les salles obscures de l’Hexagone d’ici quelques jours. Histoire de préparer les enfants à cette nouvelle aventure en images de synthèse, Disney Interactive a eu la bonne idée de proposer l’adaptation vidéoludique une semaine tout juste avant la première projection du film. Et c’est finalement sans grande surprise qu’on se retrouve en face d’un jeu à l’ambition quasi nulle mais qui remplit néanmoins son contrat d’adaptation bête et méchante.
Qu’on se le dise : ce n’est pas demain la veille qu’on arrêtera de voir débouler sur nos consoles les adaptations en jeu vidéo de grandes licences du cinéma. Véritable mine d’or à moindre coût pour les éditeurs, ces jeux tirés de films et autres dessins animés n’ont qu’un simple but : accompagner la sortie du film, tout en étant une alternative ou un prolongement de l’expérience vécue au cinéma. Timing avec la sortie du long-métrage oblige, ce genre de jeux bénéficie généralement d’un planning très serré, les empêchant de faire partie des jeux d’élite pour lesquels on est parfois prêt à vendre un rein pour se l’approprier. Ca ne sera d’ailleurs pas nécessaire puisque certains ne sont donnés la mort par acquis de conscience.
Retour vers le passé
Contrairement au long-métrage, ce n’est pas Lewis - pourtant héros de cette histoire - qui est placé sous les feux des projecteurs dans le jeu, mais Wilbur son acolyte. La mèche rebelle, le regard malicieux et l’allure élancée, ce jeune gaillard possède visiblement tous les atouts pour faire de lui le véritable personnage principal. Nous voilà donc aux commandes de ce jeune garçon à la curiosité maladive qui va nous transporter dans différents mondes, ce dernier étant en possession d’une machine à se déplacer dans le temps. L’aventure débute d’ailleurs sur les chapeaux de roue, dans l’Egypte Ancienne qui fait figure ici de tutorial pour apprendre les quelques commandes qui sont liés au personnage. Relativement souple, Wilbur est capable de quelques acrobaties mais peut surtout se servir de différentes armes. Le second niveau (la maison des Robinson) est d’ailleurs le lieu choisi pour maîtriser tous les objets et autres accessoires qu’il peut utiliser. Désassembleur, destructo-gants, scanner, lévitorayon et gants de Charge Ball, voici les armes qui vont permettre à Wilbur d’avancer dans l’aventure. La maison des Robinson est également l’endroit idéal pour faire connaissance avec les autres membres de la famille. Carl le robot, Maman Franny, l’oncle Art, le cousin Laszlo, grand-père Bud ou bien encore Tante Billie, chacun de ces personnages sont de bons conseillers mais ont également toujours un service à demander au cadet des Robinson.
Ce sont ces services qui sont interprétés comme des missions. Et après avoir débuté l’histoire de façon assez dynamique, il est assez dommage de devoir attendre la quatrième mission (la fête de la science) pour s’amuser dans le jeu. Si la partie recherche et exploration semblait inévitable, il est assez regrettable que Bienvenue chez les Robinson ne soit pas construit de la même manière qu’un Ratchet & Clank avec un hub principal et diverses missions à remplir à partir de la demeure familiale. Le jeu se révèle être alors assez étouffant avec de grosses longueurs dues en partie à des va-et-vient continus dans la maison des Robinson. Cible casual oblige, le jeu développé par Avalanche Software se contente souvent du minimum avec quelques énigmes ici et là (assez simples à résoudre) et des séquences de jeu oscillant entre simplicité et difficulté parfois rebutante. La maniabilité assez inégale de Wilbur fait également partie de ces éléments qui ont tendance à plomber l’ambiance du jeu, ne correspondant alors pas du tout à la cible auquel est destinée le jeu. Faire des sauts en réalisant des mouvements du bas vers le haut via le stick analogique droit n’est certainement pas la meilleure idée que les concepteurs chez Avalance Software ont eu pendant la production du jeu. Il ne faudra pas plus de