Battlefield 1 : on a joué avec l'Armée Française, qu'apporte-elle de neuf ? Notre verdict

Comme dans tout DLC "Battlefield" qui se respecte, l’ajout principal de "They Shall Not Pass" est essentiellement composé par de nouvelles maps, dont quatre qui font leur entrée dans la collection du jeu. On découvre donc "Hauteurs de Verdun", une map complètement ravagée par les obus, offrant alors un spectacle lunaire assez similaire à la première mission du solo dans la war story du pilote de char. On y fera donc du vrai combat de tranchée, chose qui est amplifiée avec l’arrivée d’un nouveau soldat élite spécialement dédié au corps-à-corps. Ce dernier dispose d’une grosse armure ainsi que d’une masse à pointe très moyenâgeuse, mais très efficace. On a ainsi réussi à tuer la plupart des ennemis d’un seul coup, mais l’absence d’armes à feu rend ce rôle assez compliqué à jouer, le surplus de vie conféré par l’armure n’étant pas vraiment assez puissant pour compenser. Cette map nous permet aussi de découvrir le mortier lourd. Il s’agit d’une pièce d’artillerie fixe qui s’utilise comme un mortier traditionnel afin d’expédier de gros obus au loin. Le temps de rechargement assez long et le manque de précision sont compensés par la puissance de feu absolument folle de l’engin. Il faudra être rapide pour s’en emparer vu son importance stratégique. La map "Fort de Vaux" sera la préférée des amateurs du lance-flammes puisqu’une fois la colline conquise par les Allemands, ils devront s’enfoncer dans les couloirs du fort pour repousser les Français hors de leur nid. On a alors affaire à du combat de très courte distance où grenades à gaz, incendiaires, explosifs en tous genres et fusils à pompes seront vos meilleurs alliés. Après ces deux maps réservées à l’infanterie, on a pu découvrir celles disposant de véhicules.

INFANTERIE MÉCANISÉE

La map "Soissons" propose pour sa part un environnement assez ouvert avec plusieurs groupes de maisons qui abritent les objectifs à capturer. Très ouverte, elle fait la part belle aux affrontements entre tanks, tandis que l’appui de l’aviation devient vite important, principalement à cause du manque d’armes anti-aériennes. C’est aussi sur "Soisson"s qu’on a pu découvrir le nouveau béhémoth du jeu, un énorme char français appelé le 2C. D’une taille gigantesque, ce blindé peut encaisser un nombre de coups hallucinant avant d’exploser, tandis qu’il dispose d’une myriade d’armes de tous les côtés. Il dispose même d’une mitrailleuse de gros calibre en tourelle sur son dos afin de repousser l’aviation ennemie. On y découvre aussi le char français Saint-Chamond qui dispose d’un canon et de plusieurs mitrailleuses. Assez rapide en ligne droite, ce tank souffre néanmoins d’une maniabilité vraiment désastreuse, ce qui permettra à l’infanterie anti-tank de rapidement vous faire la peau. Pour éviter cela, le char dispose d’un pigeon, qui une fois largué fera pleuvoir les obus autour de votre blindé, exactement comme dans la war story du pilote de char. Enfin, la dernière map est Rupture, une carte coupée en deux par une grosse rivière, avec un point de capture situé sur le pont principal. La capture est néanmoins plus aisée que sur Argonne Forest puisqu’on peut capturer en étant sous le pont. Il s’agit aussi de la plus jolie map du jeu et de loin. Avec ses champs verdoyants pleins de coquelicots, on se surprend à admirer le paysage. Une beauté dynamique d’ailleurs puisque si le niveau de la rivière est bas lorsqu’il fait beau, lors d’un orage on peut constater que le débit augmente sensiblement, ce qui impacte le gameplay puisqu’il est alors plus long de traverser à la nage.

LA LIGNE DE FRONT

Globalement, l’armée française ne change pas grand-chose au jeu d'origine puisqu’il s’agit principalement de l’arrivée d’un skin, avec vareuse bleue et casque maginot. Les armes sont toujours toutes disponibles sachant que six nouvelles pétoires font leur arrivée dans l’arsenal. Malheureusement, à part le fusil 1917 du Medic, la plupart des armes n’apporte pas vraiment d’avantage face à celles qui sont déjà disponibles. D’ailleurs, après quelques parties, ces nouvelles armes étaient principalement boudées, tandis que les classiques traditionnels étaient plébiscités. On note aussi l’arrivée de quatre nouvelles armes de mêlée, mais là aussi, les différences par rapport au reste des armes déjà disponibles sont ténues. Finalement, la nouveauté la plus sympa reste le mode "Frontline" qui est une sorte de mélange entre conquête et ruée. En gros, chaque équipe doit se disputer 3 drapeaux placés au milieu de la map en attaquant et en défendant, sachant qu’une fois ces trois drapeaux pris, l’équipe aura accès à deux télégraphes qu’il faudra faire exploser pour gagner la partie. Ce mode est vraiment très bon puisqu’il permet de gros renversements de situation et des combats acharnés. Lorsqu’une équipe perd un point, elle doit rapidement se replier afin de défendre le drapeau suivant. Si ce dernier est tenu, elle pourra retourner à l’attaque. "They Shall Not Pass" s’annonce comme un bon DLC, notamment grâce au mode "Frontline", aux nouvelles maps et au béhémoth 2C qui permet bien plus de liberté de mouvement que le train ou le dirigeable. La touche française reste néanmoins limitée, et les accrocs de l’histoire déploreront l’absence d’une nouvelle War Story dédiée aux forces françaises. Dommage, on aurait adoré voir la bataille de la marne avec des troupes en taxi. "They Shall Not Pass" sera disponible le 14 mars pour les membres premium, tandis que les autres joueurs devront patienter jusqu’au 30 mars pour découvrir ces nouveautés.