Silverfall


Silverfall

Les développeurs français reprendraient-ils du poil de la bête après l’hémorragie de ces dernières années ? Force est de constater que Monte Cristo nous propose un jeu de grande ambition, que l’on attendra de pied ferme.


Youpi, c’est la fête. Le jour de la présentation de Runaway 2, nous avons pu également assister à celle de Silverfall. Cette fois-ci, pas de scénario caché, nous avons pu avoir tous les détails grâce à Jehanne Steiner, chef de projet (comme quoi, mon t-shirt n’était peut-être pas si pourri), peu avare en commentaires. Bien que ce jeu s’apparente à la catégorie des hack & slash assez classiques, dans un univers médiéval fantastique, il bénéficie cependant de nombreuses bonnes idées qui le rendront particulièrement intéressants. Jehanne fait la démo. Tandis qu’elle papote sur l’univers du jeu, nous remarquons la beauté des graphismes. Non seulement Silverfall semble extrêmement beau mais il bénéficie d’une charte graphique des plus soignées. Les décors sont plus détaillés que dans n’importe quel autre jeu du même genre et les personnages semblent modélisés en cel-shading, un peu comme un héros de BD imprégné du style ligne claire bien que cela reste moins frappant qu’avec XIII, par exemple. Pas un lieu ne semble moins beau que les autres ; en revanche, chacun possède une architecture distincte, ce qui permet d’entrevoir un univers assez important. Pendant toute la durée de la présentation, nous en avons vraiment pris plein la vue, en admirant la beauté des paysages ou des effets graphiques lors des combats.

 

Des mécanismes originaux

 

Les règles du jeu semblent également des plus séduisantes. Le joueur choisira parmi quatre races différentes : humain, elfe, jusqu’ici tout va bien, mais aussi troll et gobelin ! Contrairement aux convenances habituelles des univers médiévaux, que cela soit dans des films, des livres ou des jeux, les races ne sont pas en guerre les unes contre les autres. L’objectif final consistera bien entendu à dézinguer un Sauron-like qui fait l’unanimité contre lui. Mais vous ne le savez pas à votre arrivée dans ce monde. Le début est d’ailleurs assez cocasse. Le joueur peut diriger son maître pour éliminer des créatures qui attaquent un village. L’homme en question est à peu près de niveau 50, cela donne une idée précise de la puissance d’un personnage de cette expérience, dès les premières secondes. Ensuite, le joueur retrouve son personnage mais le maître perd la vie dans la suite des événements. Les premières heures sur le jeu sont donc empreintes de vengeance et de fuite. Il faudra ensuite créer un nouveau camp. Contrairement à de nombreux jeux de rôle, Silverfall n’utilise pas les classes de personnages. Cependant, en fonction de vos choix de sorts à chaque niveau franchi, vous vous orientez vers un type de magie ou des préférences de combat. Les développeurs ont d’ailleurs créé un arbre de compétence (commun à tous les personnages) complet et intelligemment conçu. Par exemple, il n’existe qu’un seul sort de soins. Mais plus le personnage place de points d’expérience dans ce sort, plus il devient efficace. Mieux : chaque sort est relié à un "sous-sort", permettant des exécutions plus rapides de l’action ou concernant tous les membres du groupe plutôt que le joueur uniquement. Ce sont deux exemples mais cela varie d’un sort à l’autre.

 

Des règles de jeu inédites

 

L’arbre se décompose en 2 branches : combat ou magie. La première catégorie se divise fort classiquement en corps à corps ou à distance et la deuxième en trois parties : la lumière, la magie noire ou la magie élémentaire (boule de feu, de glace, invocations…). En fonction du personnage choisi, quelques bonus apparaîtront : les trolls sont plutôt costauds et encaissent formidablement les coups, les gobelins sont d’excellents marchands et utilisent formidablement la technologie, les elfes utilisent à merveille la magie élémentaire, arrivent à se dissimuler et les humains allient magie et combat. En optant pour la connaissance de la nature plutôt que celle de la technologie, le joueur peut se transformer en garou. Il en existe un pour chaque race ; le gobelin devient un rat-garou par exemple et l’humain le classique loup. Les compagnons que recrute le héros doivent posséder le même alignement (il n’y a pas de notion de bien et de mal dans le jeu, mais plutôt des préférences envers la technologie ou la nature). Si un compagnon de route commence à détester le chef de groupe, il devient moins efficace aux combats. En effectuant certaines quêtes ou en parlant, cela peut se résoudre. De plus, il peut exister des amourettes entre le héros et un de ses compagnons. Silverfall est prévu pour octobre 2006 et c’est avec un réel enthousiasme que nous attendons ce titre qui n’a rien à envier aux blockbusters américains.




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Léo de Urlevan

le mercredi 24 mai 2006, 17:06




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