Risk

Tout le monde ou presque, a déjà fait une partie de Risk. On arrive chez un pote en soirée et s’en suit le dialogue suivant :
- Tiens on se fait un Risk ?
- Tu sais jouer, [Mettre votre prénom] ?
- Euh, non, ça se joue comment ?

Et vous voilà parti pour des heures de plaisir. Car oui, Risk, bien que stratégiquement assez faible, est un jeu convivial et qui occasionne de bonnes parties de rigolade à base de lancers de dés malchanceux.

Cette introduction m’évitant la pénible épreuve de présenter les règles de Risk, voyons de quoi sa version « jeuvidéotesque » (l’adjectif vidéo-ludique est d’une incroyable suffisance) est faite. On retrouve donc le Risk classique où on s’affronte jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un, un peu comme dans Highlander, les kilts en moins. Moins répandu, le Risk à missions fait intervenir d’autres critères de victoire que le simple fait d’écraser ses adversaires. On peut gagner, par exemple, dès qu’on a conquis un nombre déterminé de territoires ou des continents bien précis. Enfin, le Risk capitale attribue à chaque joueur une capitale (d’où le nom), le but étant de conquérir toutes les capitales adverses. Vous pouvez également agir sur un certain nombre de paramètres afin de customiser votre propre partie. Si vous ne comprenez pas un traître mot de ce que j’ai écrit ci-dessus, rassurez-vous, un didacticiel est là pour vous expliquer de quoi il en retourne.

Si la réalisation est tout juste correcte, ce n’est bien évidemment pas là que l’on attend Risk au tournant mais plutôt dans sa propension à recréer l’atmosphère sympa des parties de son homologue sur plateau. Six joueurs pouvant jouer simultanément via le réseau Sony, vous allez pouvoir défier les joueurs du monde entier sans quitter votre canapé. On vous dira très bientôt dans un test si tout cela fonctionne correctement. En attendant, vous pouvez toujours vous préparer au nouvel ordre mondial à la sauce Risk, il est bien moins dangereux que celui que d’autres nous préparent.